Avec elle, comme à chacun des décès d’unE militantE handicapéE, c’est une partie de notre histoire collective qui disparaît. Une mémoire collective si difficile à reconstituer, à faire vivre et à préserver.
J’espère qu’elle aura pu voir, ces dernières années, un début de reconnaissance du travail qu’elle a accompli dans les années 70, avec d’autres militants handicapés, à travers le Comité de luttes des handicapés qu’elle a cofondé et leur journal « Handicapés méchants. »
Il prétend faire une analyse équilibrée mais la réalité est que tout est traité du point de vue des enseignants dépassés sans se préoccuper sérieusement de l’intérêt des enfants handicapés, évoqué seulement pour justifier leur discours.
Le plus ahurissant est la façon dont les enfants handicapés sont stigmatisés. Ces sont les enfants présentés comme « perturbateurs » à gd renfort d’exemple voyeuristes, bestialisant et inutiles (dès l’intro, on a bien compris la souffrance des enseignants, pas besoin d’insister)
1- La majorité des personnes euthanasiées au Canada étaient en situation de handicap ?
On l'a déjà dit, en utilisant l'imprécision du Figaro, on déplace la question centrale (malin).
La question n'est pas est-ce que les personnes handicapées sont majoritaires à faire appel au suicide assisté/euthanasie mais est-ce qu'elles sont concernées par l'application de loi ?
Vendredi sera voté par le Parlement du Royaume-Uni un projet de loi identique à celui qui reviendra en janvier devant l'Assemblée Nationale en France, et ayant pour but de légaliser "l'aide active à mourir."
De nombreux militants handicapés au R.U s'opposent à ce projet de loi, notamment via la campagne #AssistUsToLive (Aidez-vous à vivre) sur les réseaux sociaux, que je vous encourage vivement à suivre et soutenir.
En 2015, les opposants de "l'aide active à mourir" avaient déjà réussi à faire échouer un projet similaire.
Les activistes handicapés avaient alors lancé la campagne #NotDeadYet (Pas encore morts) pour se mobiliser.
#Handicap Le jour où un ou des journalistes s'intéresseront -sérieusement- aux institutions médico-sociales, les news seront tout aussi fracassantes : les personnes handicapées sont maltraitées exactement de la même façon dans ces structures.
Encore une fois, le problème ce n'est pas seulement la privatisation (même si cela contribue évidemment aux abus) mais le fonctionnement même de ce type de structure.
Que ce soit des pers âgées, des pers handicapées, des enfants (y compris les enfants placés) à chaque fois ce sont les mêmes recettes qui donnent les mêmes résultats.