J'ai vu passer des comparaison de cartes entre le revenu médian et le % de vaccinés mais il faut garder en terme qu'une corrélation n'est pas forcément causalité
Exemple très courant entre la corrélation entre les coups de soleil et les ventes de glace l'été pour illustrer ça
Pour faire de l'inférence causale en étude observationnelle, Pearl a proposé d'utiliser des diagrammes acyclique orienté("DAG"). Il s’agit d’un graphique où les variables (= points) et où les relations entre les variables seront représentées par des flèches à une pointe
On peut avoir différentes manières de voir la causalité entre X et Y
Dans l'exemple 1, la variable Z est un médiateur
Dans l'exemple 2, la variable Z est un facteur de confusion qui influe X et Y. Il faudra "ajuster" prendre en compte ce facteur
Une enquête française entre le 22 juin 2020 et le 3 juillet représentative, ils évaluent et séparent l'hésitation vaccinale et le refus complet des vaccins contre la COVID-19
Si le vaccin est fabriqué en Europe avec une efficacité élevée et si le risque d'effet indésirable est de 1 pour 100 000 au lieu de 1/10 000, il a plus de chance d'être accepté
On voit que pour l'âge on a une relation en U inversé
Les prédicteurs de l'hésitation vaccinale et du refus de se faire vacciner dans le modèle multivarié (qui prend en compte pleins de variables) étaient : l'âge, être une femme, un niveau d'éducation plus bas
Ceux qui suivaient moins les recommandations vaccinales pour d'autres maladies, ne pas avoir d'hypertension
A la différence du refus complet, l'hésitation vaccinale n'était pas associée avec la perception de la sévérité du COVID-19 si infecté
Cette hésitation vaccinale diminuait avec le fait de travailler (vs au chômage), le fait de connaître quelqu'un qui a eu le covid19
Pour la lecture de la table, un OR <1 signifie que l'hésitation vaccinale diminue avec le facteur associé
Pour le refus complet du vaccin, on avait un fort effet du niveau d'éducation et d'adhérence aux autres vaccins. Une des limites de l'étude est que les données datent de l'été 2020 où on n'avait moins d'information sur les vaccins qui n'étaient pas encore disponibles
Ici une étude mexicaine plus récente chez femmes atteintes de cancer du sein (faite en Mars 2021) qui montre que l'hésitation vaccinale est associée au niveau d'éducation (mais pas au revenu), aux comorbidités, le fait d'être vacciné contre la grippe l'année passée
L'âge était associée à l'hésitation vaccinale uniquement en analyse univariée (modèle qui ne prend en compte que l'âge) mais en analyse multivariée : plus d'effet. La figure précédente représente les analyses univariées
Si tu cherches des informations fiables sur les études scientifiques sur l'acétamipride et les néonicotinoïdes, retrouve mon gros travail de synthèse sur mon compte insta :
Malheureusement on n'a très peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride (pas de données ne veut pas dire qu'il n'y a rien à voir)
Les principales préoccupations sont la neurotoxicité développementale et l'écotoxicité, pas le risque de cancer
Les études in vivo présentent trop d’incertitudes méthodologiques pour être utilisées dans l’évaluation du danger
L’étude de Loser et al. (2021) fournit un signal mécanistique plausible mais ne permet pas à elle seule de conclure à un effet de neurotoxicité développemental avéré
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile