Au XIXème siècle la sélection de race s’intensifie et les premières races pures sont stabilisées, la population commence de quitter les campagnes pour trouver du travail en ville et emmène avec elle des lapins qui seront logés dans de cages au fond du jardin, ils servent a
à recycler les sous-produits alimentaire et du jardin en plus de l’apport alimentaire, le surplus de production est vendu a des marchands ainsi que les peaux ce qui améliore l’ordinaire (la chapellerie française utilise 15 millions de peaux de lapins par an).
L’élevage évolue peu jusqu’au milieux du XXème siècle, à ce moment-là entre les deux guerres, les premiers élevage professionnel de quelques centaines de mères sont monté, les écoles agricole commence a apprendre (principalement aux jeunes filles) les techniques d’élevage
, les USA créent le premier centre de recherche spécifique au recherche sur le lapin (1928-1965) qui définit les trois grand principe de l’élevage moderne de lapin de chair : les cages au fond grillagé pour limiter la coccidiose, l’alimentation granulé qui permet une ration
complète et évite le trie par les animaux, les races californien et néo-zélandais plus productives et pouvant être élevés sur grille. Pendant ce temps les clapiers en Europe évoluent aussi avec l’apparition des clapiers en plaques de béton coucou @papachasseur.
A la suite des Etats-Unis les centre de recherches français et européens e mettent également a étudié le lapin, les grandes étapes sont les suivantes
•1952 : introduction de la myxomatose en France et généralisation à toute l'Europe. La conséquence est une accélération de la
de la disparition des élevages familiaux et des petits élevages qui n'utilisent pas le vaccin efficace rapidement mis au point. Depuis cette date la myxomatose est entretenue là où existent des lapins sauvages (transmission par les insectes piqueurs à partir des porteurs sains).
Pour les éleveurs professionnels cet épisode n'est qu'une péripétie (vaccination efficace), mais pour les petits éleveurs et les chasseurs c'est une catastrophe. La disparition des élevages familiaux crée une demande plus forte pour des lapins produits dans des unités spécialisée
•au cours des années 1960 et début 1970 définition du type de grillage qui convient le mieux au sol des cages destinées aux lapins et adoption généralisée de l'élevage sur grillage. Les cages désormais entièrement grillagées sont placées dans des bâtiments qui doivent être
•fin des années 1960 : redécouverte des possibilités de fécondation post partum (immédiatement après la mise bas, comme dans la nature) et de la capacité des lapines à conduire simultanément une gestion et une lactation. Les éleveurs passent brutalement d'un sevrage à 6-8
semaines avec saillies après le sevrage, à des saillies post partum et un sevrage à 28 jours.
•fin des années 1960 - début des années 1970 en France puis en Espagne : début de la sélection de lignées spécialisées destinées à la production de lapins de chair par croisement systématique et utilisation d'un schéma génétique pyramidal où la sélection ne se fait plus dans
l'unité de production, mais dans des unités spécialisées.
•Courant des années 1970 et début des années 1980 : développement des élevages en batteries superposées sur 2, 3 voire 4 niveaux et plus. La justification était de valoriser au mieux le volume intérieur des bâtiments. Ce type d'installation est rapidement abandonné
l'élevage y étant trop mal maîtrisé (pénibilité du travail, surveillance difficile, ventilation, chauffage et éclairage corrects impossibles à assurer à tous les niveaux)
•au milieu des années 1970 démonstration du besoins en acides aminés indispensables et de la régulation énergétique de l'ingestion. Début de la formulation d'aliments granulés particuliers en fonction du stade de production des lapins aliments de reproduction, d'engraissement,.
•Au cours des années 1970, démonstration du mécanisme de formation des crottes dures et molles lors du fonctionnement de la caecotrophie (rôle du côlon, taille des particules, temps de séjour digestif, …), @ElVeider_FDV
point des départ des travaux permettant d'analyser correctement le rôle des fibres dans la santé digestive des lapins et de proposer le concept actuel de besoins en fibres.
•Synthèse par l'industrie pharmaceutique au début des années 1970 du premier analogue de Gn-RH permettant entre autres choses de faire ovuler les lapines lors de l'insémination artificielle sans provoquer d'accoutumance ni de phénomène immunitaire.
