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Thread - Mais qui es tu vraiment Juan Branco ?
PARTIE 1 : Ses débuts

Juan Branco est le fils du producteur de cinéma portugais Paulo Branco et de la psychanalyste espagnole Dolores López (très bonne amie de Catherine Deneuve).

Il vit une enfance "dorée" dans le quartier Saint-Germain-des-Prés, où sa famille côtoie de nombreuses personnalités.
Dominique de Villepin est également un ami de ses parents. Juanito l’a rencontré à Matignon, quand sa mère y déjeunait avec son amie Marie-Laure de Villepin...

C'est à l'école Alsacienne, l'un des établissements Parisiens privés les plus prisés de la Rive gauche, qu'il développe une inimitié profonde pour Gabriel Attal, devenu depuis secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Education.

Inimitié qui se poursuivra sur les bancs de Sciences-Po. "A 16 ans, Juan avait lancé un Skyblog où il notait les photos de filles du lycée. Gabriel, dont plusieurs amies ont été traumatisées, l'a dénoncé, il n'a pas supporté", explique une ancienne élève en off.

Au-delà de son côté "geek", le jeune Branco joue parfois, selon les témoignages, de sa position. "C'était le fils du grand producteur qui allait tous les ans au Festival de Cannes et qui nous racontait les dîners avec Catherine Deneuve", raconte un autre ancien du clan Attal.

"C'est drôle de le voir dans cette posture antisystème, alors qu'il a intégré le cabinet d'Aurélie Filippetti grâce à son père", ajoute un autre ancien camarade.

Bien connu du petit Paris intello-médiatique, il se présente comme un jeune révolutionnaire issu de la haute bourgeoisie, qui aurait trahi sa classe pour se ranger du côté du petit peuple opprimé... 😒

Il entre en 2007 à Sciences Po Paris et se rapproche de Richard Descoings,le directeur. Il se retrouve chargé d'alimenter le compte Facebook du responsable de l'école. 
Descoings,cet habitué des dîners au Siècle,«ce lieu de réassurance,rit-il,où l’on est sûr de ce que l’on est»

Descoings apprécie grandement Branco. Il l’invite à sa table,lui ouvre son carnet d’adresses,lui propose d’intégrer son cabinet.
Des étudiants moquent,dans un journal universitaire,"ceux qui passent pour les gigolos du directeur",raconte Raphaëlle Bacqué dans son livre Richie.

A la mort du sulfureux et pervers directeur de Sciences Po, c’est Branco qui, le 11 avril 2012 et à la demande de sa veuve Nadia Marik, lui rend hommage dans l’église Saint-Sulpice, noire de monde.
Même Barack Obama avait présenté, depuis la Maison Blanche, ses condoléances 😒

A l'époque, le jeune étudiant se cherche un peu politiquement. Après s'être présenté sur une liste des Verts aux municipales en 2008 à Paris, il crée à la fin de sa deuxième année le think tank "Jeune République".

Avec le soutien d'Hoffmann, Bachir Diagne, Mélenchon, Bonnefoy, De Villepin, Lipietz, Badie, Zourabichvili et Paul, Jeune République a développé des antennes dans les universités d'Harvard, UCSD, Berkeley, Oxford et Cambridge.

Jeune République organise des conférences et des symposiums de 2009 à 2014, en France et dans des universités à l'étranger parrainée par... Jacques Attali en personne.
Ce dernier était d'ailleurs la vedette des conférences organisées par l'association de Branco.

Le soutien d'Attali, dont la mention figure toujours sur les cinq exemplaires du magazine a été "bizarrement" totalement occulté de la page Wikipedia de la revue ainsi que du CV en ligne de Branco.

Au deuxième semestre 2011, Juan Branco écope d’un zéro à un module sur l’«économie verte». Branco adresse au professeur un e-mail culotté, s’étonnant de ne pas avoir obtenu son crédit alors qu’ils partagent tant d’amis et qu’ils font tous deux la campagne de François Hollande.

L’enseignant maintient le zéro. Richard Descoings demande des explications, furieux qu’on ait blessé son petit Juan. «Branco a appelé la moitié de la République pour se plaindre d’être maltraité», assure un responsable de la scolarité de l’époque.

En 2011, il signait également une pétition sur le site de BHL aux côtés de Dray, Bergé, Delanoë, Encel, Goupil, Lang, Pelloux, Moix... contre les dirigeants de la Syrie.

Branco cherche activement une place en politique, peu importe l’étiquette. Il rejoint en donc les partisans de Hollande et approche Aurélie Filippetti, en charge du programme culturel.

Après la victoire, Filippetti, devenue ministre de la Culture, ne lui propose qu’un poste de chargé de mission. Grosse déception : « J’ai vécu un traumatisme très violent », confesse-t-il.

Filippetti témoigne : "Il a travaillé quelques mois avec moi. Il était jeune et recommandé par Richard Descoings, l’ancien directeur de Sciences Po. Ensuite, il a exigé d’être mon directeur de cabinet lorsque je suis devenue ministre, à 22 ans."

"Quand j’ai refusé,il a vrillé totalement,affirmant avoir enregistré nos conversations et surtout plaidant l’idée que j’avais sacrifié mes idéaux,et lui-même,pour devenir ministre. Il est dangereux,intelligent et habile. Il est à la fois mégalo,mythomane et très manipulateur"

Après cette première expérience politique, tout s'enchaîne très vite. Il travaille pendant un an au Quai d'Orsay comme collaborateur extérieur, "avec le conseiller spécial de Fabius sur les discours et les droits de l'homme."

Après Sciences-Po, Juan Branco intègre Normale Sup, obtient deux licences en droit et en finances, puis part enseigner un an à Yale en 2013, en tant que chercheur invité. 
Yale, l'école de la fameuse Skull & Bones !

« Juan Branco, chercheur Yale Law School », c’est ainsi qu’il signe, en août 2013, une tribune assassine contre François Hollande, à qui il avait écrit quelques mois plus tôt pour lui demander un poste !
Baltringue vous avez dit ?

https://twitter.com/LiNkTaReum/status/1399784317073698819?s=19