La mobilisation n'a pas faibli ce samedi à Nantes contre le pass sanitaire. Malgré la chaleur et la période, ce sont à nouveau près de 10 000 personnes qui ont longuement défilé dans les rues du centre-ville pour le cinquième samedi consécutif.
Après un traditionnel passage devant le CHU, le cortège s'est écarté des parcours habituels en s'engouffrant dans les ruelles de Bouffay, louvoyant entre des terrasses largement désertées : rares sont celles et ceux qui ont la possibilité ou la volonté de montrer leur pass.
Le cortège s'est ensuite engagé en direction du château, où le Voyage à Nantes a installé un point de contrôle des #PassSanitaire. Malheureusement les grilles sont refermées de justesse devant les manifestant-es, sous les regards ahuris des touristes.
Cette semaine encore l'extrême-droite était quasiment absente, les slogans résonnant parmi les manifestant-es revendiquaient des moyens pour la santé, la fin du pass sanitaire et le rejet du fascisme.
On note également une large diminution des slogans anti-vaccins, le mot d'ordre partagé par tou-te-s est bien celui du refus du pass sanitaire.
On peut cependant regretter qu'un homme se baladant autour de la manifestation avec une pancarte «vaccinez-vous» se soit fait courser et arracher sa pancarte, certain-es semblent plus zélé-es à virer des personnes isolées incitant à la vaccination que
l'extrême-droite qui attaque les cortèges et propage un discours de haine...
Après 2h30 de défilé dans les rues commerçantes – d'ordinaire inaccessibles – et un tour dans le passage Pommeraye, le cortège s'est finalement arrêté Place Royale où un apéro et un repas se sont déployés.
Le Collectif Nantais pour l'Autonomie des Luttes prend la parole pour annoncer sa création et sa volonté de faire monter en puissance le mouvement dans les semaines à venir en créant des espaces de rencontres et d'organisation qui font pour l'instant cruellement défaut.
La proposition est accueillie par des applaudissements, nous verrons donc si elle se concrétisera dans les temps à venir...
Une mobilisation aussi massive, digne des plus grandes mobilisations sociales, en plein cœur du mois d’août est tout simplement inédite. La rentrée sera-t-elle, cette fois ci, vraiment chaude ?
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📸 : NR, @MarionLpz et Thomas Streetphotos
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Pour réaliser à quel point BFM fait campagne pour l'extrême droite, imaginez un reportage : "violence patronale, précarité, racisme et répression, la France Insoumise va-t-elle triompher aux élections ?" avec des images de meetings de gauche.
Et bien sur, tout cela serait accompagné quotidiennement de reportages sur la pauvreté, les méga-profits, les patrons fraudeurs, les luttes sociales.
Et de débats en plateau avec comme sujet : "faut-il taxer les riches ?" ou "sommes nous dans un Etat policier ?"
Et le tout avec uniquement des invités de gauche, allant de l'anarchisme à Attac, discutant entre eux, et parfois un petit invité médiocre de droite qui se fait couper la parole, pour la "pluralité".
Voilà, BFM, c'est ça, mais totalement inversé, toute l'année, tous les jours.
Sur BFM, en direct, une militante néo-fasciste et aujourd'hui youtubeuse de la sphère masculiniste est invitée pour parler de violences sexuelles.
Elle déclare à l'antenne : "Le principal danger pour les femmes en France sont les hommes africains"
Encore plus grave, elle est présentée comme "influenceuse", sans aucune mention de son engagement chez Zemmour, et auparavant au sein d'un groupe d'extrême droite dissout. Elle n'a aucun mandat, en dehors de son racisme.
la propagande fasciste est quotidienne sur cette chaine.
D'escufon s'est reconvertie dans le business florissant de la misogynie et de la défense d'agresseurs sexuels (le dernier en date : Beigbeder).
Voilà qui BFM choisit d'inviter en direct, en plateau, sous le titre "d'influenceuse" pour parler de féminisme.
Vous avez encore un doute sur le fait que les médias, y compris le service public, sont totalement imprégnés par les idées d'extrême droite ?
Très bien, une étude de cas avec cet article dont l'orientation est absolument évidente. ⬇️
Il faut lire attentivement. Chaque mot est important.
France Info ne parle pas "d'attaque", ni "d'émeute raciste" ou "de raid néo-nazi". Non : des "personnes" sont venues "manifester".
Deuxième mensonge dans la même phrase : le slogan "justice pour Thomas". En réalité ...
Le groupe d'assaillants chantait "La France aux français" et "Islam hors d'Europe". Loin d'un quelconque hommage.
Pourquoi mentir ? Pour humaniser l'extrême droite. En réalité, les victimes, ce sont les néo-nazis qui ont débarqué dans la cité. Ils venaient juste "manifester".
1er mensonge : peut-on prôner la "tolérance" et "l'amour" sur le cadavre de milliers de civils dont 5000 enfants ?
Cette opération recycle le mythe colonial : l'armée impériale massacre les indigènes, mais au nom de "valeurs libératrices".
La France a fait ça pendant longtemps.
2ème mensonge : cette opposition entre les "obscurantistes du Hamas" et la "démocratie éclairée et progressiste" d'Israël n'existe plus depuis longtemps.
Actuellement au pouvoir en Israël, une extrême droite raciste, militariste ... et violemment homophobe.
Suite à ces actes, Gérald Darmanin a publiquement mis en cause "une forme d'ultra-gauche" et "d'islam radical" ce mercredi.
Ses services sont pourtant parfaitement au courant de l'arrestation des tagueurs moldaves il y a 5 jours. De qui se moque-t-on ?
Curieuse époque ...
Erratum : si la région historique de Moldavie s'étend majoritairement en Roumanie et en Ukraine, il y a bien une République indépendante de Moldavie depuis la fin du bloc de l'Est, qui regroupe une moitié de la population moldave.
Un phénomène très grave dont on ne parle pas assez : le révisionnisme voire le négationnisme de la Shoah propagé par les autorités israéliennes elles mêmes.
On entend sans cesse depuis le 7 octobre que le Hamas serait l'équivalent du nazisme, voire même "pire" que les nazis.
Il serait donc légitime de bombarder massivement Gaza, comme l'ont été les villes allemandes à la fin de la guerre.
Les pro-israël utilisent souvent la comparaison avec Dresde, ville allemande quasiment rasée par les alliés.
Si les palestiniens sont nazis, on peut faire pareil.
D'abord, les bombardements massifs de civils il y a 80 ans, au Japon, en Allemagne comme ailleurs étaient déjà des crimes de guerre injustifiables. De même que les massacres et viols de masse à Berlin.
Et que reproduire cela en 2023 est tout aussi injustifiable.