Jean-Paul Huchon appelle à voter Valérie Pécresse. On s'en carre d'une force, dira la majorité d'entre vous, qui a même oublié de qui il s'agit. Et c'est dommage. D'oublier. Alors pour honorer ce traître récidiviste, ces quelques pages extraites d'un fort éclairant ouvrage...
Dans lequel Huchon n’a pas assez de deux pages à sa gloire ( on parle quand même d’un mec qui menace les flics pendant sa convocation en mode je vous écraserai j’ai le bras long)…
Le plus surprenant n'est pas que Jean-Paul Huchon vote Valérie Pécresse. Le plus surprenant est que ce type n'ait pas été déchu de ses droits civiques
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Ce qui se joue en direct devant nos yeux à la mort de Frédéric Mitterrand, touriste sexuel pédocriminel, est un remake sidérant de l'affaire Matzneff. Alors même qu'après Vanessa Springora, Camille Kouchner, Judith Godrèche, et bcp d'autres, on pouvait espérer naïvement que "rien
ne serait plus comme avant", on voit se succéder les hagiographies larmoyantes à "un homme de culture iconoclaste, inclassable" etc etc etc Les mêmes Usual Suspects du même clergé médiatique et culturel français sont aux manoeuvres. Alors même qu'ils et elles font semblant
d'avoir été bouleversés et éclairés par #Metoo , par la dénonciation de systèmes de prédation avérés, ils ne peuvent s'empêcher de venir saluer et pleurer, sans un mot pour ses victimes, un des leurs. Comme le dit très bien un twitto:
En 2007, j’ai publié aux éditions Privé Michel-Lafon, sous la direction éditoriale de @guybirenbaum, LES FOSSOYEURS, un livre qui décryptait l’état du système de santé français, en nommant clairement les responsables politiques et syndicaux qui l’avaient amené au bord du gouffre
Près de vingt ans plus tard, comme c’était hélas prévisible à l’époque, l’accès aux soins s’est effondré et les mêmes politiques malfaisantes, les mêmes clichés sans cesse rabâchés, les mêmes responsables intéressés, nous enfoncent chaque jour un peu plus.
J’ai donc décidé de republier sur mon blog, gratuitement, chapitre après chapitre, l’intégralité du livre, avec quelques actualisations pour prendre en compte ce qui s’est passé entre temps. christian-lehmann.org/les-fossoyeurs
Ma génération, celle d'avant Internet, n'a cessé de se poser la question: comment cela avait-il été possible? Qu'est-ce qu'on savait à l'époque? En France? En Allemagne? Comment avait-on laissé faire?
Et on parle en France d'une population sous occupation, en danger permanent. En Allemagne d'une population sous le joug du nazisme. Alors dans ma génération, celle d'après, on se posait des questions: que savait-on à l'époque, qu'avait-on su? Des gens de la génération de mes
grands-parents avaient vu les rafles, le grand-père de ma femme avait caché à Paris une famille entière de juifs dont le père travaillait pour lui, tout en ayant bien conscience du risque qu'il faisait courir à sa propre famille. Mais l'idée générale c'est que peu savaient.
Je reviens sur cette démonstration tentée par Céline Pina sur l'humanité et l'inhumanité. "Politologue et journaliste à Causeur", ce pourrait être la fin de la blague, mais on ne va pas s'arrêter là parce que le caractère profondément ignoble de cette diarrhée verbale déguisée en
cours de philosophie humaniste mérite qu'on s'y attarde. En gros, Pina nous explique qu'il y a une différence entre l'enfant qui prend une bombe sur la gueule en "dommage collatéral" et l'enfant qui voit des hommes, face à lui, qui lui veulent du mal, à lui et à sa famille, et
torturent et tuent. Pour Pina, le premier enfant mourra mais, rassurons nous, n'aura pas l'impression qu'en face de lui l'humanité a trahi tout ce qu'il était en droit d'attendre. Dans le second cas, l'enfant part en emportant une image d'inhumanité, d'atrocité et de mépris de ce
Je ne suis pas addictologue mais comme tous les généralistes j’ai accompagné des patients qui désiraient cesser de fumer. Au fil des ans sont apparus des « aides »: les substituts à la nicotine, des médicaments, dont le Zyban, et la vapoteuse.
Je commence par les médicaments. Le Zyban était un amphétaminique caché. C’est a dire que le labo a meme réussi à faire renommer la dénomination commune internationale du produit pour en cacher le caractère d’amphétamine à tt le monde: public, médias, ceux des soignants qui ne
Lisent pas la presse indépendante comme @RevuePrescrire . Je me souviens d’une double page dithyrambique ds @libe , la journaliste ayant été gentiment démarchée par le labo qui généreux mécène lui en avait filé. ( Sackler au petit pied)