Énorme analyse publiée dans Science sur les résultats de RT-PCR de 25 381 cas de COVID-19 en 🇩🇪
Les sujets asymptomatiques/légers peuvent être aussi contagieux que les patients hospitalisés au moment du test
Charge virale moyenne donnée en log10 de copies d’ARN par écouvillon
Les sujets PAMS (cas asymptomatiques ou légers = re
-symptomatic, asymptomatic, and mildly-
symptomatic, représentés en noir) avaient un risque plus élevé de charge virale haute (plus de 9 log10) chez les 20-60 ans
En bleu : autre
En rouge : hospitalisé
Figure A : Les sujets asymptomatiques/légers avaient des charges virales plus élevées (moyenne de 6,9) que les patients hospitalisés de 20-65 ans (moyenne à 6)
Figure B : ici c'est la charge virale avec référence le groupe des 50 ans (axe Y est une différence de charge virale)
Les sujets infectés par le variant B.1.1.7 ont une charge virale plus élevée de 1 log10 que chez les infectés par une souche non-B.1.1.7
Les tests datent du 24 février 2020 au 2 avril 2021 (moyenne d'âge des sujets : 51,7 ans avec écart type de 22 ans)
Ce tableau compare la charge virale des 0-5 ans/5-10 ans/10-15/15-20 ans vs 20-65 ans (la référence)
Les jeunes ont une charge virale plus faible mais cette différence s'atténue quand on prend les ados/jeunes adultes et chez les personnes hospitalisées
Ils ont modélisé la charge virale au cours du temps pour les sujets qui avaient des tests sur au moins 3 jours différents. Le temps moyen entre le début de l'excrétion virale et le charge virale maximale était de 4,3 jours
Des études antérieures sur le COVID-19 rapportent des temps d'incubation moyens de 4,8 à 6,7 jours, ce qui suggère qu'en moyenne, une période de forte infectivité peut commencer plusieurs jours avant l'apparition des symptômes
La distribution bimodale des probabilités de culture montre un petit groupe de 8,78% de sujets hautement infectieux. On parle de phénomène de surdispersion
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile