Les propos de @ZemmourEric sur l’inclusion des enfants handicapés font polémique. Au-delà des postures, étant moi-même père d’un enfant porteur de handicap, je constate la méconnaissance abyssale du sujet par la plupart des politiques.
Il existe déjà de nombreuses structures et modalités d’accueil pour les enfants et jeunes adultes handicapés. IME, IMPro, classes Ulis, hôpital de jour, inclusion en école classique avec AESH, etc… Les acronymes sont variés et désignent des modes d’accueil tout aussi variés.
Si c’est possible, on privilégiera l’inclusion avec des enfants sans handicap, pour l’effet « locomotive » que cela procure, tant pour les apprentissages académiques que pour les relations sociales. Mais dans toutes ces structures, le problème c’est la stabilité et la formation.
Les places sont rares, les listes d’attente longues, le turn-over des équipes très élevé, les formations beaucoup trop limitées. Résultat, un enfant peut avoir 15 enseignants différents en 5 ou 6 ans (c’est le cas de mon fils). Sans parler de la valorisation de tous ces métiers.
Pour résumer, il est déjà difficile aujourd’hui, malgré les discours et l’action volontariste de certains politiques (comme @s_cluzel), de trouver à l’école un chemin stable, efficace et pérenne pour nos enfants handicapés. Avec de la dose d’inclusion adaptée.
Dénoncer « l’obsession de l’inclusion », comme le fait @ZemmourEric (avant de faire machine arrière), c’est de l’ignorance manifeste. Une bêtise qui encourage ceux que l’inclusion embête. Car oui, intégrer des enfants handicapés c’est souvent compliqué et cela demande du travail.
Cela met des bâtons dans les roues de tous ceux qui se battent, chaque jour, pour offrir aux enfants handicapés une éducation adaptée. L’inclusion, ce n’est pas une corvée ni une charge mais la promesse de voir ces enfants devenir des adultes plus autonomes.
Merci pour eux !
Précision : si @ZemmourEric a été particulièrement maladroit dans son expression - iI s’en est rendu compte-, les réactions de la classe politique me laissent songeur. Ce sujet mérite en effet mieux qu’une vaine et éphémère polémique de campagne électorale.
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Elle est seule, en état de choc. Ce #11septembre2001, elle est au cœur du cataclysme. J'ai récemment découvert son existence en travaillant sur les photos des tours jumelles. Je vais vous raconter l'histoire de la femme au bord de l'abîme. #WorldTradeCenter
Quelques minutes auparavant, le Boeing 767 du vol AA11 a percuté la tour nord du World Trade Center. Tuant sur le coup les 92 personnes à bord et plusieurs dizaines d'employés du courtier en assurances Marsh and McLennan qui travaillaient entre les 93e et 99e étages.
Au niveau de la zone d'impact et au-dessus, les escaliers sont inaccessibles. Impossible d'évacuer. Le kerozène de l'avion déclenche des incendies, aux fumées épaisses. Soudain, une survivante émerge du chaos et s'agrippe aux piliers d'acier déchiquetés par le crash.