Je sais que c’est «tendance» en ce jour. Mais j’ai toujours adoré cette femme. Alors j’ai pris quelques minutes pour aller voir les livres de ou sur Joséphine Baker conservés dans les collections d’histoire. Et oui, en histoire :) florilège ⤵️
À Saint-Louis…
Dans les Mémoires, dessins de Paul Colin, édition de 1927. (oui c’est tôt pour des Mémoires)
Enfance…
À l’époque de la «Revue Nègre»
Dans les Voyages et aventures de Joséphine Baker, 1932
Pour la petite histoire, les plus anciens livres sur Joséphine sont classés en « biographies américaines»…
Elle aura énormément inspiré les artistes…
En version glamour…
Ou telle qu’elle a vécu dans les fantasmes parisiens…
Music-hall
J’adore cette photo !
Après 1945, Joséphine change de cote. Premier hommage de la Bibliothèque nationale, elle rejoint les biographies françaises !
La guerre secrète de Joséphine Baker, 1949.
De nombreux ouvrages lui sont consacrés ensuite…
Avec ses chiens, ou dans des oeuvres de charité…
Ou bien sûr avec la tribu arc-en-ciel
Joséphine années 1920…
Jusqu’aux Droits civiques.
Un immense merci, Madame.
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Au fil des collections… un petit détour par la Sublime Porte ? Un album grand in folio sur la Turquie Ottomane, par Camille Rogier, 1854. Scènes de la vie quotidienne principalement à Istambul, toujours ce goût de l’Orient…⤵️
Mais que diable allait-il faire dans cette galère… Le vénérable Dom Augustin Calmet, abbé de Senones, grand historien de la Lorraine, commentateur de la Bible… et dissertant sur les esprits et les vampires ? Morceaux choisis à lire ! ⤵️
Sorcières et sorciers. Troisième volet.
Si la chasse aux sorcières s’arrête dans les années 1520, elle reprend de plus belle à partir des années 1560. Mais cette fois, on trouve des opposants, comme Jean Wier, un médecin ⤵️
Wier attaque le Marteau des Sorcières dans son ouvrage De Praestigiis daemonum, des illusions du diable. S’il existe des démons, les sorcières n’en sont pas complices, mais victimes…
Wier croit tellement en l’existence des forces du mal qu’il réalise un peu plus tard la Pseudomonarchia Daemonum (1577)
Sorciers et sorcières, suite. Le Marteau des sorcières ne sort pas de nulle part… Il faut remonter au XIVe siècle pour en trouver les prémices… Bernard Gui rédige le premier manuel d’inquisition, la Practica inquisitionis, curieusement pas éditée avant la fin du XIXe siècle..⤵️
Mais c’est surtout le manuel suivant, de Nicolas Eymerich, qui aura une importance cruciale . Voici le Directorium Inquisitorum. Ici dans une édition du XVIe siècle, à la reliure bien fatiguée…
Édition romaine de 1587 en impression rouge et noire, provenant du château de Fontainebleau.