•Courant des années 1980, abandon progressif des saillies post partum remplacée par la pratique des saillies 8 à 10 jours après la mise bas et début de la conduite des lapines en groupes de reproduction permettant des adoptions et des égalisations de portées.
•Dans les années 1980 à la suite des premiers travaux allemands prouvant les possibilités d'utilisation des analogues de Gn-RH à long terme sans restriction, développement rapide de l'insémination artificielle dont la technique était connue depuis 20 ans , mais pour laquelle il
•Au cours des années 1990 généralisation de l'usage de l'IA dans les élevages européens de production, création de centres d'insémination artificielle en particulier en France et en Espagne et utilisation de plus en plus fréquente de la reproduction en bande unique : toutes les
lapines de l'élevage sont inséminées le même jour
•La conséquence de cette gestion de la reproduction en bande unique est que tous les lapins sont vendus à l'abattoir le même jour. . Ceci a entraîné une modification des relations entres éleveurs et abattoirs
puisqu'il doit y avoir une organisation permettent aux abattoirs de fonctionner en continu sur la semaine alors que chaque élevage ne fournit des lapins qu'une fois tous les 6 semaines en général.
•Dans les années 1990 l’apparition de l’entérocolite conduit a une meilleur connaissance de la digestion et de l’alimentation des lapins ce qui conduit a une réduction de la médication
•Les bâtiments évoluent notamment au niveau de la ventilation, de l’automatisation et de la
gestion de l'eau et des déjections.
•Des essais en bio sont menés en cages ou parc mais pour le moment très peu voir pas d’élevage professionnel ne sont en production
actuellement la filière lapin travail sur son évolution (cage bien être, parcs, élevage au sol, plein-air, bio) mais les solutions ne sont pas évidentes a trouver, demande du temps et des investissements. en parallèle le lapin de compagnie présent depuis l'antiquité prend plus
place dans nos sociétés.
voila c'est tout pour cette semaine, la prochaine fois on verra la place du lapin dans notre culture.
Vu l'incompréhension sur l'usage des antibiotiques que suscite le reportage d'Hugo Clement il me semble important d'expliquer comment se fait la prise de décision amenant a un traitement en élevage et quelle mesures sont prises ensuite, pour cela je vais partir du dernier
traitement effectué chez moi.
En élevage de lapins il y a des journées intense comme l'IA, les mise-bas ou la vente, le reste du temps on surveille l'état sanitaire.
Sur un élevage cunicole la mortalité normal se situe entre 15 et 20% en fonction des saisons sur l'ensemble de la
Bande soit de la naissance a la vente, la plus grosse partie de la mortalité a lieu entre la mise bas et le sevrage, pour les mères la mortalité est plus faible est a lieu au moment de la mise-bas et peu après l'IA principalement, sur la plateforme de finition il y a souvent un
twitter.com/hugoclement/st… le journaliste @hugoclement a fait un reportage avec un éleveur de lapins qui déclare que les lapins sont fragiles et qu'ils sont en permanence sous traitement antibiotique pour les protéger des microbes, je vais essayer de revenir sur cette affirmation
un microbe c'est quoi ? Si on suit la définition de wikipédia ce sont des organismes unicellulaires capable de se reproduire seul, dans le langage courant c'est l'ensemble de ce qui nous rend malade les virus et les bactéries, après 3 an de COVID il est
assez évident pour tout le monde qu'on ne donne pas d'antibiotique pour soigner un virus, pour lutter contre on utilise les vaccins, en lapins il y a deux vaccins, contre la mixomatose et contre la VHD et son variant.
Comment ça ce passe pour les antibiotiques en élevage ?
Question a @B_Rouille_Idele@Franc_Aller@AEffondrement@Cetho_line et tout ceux que ça intéresse, pourquoi quand on parle émissions de ges de l'élevage ne parle t'on pas de l'ensemble de la biomasse vu que si on enlève les vaches d'un côté ça va être compensée par des animaux
sauvage de l'autre ? Autres questions pourquoi les émissions liées aux fumier sont elles imputées a l'élevage vu que ça sert à faire pousser les cultures ?