Étude aux États-Unis sur plus de 150 000 personnes Covid+ comparées à près de 6 millions de personnes en groupe contrôle. Contracter le Covid augmente le risque de développer une maladie cardiovasculaire, y compris chez les infections non-hospitalisées.
« Nos résultats fournissent la preuve que le risque et le fardeau à 1 an de maladie cardiovasculaire chez les survivants du Covid est substantiel. »
« Les risques [augmentés] étaient manifestes quel que soit l'âge, la race, le sexe et les autres facteurs de risque...
... cardiovasculaires (...) ; ils étaient également évidents chez les personnes sans maladie cardiovasculaire avant exposition au Covid-19, ce qui prouve que ces risques peuvent se manifester même chez les personnes à faible risque de maladie cardiovasculaire. »
« Les implications de ces résultats sont claires. [Ils] soulignent la nécessité d'une optimisation continue des stratégies pour la prévention primaire des infections par SARS-CoV-2 ; c'est-à-dire que la meilleure façon de prévenir le Covid long et sa myriade de complications, ...
... risque de séquelles cardiovasculaires graves inclus, est de prévenir l'infection par SARS-CoV-2 en premier lieu. »
« Étant donné le nombre important et croissant de personnes contractant le Covid, les risques et le fardeau de maladie cardiovasculaire à 1 an rapportés ici pourraient se traduire par un grand nombre de personnes potentiellement affectées dans le monde »
« Les gouvernements et les systèmes de santé dans le monde devraient se préparer à gérer la contribution probablement significative de la pandémie de Covid à une augmentation du fardeau des maladies cardiovasculaires »
« Étant donné la nature chronique de ces conditions, elles auront probablement des conséquences durables pour les patients et les systèmes de santé, et auront également des implications larges sur la productivité économique et l'espérance de vie »
"C'est clairement une preuve de dommage vasculaire et cardiaque à long terme. Des choses similaires pourraient se produire dans le cerveau et d'autres organes, avec pour conséquences les symptômes caractéristiques du Covid long, cerveau embrouillé inclus"
Al-Aly : "Ce qui m'inquiète réellement, c'est que certaines de ces maladies sont des maladies chroniques qui marqueront littéralement les gens toute leur vie. Ce n'est pas comme si vous alliez vous réveiller demain et ne soudainement plus avoir d'insuffisance cardiaque"
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[S17-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 22 au 28 avril 2024.
Activité C*vid en légère hausse depuis un niveau très bas.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : à un niveau très bas, la baisse est terminée depuis fin mars.
Pas mal de choses intéressantes dans l'étude de l'ONS sur le Covid cet hiver.
Le résultat principal est que 3,3% de la population (95% IC : 3,1 à 3,5%) déclarait souffrir de Covid long, en légère hausse par rapport aux 2,9% (2,8 à 3,0%) de mars 2023.
Vague 1 : du 14 novembre au 14 décembre 2023
Vague 2 : du 12 décembre 2023 au 11 janvier 2024
Vague 3 : du 9 janvier au 8 février 2024
Vague 4 : du 6 février au 7 mars 2024
"Ceux qui avaient été vaccinés depuis septembre 2023 avaient une probabilité réduite d'être testés positifs lors des vagues 1 et 2 ; il n'y avait pas de différence statistique pour les vagues 3 et 4."
L'effet durait donc 4 mois au mieux, en phase avec…
Étude en Australie sur quelques dizaines de Covid long suivis à 2 ans comparés à des contrôles : la "dysfonction" immunitaire que trouvait l'étude précédente à 8 mois est résolue à 2 ans, et 62% des Covid long avaient vu leur santé s'améliorer.
Il s'agit de la suite de l'étude suivante (cohorte ADAPT), qui trouvait une réponse inflammatoire soutenue chez les Covid long par rapport aux contrôles (ce que les auteurs appellent "dysfonction immunitaire").
Les auteurs concluaient : "Les causes de cette activation [immunitaire] requièrent d'autres études, mais les possibilités incluent la persistance d'antigènes, une auto-immunité déclenchée par une réactivité antigénique croisée, ou le reflet de la réparation des dommages."
[S15-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 8 au 14 avril 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Note : changement dans la présentation du niveau d'activité. De mémoire, j'avais calibré le niveau "très élevé" sur les pics BA.2 et BA.5, mais ils étaient un peu trop hauts pour ce qui semble être la norme depuis la rentrée 2022. Avec les nouvelles valeurs, les pics hivernaux…
… apparaîtront plus facilement au niveau "très élevé," ce qui me paraît plus conforme à la réalité de la circulation virale.
J'utilise également les hospitalisations plutôt que les passages aux urgences (sans doute moins de variation saisonnière dans le recours).
[S13-2024] Point hebdomadaire C*vid et autres virus à transmission respiratoire du 25 au 31 mars 2024.
Activité C*vid globalement stable, au plus bas depuis fin 2021.
Concentration de SARS-CoV-2 dans les eaux usées de 12 collectivités (des grandes villes de chaque région métropolitaine) : au plus bas depuis le début des mesures.
« On sait aujourd’hui que le coronavirus SARS-CoV-2 (...) est notamment capable de pénétrer dans notre cerveau et de détruire certaines cellules cérébrales. L’infection d’une petite population de neurones inquiète particulièrement...
... les scientifiques : il s’agit des neurones à GnRH, qui jouent un rôle essentiel non seulement dans la fertilité, mais aussi dans le neurodéveloppement des enfants. »
Vincent Prévot : « La muqueuse de la cavité nasale (l’épithélium olfactif) est l’une de ses portes d’entrée [du virus]. Il faut savoir que les neurones à GnRH ne naissent pas dans le cerveau, mais dans le nez, pendant le développement embryonnaire. »