La deuxième partie de notre série les Autoritaires est en approche, nous sommes dans notre dernière ligne "droite" :
J’ai évité de donner des news ces derniers temps, car je ne voulais pas reprendre la parole les mains vides. Je suis désolé que cette partie ait tardé à sortir, dans mon planning initial je l’avais prévu pour fin mars, dans ces eaux-là.
Mais, en + du confinement, quelque chose dans ma vie a bouleversé ce programme et j’ai dû ralentir quelque peu ma cadence de travail pendant un temps. J’aurais à vous expliquer tout cela dans les prochains mois, mais pas maintenant.
Pour l’heure, nous sommes en route vers cette seconde partie: l’échelle du Fascisme (j’espère que Youtube, rien que par le titre, enlèvera toutes pubs de cette vidéo ; de toute façon elle sera aussi dispo sur Peertube et Vimeo, garanti sans pub). skeptikon.fr/videos/watch/2…
Je me désole de voir que cette série est tristement d’actualité, et j’espère qu’elle permettra d’apporter davantage de grilles de lecture pour mieux saisir l’ambiance actuelle, et surtout pour hacker ces attitudes et comportements autoritaires.
Car c’est bien là sa finalité: comprendre l’autoritarisme afin de pouvoir lui opposer son contraire, c’est-à-dire des attitudes et comportements mus par l’autodétermination. Viciss aura l’occasion de vous en reparler très bientôt.
Quant à moi, j’ai encore du travail pour finaliser cette épisode plus dense que le premier. Par souci d’organisation, j’ai décidé de mettre en suspens quelques semaines nos lives sur Twitch, mais nous y reviendrons tout de suite après la publication de la vidéo.
Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans certains discours qui se plaignent des œuvres LGBTQIA+. L'un des "arguments" que j'entends en ce moment :
"c'est du forcing, n'étant pas LGBT+ j'ai l'impression d'être éjecté, ça ne me parle pas".
Si on va par là, la logique
voudrait que quand on est LGBTQIA+ on ne devrait pas pouvoir être capable d'apprécier une œuvre avec des perso cis hétéro (soit la quasi totalité des œuvres), qu'on peinerait à être en empathie avec eux, et on pourrait les mettre face à leur propre discours qui se retourne
vite contre eux : "si c'est si difficile pour toi de te sentir investi avec des perso LGBTQIA+, tu pourrais au moins admettre qu'en ce cas il en serait de même pour des personnes LGBTQIA+ avec des perso cis hétéro; d'où la nécessité... de plus de diversité, non?"
Des semaines que les médias mainstream ont complétement inverser la réalité, faisant quasiment de la gauche le terreau de l'antisémitisme, et laissant l'ext.droite, antisémitique dans chacune de ses fibres, filer sur voie express vers le pouvoir.
Les préjugés antisémites et leur conséquence dans les attitudes et comportements (=discrimination) se retrouvent partout, à gauche et à droite.
Par contre, là où les préjugés deviendront forts et où on retrouvera des politiques antisémites effectives, directes ou indirectes,
ce sera toujours du côté des partis/idéologies d'extrême droite. Il n'y a aucune comparaison possible à ce niveau.
Nous en avons parlé à propos de la personnalité autoritaire, dans ces articles de @HViciss hacking-social.com/2017/01/23/f2-…
J'ai enseigné dans un lycée où on devait faire lever les élèves dès qu'un adulte entrait dans la salle.
Je n'ai jamais appliqué cela.
Au début, les élèves se levaient quand je rentrais, conditionnés à le faire.
Quand certains mettaient + de tps à se lever, je ne disais rien.
Petit à petit, sans dire quoique ce soit, ils ont compris que je n'avais aucune attente à ce niveau.
Ils ont cessé de se lever me concernant, plus simple pour eux.
Ils continuaient à se lever quand d'autres adultes entraient dans la salle par peur d'être rouspétés par eux.
Je n'ai jamais eu de problèmes par rapport à un "manque de respect" à ce niveau.
Au contraire, ce contrat implicite entre nous a allégé beaucoup de choses: on se disait bonjour, on se parlait, les choses étaient plus apaisées, la confiance était réciproque.
L'APA, la plus grande association de praticiens en psycho au monde, vient de mettre à jour sa position concernant les transitions, positions qui s'appuient sur les données scientifiques disponibles à ce jour.
Je vous résume le document 🔽
[D'ailleurs, il est dispo ici si vous voulez le consulter par vous-mêmes, y'a toutes les réfs dedans : ]apa.org/about/policy/t…
Elle affirme son soutien pour "l'accès sans entrave aux soins de santé et aux soins cliniques fondés sur des données probantes pour les enfants, les adolescents et les adultes transgenres, de diverses identités de genre et non binaires"
Imaginez:
Une personne qui est importante pour vous, bien plus forte que vous (physiquement), que vous trouvez impressionnante, avec qui vous vivez quotidiennement, et dont vous dépendez, vous frappe dès qu'elle estime cela nécessaire, qu'elle dit faire cela pour votre bien.
Vous ne pouvez pas vous défendre, le rapport de force est complétement asymétrique; vous ne pouvez pas fuir, vous vivez chez cette personne, vous n'avez aucune autre alternative.
Et cela se reproduit fréquemment, vous obligeant à vous écraser, à ne plus rien dire, à intérioriser.
Imaginez cette situation pendant, disons, une douzaine d'année minimum, sans possibilité d'y mettre fin.
2 questions: 1. Comment pourriez-vous vivre cela? Estimez-vous cela normal? 2. Comment considérez-vous cette personne qui frappe en estimant que c'est nécessaire pour vous?
On peut déjà par aller voir les études chez nos pays voisins où le port de l'uniforme est présent. Que nous apprennent ils? 1. Cela ne gomme pas les différences sociales, elle peut même les accroître [Reidy 2021].
Par ex en Ecosse, le coût moyen des uniformes est de 337£/ans alors que les aides pour les familles les plus précaires ne dépassent pas les 150£/ans.
Conséquence: les +pauvres ont des vêtements d'occasion clairement visible à l'école, et sont ainsi davantage stigmatisés.
2. L’uniforme ne renforce pas le sentiment d’appartenance scolaire, au contraire il peut le diminuer contrairement à ce que pense les partisans de l'uniforme [Gentile & Imberman 2011 ; Ansari & Coll. 2022]