[Session d’orthopédie]
— Ouh la la, vous avez une double tendinite, au biceps et au triceps, c’était une mauvaise idée d’attendre 4 mois avant de consulter. Je vous prescris de la physiothérapie.
[Session de physiothérapie]
— Ouh la la, votre double tendinite est due à des muscles contracturés qui touchent aussi les nerfs, c’était une très mauvaise idée d’attendre 4 mois avant de traiter.
[Déroulé de la session de physiothérapie (partie 1)]
— Ça fait mal, là ?
— Non, là, ça va.
— Et là ?
— Oui, là, oui.
— Très bien, laissez-moi prendre mon marteau-piqueur soviétique et vous faire vivre une douleur équivalant à l’arrachement de 13 molaires simultanément.
[Déroulé de la session de physiothérapie (partie 2)]
— Vous saviez que votre double tendinite et vos contractures s’étendent jusqu’à l’omoplate ?
— Mon omoplate ne me fait pas mal.
— Hold my beer.
[Douleur équivalant à 42 molaires arrachées avec un burin à granit.]
— Vous voyez que ça fait mal.
— Euh… oui, là, je vois.
[Fin de la session de physiothérapie]
Sur le sol, des larmes, du sang, 53 molaires imaginaires, un marteau-piqueur soviétique et un burin à granit.
Je me tiens aux mur pour ne pas glisser.
S’agirait pas de lui donner un nouveau prétexte pour me « soigner ».
[Bilan honnête de la session de physiothérapie]
Il a fait un super boulot. Les premiers résultats sont arrivés immédiatement.
Et il paraît que la première session est la plus douloureuse (\o/), les autres devraient être plus faciles à supporter.
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Eh bien, grosso modo, c’est l’histoire de David et Goliath.
Place au récit ⤵️
Nous suivrons une structure classique (cf. La Poétique d’Aristote) en trois actes ayant chacun un rôle émotionnel :
Acte I : la pitié [— l’installation du drame]
Acte II : la peur [— la péripétie]
Acte III : le soulagement [— le dénouement]