Décryptage de ce préprint (ma vision de ce papier à droite...)
Ce papier conclut à tort que l'excès de mortalité en Europe est dû aux vaccins en établissant une simple corrélation entre l'excès de mortalité et le taux de vaccination par pays
Quand on commence à lire l'introduction, ça commence mal, il écrit quand même que "des hypothèses ou des biais inadéquats peuvent toujours conduire à des conclusions correctes" 🤪
Hypothèse testée : la vaccination a induit l'excès de mortalité en 2021
En bleu : les variables utilisées
En jaune : les variables non inclues dans les analyses (et non extraites dans le papier)
1- Cette analyse se base sur des données agrégées au niveau des pays et pas au niveau individuel
On ne peut donc rien conclure au niveau des individus et la relation chez les individus peut être totalement différente qu'au sein d'un pays => c'est le biais écologique
J'ai tracé les données utilisées pour calculer la corrélation entre DoseRate et ZscoreCurrent
Il est même écrit analyses de Spearman et il utilise Pearson... Bonne confusion
0-14 ans : r=0,159
15-44 ans : r=0,051
Les coefficient de corrélation sont très faibles. Pour la corrélation de Spearman, une valeur absolue de 1 indique que les données classées par ligne sont parfaitement linéaires, on en est loin
Pour revenir à un biais plus important : les facteurs de confusion... Le test est ultra simpliste... d'où mon image du chat
Il n'y a pas de prise en compte des comorbidités, de facteurs liés au mode de vie, accès au soin etc... qui sont liés à la mortalité
et peuvent influencer les comportements dans l'accès aux vaccins
D'autant plus que les pays Européens n'ont pas mis en place les mêmes mesures de restrictions ni en même temps => différences entre pays qui n'ont pas été prises en compte
Si je prends en compte un effet aléatoire venant des pays (variable Where), l'effet DoseRate (des vaccins) sur la mortalité disparaît
J'ai fait un modèle additif généralisé GAM comme les hypothèses du modèle linéaire classique n'ont pas l'air respectée (la normalité)
Je vais revenir au début du papier qui commence de manière étrange par un disclaimer !
Avec des "What if", avec des "si", on peut refaire le monde - en lisant ça, on voit bien que l'auteur est contre le vaccin et les limitations de mouvement
Je comprends que les collègues n'aient pas mis leur nom. C'est un article non publié utilisé comme instrument pour laisser penser aux gens que le vaccin tue...
L'intro et la discussion du papier met en opposition :
- un article de blog (à gauche) de Crawford arguant que les vaccins augmentent la mortalité toute-cause
vs
- un article publié dans MMWR que la vaccination est associé à une réduction de mortalité cdc.gov/mmwr/volumes/7…
Ils ont utilisé une régression de poisson avec prise en compte (ajustements) sur l'âge, sexe, race, ethnicité et le site
Ils montrent que l'aRR <1 veut dire qu'on a une association avec une réduction de mortalité
Autre étude publiée : une cohorte de 663 602 habitants de Buenos Aires (sur des données individuelles !)
L'IRR est <1, ce qui montre une association entre la vaccination et une réduction de la mortalité toutes-causes et mortalité COVID-19
Je trouve ça vraiment gênant en contexte pandémique et sans précaution qu'un prof de @UniversiteLiege sous-entende sans analyse solide (et loin de l'inférence causale) que les vaccins sont responsables de l'excès de mortalité par "toxicité de la protéine Spike"
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Questions/réponses sur l'avis de l'ANSES sur les isoflavones et le soja
1) Pourquoi les valeurs toxicologiques de référence (VTR) se basent sur des études animales ?
Il n'y avait pas d'étude humaine assez solide avec une relation dose réponse pour établir une VTR
C'est très classique en évaluation de risques alimentaires d'utiliser des données animales toxicologiques pour dériver une VTR puisqu'on est dans un environnement contrôlé où on peut tester des doses très faibles et très élevées
Exemple pour les composés naturels végétaux
Ici ils ont considéré que l'étude du NTP 2008 (US National Toxicological Program) et de Eustache 2009 étaient assez solides avec un effet critique sur les glandes mammaires et les testicules pour dériver une VTR = valeur pour qualifier/quantifier un risque pour la santé
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS
Pourquoi cet amendement limitant l'expérimentation animale (in vivo) est dangereux pour la Recherche et la Santé Publique ?
1. L'in vivo est incontournable pour développer un médicament ou tester la sécurité des pesticides, additifs, contaminants
@Anne_Stambach @CaronAymericoff
Tester des produits sur des cellules isolées (in vitro) a un pouvoir beaucoup moins bon de prédire les effets chez l'humain (par rapport à un organisme vivant animal)
On ne peut pas tester les pesticides chez l'humain en essai clinique
La pertinence biologique et clinique est beaucoup plus faible en in vitro
Exemple : les substances qui s'attaquent à l'ADN (génotoxicité) : exemple l'estragole dans le pesto
On demande toujours des tests animaux pour confirmer les résultats de tests de toxicité in vitro
Depuis quelques années, on entend souvent dire que nos fruits et légumes sont "moins nutritifs" qu'avant
📉 Mais qu'en est-il vraiment ?
Voici ce que disent les études scientifiques. 👇
🔍 Les faits : Certaines recherches montrent une diminution des niveaux de certains minéraux (comme le calcium, le fer et le magnésium) dans les fruits et légumes au cours des 50 dernières années
Cela serait lié à des facteurs comme l'épuisement des sols et les pratiques agricoles modernes. 🚜🌱
Les variétés de fruits et légumes modernes sont souvent sélectionnées pour maximiser le rendement, la taille et la résistance aux maladies sciencedirect.com/science/articl…