Des explications concernant #balancetonbar depuis Bruxelles.
Il y a un mois de ça, on apprend qu'un serveur a fait l'objet de 17 plaintes pour viol. Depuis son bar, il droguait ses victimes (un public étudiant).
Réaction de son patron ? Le changer d'établissement.
De là, dans un pays qui va traditionnellement moins dans la rue que nous autres en France, des milliers de femmes ont pris les rues de Bruxelles pour exprimer leur rage et exiger justice. Ce qui s'est passé est d'une force incroyable,à la hauteur de l'inacceptable. #balancetonbar
Un hashtag (#balancetonbar) se lance au même moment, puis une page (instagram.com/balancetonbar) récolte des centaines de témoignages sur les bars/boîte de la ville, faisant état d'une situation dramatique, avec un usage récurrent de la drogue pour violer en masse.
Depuis, et c'est assez historique pour le souligner, les collectifs et activistes féministes de Bruxelles ont décidé, au-delà de toutes divergences, de se réunir pour lutter ensemble contre cette urgence absolue. On a peur pour nos soeurs. PAS UNE DE PLUS. #balancetonbar
On a donc convergé pour créer l'UFIA, qui nous rassemble et nous fait parler d'une seule voix, une necessité face à cette situation intenable. Et on va tout casser, tout simplement parce qu'on n'a aucun autre choix que foncer et rugir et ne jamais se reposer. #balancetonbar
La suite ? C'est ce vendredi 12 novembre : boycott total des bars et boîtes de nuit de Bruxelles, et rdv place Albertine à 20h, pour montrer ensemble notre refus de continuer à voir nos soeurs droguées et violées dans ces lieux qui préfèrent fermer les yeux.
RT SVP #balancetonbar
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Au Commissariat Central de @montpellier_, on demande aux victimes de viol si elles ont joui.
Au Commissariat Central de @montpellier_, on explique aux victimes de viol qu'une personne qui a bu est forcément consentante.
Au Commissariat Central de @montpellier_, on refuse de recevoir des victimes de viol en raison de leur tenue. On les recale, malgré leur visage tuméfié, en leur riant au nez.