Merci pour vos réponses pour le myosotis. Je me suis renseigné sur ce phénomène chez d'autres fleurs
🌸 Chez la légumineuse Desmodium setigerum, la visite d'une abeille déclenche un changement de couleur un changement de couleur rapide du lilas au blanc/bleuté
et un changement morphologique plus lent, la tige
pétale se repliant vers le bas sur les parties reproductrices. La fleur de Desmodium ne dure qu'un jour
B= prêt à être polliniser. Les abeilles sont attirées par le violet sur fond vert (d'après l'article) cell.com/current-biolog…
A noter que l'abeille ne perçoit pas les couleurs comme nous. L'abeille peut voir les UV, le bleu et le vert et verra ce changement de couleur. La couleur blanche absorbe les UV
La plupart des fleurs atteignent la pollinisation
après une seule visite d'abeille, mais ceux dont la réception du pollen est inadéquate peuvent inverser des signaux et rechanger de couleur pour attirer l’attention de d'autres pollinisateurs potentiels
D'autres fleurs changent de couleur comme Quisqualis
indica. Le changement de couleur est un signal visuel pour les pollinisateurs pour éviter les vieilles fleurs et augmenter la pollinisation
La disponibilité du nectar varie au cours du temps avec les changements de couleur
Les fleurs ont sécrété des quantités de nectar élevées avec une concentration en sucre élevée au stade blanc, qui ont ensuite diminué progressivement au stade rose au rouge. Ainsi, le modèle de sécrétion était lié à des changements de couleur florale
Le changement de couleur florale attire différents pollinisateurs :
- les papillons de nuit et les abeilles au stade floral blanc
- les abeilles et les papillons au stade floral rose
- les papillons au stade floral rouge
Ces changements facilitent la pollinisation croisée
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile