Carte du taux d'incidence par département (nombre de cas détectés pour 100 000 habitants sur les 7 derniers jours disponibles, ici du 11 au 17 mai).
La France était à 174,9 jeudi dernier (154,8 après consolidation), aujourd'hui elle est à 124,9.
Note : l'incidence était surévaluée de 12% depuis fin décembre en raison de doublons (335 000 sur 3,35 millions de tests positifs depuis cette date). SPF a corrigé ça ce soir, d'où la différence importante.
Toujours aucune amélioration à La Réunion.
L'épidémie est toujours en croissance en Guyane (R à 1,2).
Suppression en cours en Guadeloupe.
La Martinique a continué à descendre, mais moins vite.
Le taux d'incidence par région.
En diminution partout, mais à des rythmes divers. La Corse est passée sous le seuil d'alerte.
Sur le point hebdo SPF (S19).
Au 15 mai, le R était stable à 0,8 pour les tests et avait diminué à 0,7 sur les données hospitalières.
Baisse de l'incidence (-20%) et du dépistage (-8%) depuis la semaine dernière.
Les indicateurs hospitaliers.
Depuis la semaine dernière :
Diminution des hospitalisations (-22%)
Diminution des entrées en soins critiques (-19%)
Diminution des décès (-25%)
(Le jeudi dernier était férié.)
Les hospitalisations par région.
Au niveau national, le nombre d'hospitalisations a été divisé par 2 en 16 jours.
Les admissions en soins critiques par région.
Au niveau national, le nombre d'entrées a été divisé par 2 en 17 jours.
Le reflux continue, -673 patients en soins critiques depuis 1 semaine.
Ces deux dernières semaines, entre le 6 et le 20 mai, on a recensé 2464 décès (hôpital + Ehpad), soit en moyenne 176 par jour.
Le nombre de décès Covid à l'hôpital a été divisé par 2 en 21 jours.
Synthèse.
Nombre de personnes ayant reçu au moins 1 dose au 18 mai : 21,1 millions (31,5%)
Nombre de personnes complètement vaccinées : 9,9 millions (14,7%)
L'estimation de la CV en Ehpad n'est toujours pas disponible.
Comme le déconfinement est en train de commencer, on peut regarder ce qu'a déjà produit ce confinement n°3, essentiellement centré autour d'un mois d'avril sans écoles (fermeture effective le 02/04, reprise le 26/04 pour le primaire et 03/05 pour le secondaire).
(La forme du pic est dégueulassée par le lundi de Pâques qui avait induit des retards de déclaration, mais bon.)
Après un démarrage très lent, la descente a grosso modo suivi celle du premier confinement avec 10-12 jours de décalage.
Du côté des entrées soins critiques, même constat : la descente reste inférieure au confinement n°1 (relativement au pic, 3 fois moins d'entrées au même stade en V1), mais si elle continue elle sera supérieure au confinement n°2, qui avait échoué sur un plateau en 3 semaines.
Si on regarde toute l'épidémie depuis 2020, on est à peu près revenus au niveau du plateau de septembre dernier pour les entrées à l'hôpital. Avec le déconfinement en cours, à voir jusqu'où va aller la descente…
L'avancement de la vaccination chez les 60+, qui concentrent >95% des décès Covid, devrait bloquer la mortalité de masse des vagues passées. Mais entre problèmes d'accès et refus, un peu plus de 20% des 75+ n'ont pas été vaccinés…
… donc le virus pourra quand même continuer à tuer dans cette classe d'âge (depuis le début de l'épidémie, de l'ordre de 4-5% des infections chez les 60+ ont conduit à un décès en France).
La vaccination ne sera ouverte à la masse des 18-49 ans qu'en juin, donc les vaccinés (une grosse moitié de cette classe d'âge ?) ne seront couverts avec 2 doses que courant juillet-août. Les enfants ne seront pas vaccinés avant des mois.
Si on parvient à vacciner les deux tiers des adultes, il restera environ la moitié de la population non-vaccinée. Le virus aura encore du carburant, sachant qu'une partie des vaccinés pourront quand même être infectés et transmettre.
Faire l'erreur de miser tout sur la vaccination sans supprimer la transmission va permettre au virus de s'adapter, et on devrait observer une montée en puissance des souches capables de mieux exploiter les hôtes présentant de l'immunité.
À ce sujet, les résultats de Flash#8 sont parus. B.1.1.7 continue de dominer avec près de 90% des séquences interprétables.
Notez les 2 séquences de B.1.617 en ARA ; c'est la première fois qu'on en trouve.
(La Moselle a été sur-échantillonnée dans cette enquête, c'est pour ça que B.1.351 apparaît à 26% dans le Grand Est ; la fréquence réelle est inférieure.)
En IDF, la montée des souches N501Y/E484K n'était pas due à une percée de P.1, mais sans doute à une combinaison de B.1.351 et du Bristol (B.1.1.7 + E484K).
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Ça fait 2 ans que je demande chaque semaine aux gens ici s'ils ont eu le début des symptômes d'une infection respiratoire. Fil sur les résultats.
Entre septembre 2023 et la semaine dernière, j'ai obtenu en moyenne ~580 votes.
Les réponses ont continué à tracer une courbe épidémique proche de celle des consultations pour infection respiratoire aiguë chez les médecins généralistes (réseau Sentinelles).
Par saison (l'automne démarrant au 1er septembre, l'hiver au 1er décembre, 1e printemps au 1er mars, l'été au 1er juin) :
Entre les 2 années, pas de différence particulière sur l'automne et l'hiver, où les 3 vagues d'infections respiratoires suivent les rentrées scolaires.
"Les protéines laissées dans le sillage du Covid bien après l'infection initiale peuvent faire chuter les niveaux de cortisol dans le cerveau, inflammer le système nerveux et préparer ses cellules immunitaires à hyper-réagir lorsqu'un autre facteur de...
... stress survient, selon de nouvelles études sur animaux."
"L'étude, publiée dans le journal Brain Behavior and Immunity, apporte un nouvel éclairage sur ce qui pourrait sous-tendre les symptômes neurologiques du Covid long."
"Le cortisol est un agent anti-inflammatoire critique, aide à convertir les aliments en énergie, est important pour réguler la pression sanguine et le cycle veille-sommeil et aider à contrôler la réponse immunitaire aux infections."
« L'épidémie de Covid-19 sera forcément scrutée de près pendant les Jeux olympiques de Paris. (...) Le Tour de France a déjà donné le ton ces dernières semaines, avec plusieurs abandons causés par des symptômes de la maladie. »
« Les masques ont même refait leur apparition dans le peloton et les organisateurs avaient finalement imposé le port d'une protection à tous les acteurs de la course en contact avec des coureurs, comme les journalistes et les invités. »
« La fédération française de judo, de son côté, avait annoncé il y a deux semaines que son stage de préparation avait été écourté, en raison d'un cas de Covid-19 qui touchait l'un des participants. »
"Le virus du Covid est plus stable dans de l'air contenant des niveaux élevés de CO2, typique des espaces intérieurs mal ventilés, affirme une nouvelle étude. Cela signifie qu'il survit plus longtemps et a une probabilité plus élevée d'infecter les gens."
"Les virus aérosolisés deviennent moins infectieux au cours du temps, principalement parce que les aérosols expirés deviennent plus alcalins, explique Allen Haddrell, scientifique des aérosols à l'université de Bristol et auteur principal de l'étude."
"L'équipe a utilisé [une technologie de bioaérosols] pour étudier la dégradation du virus sur 40 minutes dans un environnement à 3000 ppm — couramment atteint dans des salles bondées comme les écoles primaires au Royaume-Uni — et 500 ppm. Ils ont trouvé que le déclin du virus...
Étude sur le Covid long pédiatrique en Italie faisant passer un test d'exercice cardiopulmonaire à 61 enfants Covid long comparés à 29 contrôles sains : 90% des Covid long avaient des résultats pathologiques contre 10% des contrôles.
Les 61 adolescents (entre 12 et 15 ans) souffrant de Covid long ont été enrôlés de mai 2021 à septembre 2023 depuis une seule clinique. Ils répondaient au Covid long définition OMS.
Prévalence des symptômes chez les Covid long :
"À notre connaissance c'est la plus grande étude cas-témoins documentant que les enfants souffrant de Covid long ont des résultats objectifs pathologiques au test d'effort comparés aux contrôles."