1/ Dans une analyse 🇬🇧 du 8 décembre 2020 au 4 juillet 2021, la vaccination complète diminuait de moitié le risque d'avoir un COVID-19 LONG, d'hospitalisation mais on avait plus d'infections asymptomatiques par rapport aux-non vaccinés
Ici ces graphiques montrent la même chose mais selon deux classes d'âge
L'analyse portait sur 0,5% d'utilisateurs d'une application sur 1 240 009 utilisateurs qui ont été infectés après 1 dose de vaccin et 0,2% d'utilisateurs infectés après 2 doses
2/ Chez des professionnels de santé, on voit que l'efficacité des vaccins à ARNm contre l'infection symptomatique est passée de 93,9% en Mars 2021 à 65,5% en Juillet
Chez les personnes infectées en Juillets (Delta) et vaccinées en Janvier/Février 2021 ont été infectés dans un proportion de 6,7 pour 1000 personnes
Ceux qui étaient vaccinées en Mars-Mai 2021 : infection de 3,7 pour 1000 personnes
Chez les non-vaccinés : 16,4 pour 1000 !
Ca laisse penser qu'on a une baisse de la protection contre l'infection au cours du temps + arrivée de Delta + disparition de l'obligation du port du masque = plus de risque d'exposition communautaire
3/ Préprint sur Alpha et Gamma : la vaccination a permis de réduire la durée d'infectiosité, de diminuer la durée des symptômes et d'empêcher la dissémination du virus dans tout l'organisme
4/ Ajouter du baricitinib à la déxaméthasone permet de réduire la mortalité chez des sujets hospitalisés (essai randomisé contrôlé en double aveugle)
5/ Préprint en Israël : la 3è dose était associée à une réduction du rapport de chance d'être positif à un test PCR de 48-68% après 7-13j après la 3è dose et de 70-84% 14-20j plus tard
Sur l'acétamipride, pourquoi tout le monde parle de risque de cancers ?!
Les principaux risques d'après les données scientifiques sont la neurotoxicité développementale (DNT, voir l'image dans une étude in vitro) ou des effets endocriniens
Je vais commenter des études
L’acétamipride active les récepteurs nicotiniques (nAChR) à partir de 1 μM en in vitro. Cette activation est suivie d’une désensibilisation rapide, ce qui perturbe la signalisation neuronale => Effet considéré comme un mécanisme plausible de DNT
Il y a peu d'études chez l'humain sur l'acétamipride
Le métabolite IM-2-1 est associé à une réduction du taux de testostérone chez hommes et femmes. Cela suggère un effet endocrinien potentiel, mais causalité non établie (étude transversale n=2014)
Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS