C’est Noël puisque j’ai enfin pu me procurer ce bouquin si bien titré qui était déjà en rupture éditeur deux jours après sa sortie.
Je vous propose de lister sous ce tweet les principales révélations.
Ça risque d’être long. C’est assez énervant à lire donc je fais des pauses 😉
Dès la préface, ça commence sec puisqu’on y apprend que Macron a fait passer des consignes pour que personne chez LREM ne parle à Lhomme et Davet, ce qui n’est pas très grave puisqu’ils racontent tous les mêmes mensonges…
En guise de prologue, Moscovici défonce Macron. En résumé, il n’a pas de charisme ni une intelligence brillante, ce qui sort du lot, c’est qu’il est hyper mal élevé, pas fiable, qu’il s’accapare les gens et que tout doit tourner autour de lui. Et surtout, il est faux.
Ensuite, Mosco raconte comment Macron a niqué Hollande.
Là encore, rien de brillant. Il a juste préparé son coup depuis le début et menti avec un aplomb déconcertant à Flamby qui a fait semblant de le croire.
Zéro scrupule. Zéro affect. Clinique. Le portrait-robot du psychopathe.
Il parle de Valls, aussi, vite fait, mais comme tout le monde s’en fout je vous en fais grâce.
Ensuite, il raconte qu’alors qu’il ne comprend absolument rien au peuple, Narcisse vise un régime populiste où il vide les pouvoirs intermédiaires en mettant des abrutis courtisans à l’Assemblée, les Playmobil, pour établir un lien direct avec la plèbe.
Ça ne marche pas très bien, notamment parce qu’il ne s’entoure que de jeunes bourges parisiens cyniques et ambitieux qui se ressemblent tous et s’imaginent que les Français, c’est la troupe du Splendid dans les bronzés.
Les Attal, Griveaux, Emelien, Denormandie…
Enfin, Mosco nous raconte comment Néron a essayé de le draguer en lui demandant des conseils sans les écouter et redit qu’il a une capacité de comprenette et une culture limitées qu’il compense par un sentiment de supériorité pathologique et une énergie de possédé.
Peu après, il a appelé les auteurs pour essayer de revenir sur ses confessions.
Macron n’avait pas aimé.
C’est tout pour Mosco.
C’est le point de départ.
En passant, le traitre c’est avant qu’il soit élu, le néant, c’est après.
On attaque le traitre…
De sa jeunesse sur laquelle il entretient le flou en mentant à l’occasion (il s’est inventé un marathon, par exemple), on retiendra qu’il a une capacité hors-norme à séduire les personnes âgées de pouvoir qu’il utilise ensuite. Ça fonctionne fort bien avec Attali, notamment.
Attali, on est au courant que c’est lui qui a fait rentrer le ver dans la pomme. Il le fait rentrer à l’Élysée comme conseiller où Macron s’impatiente comme un poulain sous coke à l’écurie et fait le forcing auprès de Hollande pour qu’il le nomme ministre.
Ce qui est rigolo, c’est qu’il a même proposé Macron comme 1er ministre, ce qui rétrospectivement aurait été formidable puisque ça l’aurait grillé. Hollande a refusé, pas parce que c’est un gros con de droite (au final, il a mis Valls) mais parce qu’il le trouvait trop jeune.
Pour résumer, tout au long du quinquennat Hollande, Attali a fait du forcing à François pour faire la pub de Manu. Il était in love.
Ça a failli mal tourner vu qu’en 2016, il a dit à la téloche que Macron c’était du vent (bien vu l’aveugle)
Narcisse a fait une colère.
Depuis, le Nostradamus du cimetière des éléphants ne le critique plus jamais, de peur que Manu lui fasse la gueule et bloque son 06.
On est en CM2…
Soit dit en passant, c’est aussi à cause d’Attali qu’on a eu droit au dalmatien du Havre à Matignon.
Un homme droit, heu… de droite.
Autre petit détail qui en dit long, en prenant ses fonctions de conseiller à l’Elysée, Macron envoie un mail à ses collègues de la banque Rotschild en terminant par «Je ne serai pas loin»
Tu m’étonnes…
C’est aussi grâce à Attali qu’il rencontre le président de Nestlé qui le rend millionnaire en lui confiant un deal énorme avec Pfizer parce qu’il l’aime bien. C’est là que naît sa réputation (usurpée) de Mozart de la finance. Rien de génial sinon sa capacité à séduire les vieux.
Pour résumer, il passe un temps fou à dîner chez tous ceux qui comptent. Il joue aussi un rôle de cheval de Troie dans le rachat du Monde en jouant contre Niel/Pigasse/Bergé pour Alain Minc qui soutient les concurrents par l’intermédiaire de généreux conseils à la SDR du journal.
En gros, il passe son temps à jouer double jeu en souriant à tout le monde et ment quand il se fait griller, comme le raconte cet article de @streetpress qui relate la scène ridicule où il est démasqué par les journalistes du monde en sortant de chez Minc. streetpress.com/sujet/14867231…
Il rejoint alors la campagne d’Hollande, ce qui surprend parce qu’il semble plus proche de DSK.
Il va voir Sapin (je vous laisse juger ce qu’il est advenu du bien commun) qui lui confie le programme économique.
En janvier 2012, Hollande envoie Rebsamen sonder les grands patrons qui ne lui demandent qu’une chose, ce qui est très surprenant : que Macron doit secrétaire général à l’économie.
Il ne se méfie pas. Il aurait dû…
Hollande le défendra pendant une bonne partie de son quinquennat, fasciné par le personnage mais surtout parce qu’il consent à être moins payé.
Banquier, Macron a indiqué avoir engrangé 3,3 millions entre 2009 et 2014.
Là, il gagne moins mais ce n’est que partie remise…
A part Attali, son autre ange gardien grisonnant, c’est Alain Minc qui l’a fait entrer chez Rothschild
Il nous explique que si les vieux l’aiment, ça n’est pas réciproque et qu’il y a une animosité tenace entre Macron et Pigasse qui a demandé sa tête après le coup du Monde
Normal
Quand Macron claque la porte de l’Elysée en 2014 pour faire de la thune, c’est Attali qui le pistonne pour donner des cours grassement payés dans des universités de bourges et Minc qui dépose les statuts de sa société.
Né sous la bonne étoile…
Ça ne dure pas puisqu’Hollande finit par consentir à le nommer ministre de l’économie. Il ne sait déjà pas s’entourer donc Minc lui conseille Alexis Kohler
Ensuite, il lui présente Sarkozy et c’est l’idylle entre le Néron de la Somme et le Capone des talonnettes
Partners in crime
Minc ne veut pas trop qu’il se précipite pour 2017 et ils envisagent la mairie de Marseille pour patienter (Tapie est dans l’histoire mais il dément, on ne parle pas dans le milieu). Mais Manu est pressé, il a un président mou à trahir et un pays à brader à ses potes riches…
Il fait sa campagne aux frais du gueux en utilisant son poste de ministre dans le double-jeu qui le caractérise et se fait mal élire à la suite d’une succession de coups de bols qui rendrait jaloux un triple vainqueur à l’Euromillion.
La mite est dans les pâtes, elle a la dalle…
Une fois élu, Minc ne le lâche pas mais il flippe un peu de voir Macron s’entourer uniquement de courtisans jouvenceaux qui n’ont jamais connu ni la faim, ni la plèbe, il lui vend Delevoye et Ségolène Royal qui rampe comme Valls au salon de l’emploi, mais Macron n’écoute pas…
Le Roy Fou garde sa bande de jeunes tocards à chevalières et ils mènent leur barque comme un brise-glace dans le port de Vladivostok en marchant sur la populace avec leurs mocassins onéreux.
Ça donne les #GiletsJaunes et Minc continue à conseiller Macron qui éborgne gaiement.
Ensuite, Lhomme et Davet décrivent la tactique du personnage : faussement bienveillant (il se fend régulièrement de couplets ridicules sur la bienveillance), il tutoie tout le monde et se place au centre de tout dans un numéro de cirque qui sonne faux…
Ça marche avec la plupart des gens, mais pas tous (vous noterez en passant que Ségolène Royal traite son ex de pervers narcissique, ce qui est un peu cliché).
C’est le défilé dans son bureau de conseiller de l’Élysée sous l’œil de son supérieur qui le déteste de plus en plus…
Régulièrement, il va prendre le petit dej chez Minc qui étrille Hollande dans tout Paris.
Flamby le sait mais il ne s’alarme pas plus que ça.
Et pourtant, Macron complote dans son bureau et torpille de l’intérieur tout ce qui ressemble de près ou de loin à une idée de gauche…
Il n’aime pas le vert non plus.
Il savonne donc la planche de Delphine Batho, ministre de l’écologie, qui est contre le gaz de schiste, allant jusqu’à essayer de la contraindre à signer un permis d’extraction.
Elle refuse.
Quelques jours plus tard, elle est virée…
Pour résumer, il passe son temps à raconter les pires horreurs sur Hollande à tous les gens qu’il croise tout en lui faisant des courbettes, il fait semblant d’être le meilleur pote de tout le monde en semant la zizanie partout.
Le fameux «en même temps»
On connaît…
Même si Hollande fait comme si de rien n’était, il ne le promeut pas et ça blesse l’ego de Narcisse qui décide de démissionner
10 jours avant de se barrer, il décroche le graal de la baby mafia en allant dézinguer son boss au club Bilderberg
Un petit tour et puis s’en va…
Avant de partir, Néron adresse à Stéphane Le Foll cette phrase toute pyromane « Quand je vais revenir, je vais tout péter. »
On a vu… 🔥🔥🔥
Ensuite, les auteurs entament une galerie de portraits qui ressemble au musée des horreurs.
Ça commence avec l’ineffable Stanislas Guérin dont la calvitie précoce indique qu’il est possible que comme Blanquer, il perde un cheveu à chaque mensonge…
Bon choix.
Comme il a «en même temps» un parcours impeccable de fils de bourge avec école alsacienne et Henri IV, le charisme d’une huître, un aplomb déconcertant dans le mensonge, une morgue insupportable et un bilan dégueulasse, c’est LE prototype du macronien parfait.
Proche de DSK dont il admire la capacité à libérer la parole libérale chez les socialistes dans des groupes de parole qu’il appelle pompeusement think-tank, comme beaucoup dans ce petit marigot consanguin, Stan rencontre Macron par son pote Emelien.
Leur monde est tout petit…
Même si Hollande fait comme si de rien n’était, il ne le promeut pas et ça blesse l’ego de Narcisse qui décide de démissionner
10 jours avant de se barrer, il décroche le graal de la baby mafia en allant dézinguer son boss au club Bilderberg
Un petit tour et puis s’en va…
Avant de partir, Néron adresse à Stéphane Le Foll cette phrase toute pyromane « Quand je vais revenir, je vais tout péter. »
On a vu… 🔥🔥🔥
Ensuite, les auteurs entament une galerie de portraits qui ressemble au musée des horreurs.
Ça commence avec l’ineffable Stanislas Guérin dont la calvitie précoce indique qu’il est possible que comme Blanquer, il perde un cheveu à chaque mensonge…
Bon choix.
Comme il a «en même temps» un parcours impeccable de fils de bourge avec école alsacienne et Henri IV, le charisme d’une huître, un aplomb déconcertant dans le mensonge, une morgue insupportable et un bilan dégueulasse, c’est LE prototype du macronien parfait.
Proche de DSK dont il admire la capacité à libérer la parole libérale chez les socialistes dans des groupes de parole qu’il appelle pompeusement think-tank, comme beaucoup dans ce petit marigot consanguin, Stan rencontre Macron par son pote Emelien.
Leur monde est tout petit…
Isma qui est fan lui vend Macron comme un super DSK au moment où pervers pépère prépare son grand retour entre 2 partouzes, vers 2010-2011, c’est à ce moment-là que Stan rencontre Macron mais il quitte la politique peu après pour faire de la thune, blasé par la chute de DSK…
Hollande gagne, Emelien squatte à l’Elysée dans le bureau de Macron et il croise Stan à la boulangerie vu qu’ils habitent dans le même pâté de maison et lui vend Macron non-stop.
Il finit par inviter Stan à l’Élysée qui est fasciné par Narcisse, ensuite. il n’est jamais loin…
Bref, Guerini n’a pas grand chose à raconter.
À part ce passage savoureux où il réalise avec Emelien après le premier 20h de Macron que les Français n’écoutent tellement plus les politiques qu’ils peuvent dire n’importe quoi en s’agitant, ça marche quand même.
Là, ils y croient…
Bonus Guerini :
- détruire le PS ?
- Pffffffff
Je ne lui jette pas la pierre, j’aurais fait à peu près la même réponse…
On rentre enfin dans les choses sérieuses avec une interview d’Olivier Marleix, le député LR qui a fait le lien entre le dépeçage de l’industrie française et le financement de la campagne Macron
On va parler grosse magouille donc monsieur fait très très attention à ce qu’il dit…
Il a présidé une commission d’enquête sur la politique industrielle et il explique que Macron a bradé à ses copains riches des industries stratégiques et parle de prise illégale d’intérêts et de corruption
Le procureur de Paris est saisi mais il a été nommé par Macron
Ça traîne…
En gros, en 2 ans de Macron à Bercy entre 2014 et 2016, on a bradé 10% du CAC40 : Alstom, Alcatel, Lafarge, Technip.
Des ventes douteuses pour lesquelles la signature de Macron était indispensable…
Le plus flagrant, ce qui cristallise l’attention, c’est l’affaire Alstom.
On a carrément bradé aux Américains une industrie qui fabrique des réacteurs nucléaires et des turbines de sous-marins ou de porte-avions, c’est pas vraiment une usine de bonbons…
Le monsieur qui parle dans la vidéo de @Thinker_View, c’est Frédéric Pierucci. Ancien cadre d’Alstom, il a été emprisonné aux USA pour des faits de corruption commis par son entreprise, qui l’a lâché.
C’est dire s’il connaît le dossier…
Version longue👇
L’histoire est complexe mais je vais essayer de résumer.
Ça commence en décembre 2014 quand Alstom est condamné à une amende de 700 millions pour avoir distribué des pots-de-vin à échelle industrielle dans plein de pays pour obtenir des contrats…
Comme ils écopent de cette amende record devant la justice US, ils plaident coupables pour éviter que les dirigeants soient poursuivis
C’est normal au royaume du dollar
Ce qui l’est moins, en revanche, c’est qu’aucune enquête n’est ouverte en France.
Là, il y a 🐠 sous caillou…
On peut donc légitimement se demander si les dirigeants d’Alstom ont bradé si facilement leur joujou à General Electric pour éviter d’être embêtés par la méchante justice, aux USA mais aussi en France.
C’est la thèse que soutient Frédéric Pierucci.
Autre bizarrerie : on a contourné la procédure de contrôle des investissements étrangers puisque l’Élysée a court-circuité le ministre de l’économie, Montebourg, pour valider la vente
Le secrétaire général adjoint de l’Élysée, en fait
Un certain Macron, successeur de Montebourg…
En fait, Macron a commencé à magouiller dans son dos en 2012 quand le boss d’Alstom, Patrick Kron, a envoyé un émissaire à l’Elysée présenter une étude à 200000€ (c’est cher, hein?) rédigée par un cabinet de conseil 🇺🇸 qui révèle que Bouygues veut se débarrasser de ses actions…
Cette étude hors de prix est barrée d’un joli bandeau «secret», elle est diligentée par l’agence des participations de l’Etat qui dépend de Bercy, ce qui est déjà étonnant vu que l’Etat n’est plus actionnaire, mais personne ne s’en souvient.
En fait, évidemment, c’est Macron…
Et naturellement, comme toujours, il a menti éhontément quand on lui a demandé des comptes.
Ensuite, le Soleil passe de l’ombre à la lumière puisque c’est lui qui valide le deal avec GE une fois ministre.
Notons au passage que ce grand Européen a zappé l’offre de Siemens.
Ce qui corse l’addition, c’est que toute une série d’intermédiaires ont croqué dans cette histoire puisqu’Alstom a claqué 265 millions en commissions et GE sans doute autant.
Ça coûte un pognon de dingue, ce petit commerce…
Bien sûr, on retrouve ces intermédiaires choyés dans la liste des généreux donateurs de la campagne Macron 2017
Comme en plus des 4 gros du CAC40, il a aussi validé la vente de Safran, des chantiers navals STX et de l’aéroport de Toulouse, c’est la partie émergée d’un 🧊 énorme…
Dans la liste des donateurs de Macron, on trouve par exemple des cadres de la banque Rotschild, son ancien employeur, qui a touché le jackpot en « success fees » (en français on dit pot de vin) avec la vente d’Alstom.
Pareil pour Bank of America qu’on retrouve ensuite avec ADP…
Macron a magouillé tout ça avec Clara Gaymard, la femme d’Hervé Gaymard, ancien ministre de Chirac (que leur monde est petit), ex présidente de GE France
Une matheuse qui répond qu’elle crée 1000 emplois quand on lui fait observer qu’elle en détruit 10000 nouvelobs.com/economie/20150…
En gros, l’idée, c’était de manipuler Montebourg (Valls appelle ça «accompagner») qui était pour le rachat par Siemens pour qu’il choisisse GE.
Hollande s’en lave les mains et dédouane Manu avec une explication alambiquée qui revient grosso modo à dire qu’il cachait bien son jeu.
Évidemment, la fausse candeur de Hollande est difficile à croire, d’autant plus que l’histoire se répète avec la vente de Lafarge dont l’héritier de l’actionnaire de référence organise plus tard un des premiers dîners de levée de fonds de la campagne du Néron de la Somme…
Marleix rappelle fort à propos qu’à cette époque, Macron faisait jusqu’à 2 dîners par soir à Bercy et un peu partout dans le monde avec notre fric pour gratter du pognon à des vieux riches et que 90% de ces dons viennent de gens qui ont donné le max.
Président des trop riches…
C’est là qu’on commence à parler de pacte de corruption, parce que tout ça est organisé.
On n’a jamais eu autant de ventes en si peu de temps et elles sont toutes bâclées, précipitées et leurs conséquences sont à chaque fois catastrophiques.
Un vrai casse bien sale…
C’est une des caractéristiques principales de Macron : tout ce qu’il fait est bâclé et nuisible à l’intérêt général mais rapporte gros à quelques parasites bien placés.
C’est un vol en bande désorganisée par des vautours pressés.
Ils veulent ramasser un max avant l’effondrement…
Le bouquin n’en parle pas mais ça me fait penser qu’il était aussi dans le coin au moment de la vente de SFR à Drahi dont les médias suivent le Attila gérontophile dans ses délires les plus absurdes.
Ça questionne, hein ? bfmtv.com/economie/entre…
Parmi les gens qui ont croqué un max, on trouve aussi Jérôme Pécresse, ex vice-président d’Alstom désormais chez General Electric, dont la femme Valérie a la qualité de pouvoir commander des trams et des trains en tant que présidente d’Ile-de-France.
Ça la tracasse en ce moment…
On notera au passage que la stratégie de Manu est toujours la même. On nie tout, et surtout l’évidence.
C’est une technique classique dans le milieu…
Le système Macron, s’appuie sur un cercle très fermé de courtisans, ce qui fait qu’on retrouve toujours les mêmes personnes à toutes les étapes.
Par exemple, Denormandie est passé du contrôle des investissements étrangers à Bercy au financement de la campagne Macron…
Dans le même genre, Delphine Batho a découvert que Hugh Bailey, le conseiller de Macron qui a géré le dossier d’une énorme subvention à GE qui s’est retrouvé à pantoufler comme directeur général de GE France.
Ça ressemble fort à de la prise illégale d’intérêts…
On pourrait se dire que le caractère consanguin de ce petit marigot et son manque de discrétion facilitera le travail de la justice qui a été saisie à plusieurs reprises, notamment par @anticor_org
Sauf que la justice, là, c’est le proc de Paris nommé par Macron, Rémy Heitz.
Sa nomination avait soulevé l’indignation du monde de la justice puisque Macron avait écarté des gens bien plus compétents pour installer cet obligé en 2018, au moment où le parquet de Paris devait gérer les affaires Benalla ou Ferrand… nouvelobs.com/justice/201810…
Aussitôt nommé, il abandonnait les poursuites contre les collaborateurs de Macron impliqués dans l’affaire Benalla, ça donne le ton… publicsenat.fr/article/politi…
Dans l’affaire Alstom, il s’est distingué par sa grande réticence à se saisir du dossier qui traîne depuis des années, comme toutes les affaires de la macronie trop connues pour être classées sans suite.
Ni l’Elysée, ni le parquet n’ont voulu répondre à Lhomme et Davet…
Mêle s’il se fait discret, on a encore entendu parler de lui il y a peu puisque la victime de Laurent Bigorgne, l’ami proche du couple royal qui dirigeait l’institut Montaigne quand il ne droguait pas les femmes pour draguer, a porté plainte contre lui pour obstruction.
Bref, il est totalement dévoué à son maître et ça lui réussit plutôt bien puisqu’il a été promu procureur général de Paris par décret présidentiel.
Quinquennat de l’impunité et du renvoi d’ascenseur… lepoint.fr/politique/eric…
Le chapitre suivant est consacré à Matthieu Pigasse, le meilleur ennemi banquier d’affaires qui le déteste et lui ressemble
Il faut dire que Macron l’a bien arnaqué dans l’histoire du Monde mais on a déjà parlé et la série docu d’@Offinvestigatio aussi ⬇️
Ils ne se connaissent pas beaucoup mais ils se sont retrouvés en concurrence parce que Pigasse bossait chez Lazard quand Macron était chez Rothschild.
Malgré un parcours à la Macron, il se dit de gauche et avoue même avoir voté Mélenchon en 2017.
Bref, il ne peut pas le blairer…
Proche de DSK, il connaît bien Hollande et l’a eu très mauvaise quand Flamby a pris Macron en 2012 alors qu’il voulait le conseiller
En gros, Pigasse reproche à Manu la fraude d’être la créature d’Attali, Minc et Jouyet, donc d’être un sarkozyste infiltré qui joue contre son camp
Tout au long du quinquennat Hollande, il rage en regardant Macron grimper les échelons en crachant dans la main qui le nourrit pendant que Normal Ier enchaîne les conneries, à tel point qu’il essaye de monter un genre d’En Marche baptisé « Premier Jour ».
LOL 😂
Hélas, Manu lui a déjà damé le pion et Pigasse réalise que les gens sur qui il comptait roulaient en fait pour Macron, notamment Emelien.
Ça fait beaucoup.
Le seum montant, il essaye de prévenir Valls et Hollande que Narcisse va les trahir, ce qu’il fait 1 mois plus tard…
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En ce moment, grâce à ma fille, je redécouvre les chansons pour enfants et c’est rigolo parce qu’il y a plein de références révolutionnaires.
Comme ça m’emmerde de parler des JO, je vais plutôt vous faire un thread sur le sens caché des comptines.
Dansons la capucine, c’est une de plus connues, elle reprend le refrain de la Carmagnole, une chanson révolutionnaire de 1792, en prônant la lutte des classes par l’opposition entre riches et pauvres, mais la version que je préfère, c’est Dansons la Ravachol.
Jean Petit qui danse, ça parle de Jean Petit, un des chefs de la jacquerie des croquants, au XVIIème dans le sud-ouest, condamné au supplice de la roue (où on lui a pété tous les membres un par un)
En attendant demain, je voulais profiter du calme avant la tempête pour vous raconter les Olympiades populaires de 1936 à Barcelone, les contre jeux olympiques antifascistes organisés pour protester contre les JO des nazis.
On déroule ⬇️
Dans les années 30, le sport est un thème central dans la propagande des régimes totalitaires fasciste et nazi qui entendent créer un homme nouveau baraqué pour aller faire la guerre un peu partout.
Les fascistes obtiennent la coupe du monde de foot de 1934 et les nazis héritent de l’attribution accordée à la République de Weimar des JO de 1936.
Ils décident d’en faire une vitrine pour le régime et entreprennent de construire des infrastructures monumentales.
Vous connaissez le @CDPalestinoSADP, le seul club de foot au monde qui porte qui porte chaque semaine le nom et les couleurs de la Palestine ?
Allez, je vous raconte son histoire, et celle de la communauté palestinienne au Chili ⬇️
Il est fondé en 1920 par un groupe d’immigrants palestiniens à l’occasion d’un tournoi de foot à Osorno, dans le sud du Chili, ce qui n’a rien d’exceptionnel en Amérique latine où les différentes communautés se rassemblent dans des clubs de foot dès la fin du XIXème siècle.
Certains documents attestent que l’idée avait germé quelques années plus tôt. Quoi qu’il en soit, le club est centenaire.
Il reste un club amateur jusqu’en 1951 où il passe professionnel et rompt avec la tradition de ne recruter que des joueurs arabes.
Alors elle, elle dit que c’est cool qu’Israël dézingue des civils à Gaza parce qu’elle pense que si le Hamas avait attaqué le Bouthan, le Bouthan aurait fait pareil
Le Bouthan ne colonise personne
Bref, c’est dinguerie sur dinguerie, l’émission de Pujadas
Elle dit aussi plein d’autres billevesées haineuses, hein.
Ça, c’était juste après.
On se demande ce que fout le CSA, c’est du délire complet cette émission.