A la réunion Territoires d’Industrie à Creil pour la 1ère rencontre entre élus locaux et entreprises de notre territoire. 
De nombreuses prises de paroles d’élus historiques de notre territoire qui saluent tous d’une même voix le programme #FranceRelance du gouvernement porté par @AgnesRunacher notamment Alors « au boulot » ! Après les discours, il faut agir et aider ENFIN les entreprises !
Nos 6 EPCI représentent 10.000 emplois industriels alors « au boulot ». Ravie d’entendre @ADUMONTIER60700 saluer le dispositif mis en place par le gouvernement et que notre territoire a attendu alors que les élus sur l’estrade sont aux manettes depuis lgtps à la region et au dpt
« Un pays, un territoire qui n’a pas d’industrie finit par s’appauvrir » Pourquoi a-t-il fallu attendre 2022 pour cette 1ère rencontre alors que @xavierbertrand dirige la région depuis des années ??? C’est l’impulsion donnée par @EmmanuelMacron et son gvt qui changent la donne
Un intervenant élu local salue les formations techniques du lycée Marie Curie et de Promeo Senlis avec d’excellentes formations industrielles. Quelle a été l’action de la région pour inciter les jeunes à embrasser ces filières industrielles de techniciens ? 👏🏻👏🏻👏🏻
Pouvons-nous être le mieux disant économique et le mieux disant environnemental ? #bonnequestion
La conseillère régionale @manomartin rappelle que la région est compétente pour composer la carte des formations d’un territoire. Alors pourquoi les formations proposées sur notre territoire ne sont-elles pas en adéquation avec les besoins des entreprises du territoire ?
Un participant d’une entreprise de la chimie parle du souci de recruter des talents dans les fonctions de soutien. Les recruteurs parisiens ne connaissent pas bien la région. Pourquoi les collectivités n’aident-elles pas les entreprises ?
La directrice générale de @PromeoFormation explique qu’au niveau des métiers industriels il n’y a pas assez de candidatures de jeunes pour des bacs pro en alternance. Elles réclame la poursuite du travail avec les collectivités pour que les formations privées trouvent des élèves.
Elle explique qu’elle ferme des filières de formation faute de candidats. Il y a beaucoup de propositions de réinsertion mises en place avec les branches professionnelles sur des besoins mais pas de candidats. Alors ? Où sont les demandeurs d’emploi ?
En Picardie 600 entreprises sont demandeuses pour des contrats d’alternance et pas de candidats !!!
Ça fait deux ans qu’on n’a pas formé des conducteurs de ligne sur le bassin de Senlis - il faut 12 demandeurs d’emploi pour ouvrir une formation. Alors que fait la région - qui a la compétence formation et dev eco - pour aller chercher des jeunes et les envoyer se former ?
Ça fait mal au cœur de voir des entreprises industrielles qui ont des postes ouverts et un taux de chômage important qui ne se résorbe pas assez ! Une entreprise de Lamorlaye parle d’une recherche de 8 postes de techniciens payés 2200 euros par mois - qui ne trouve pas preneurs…
Le BTS CRCI chaudronnerie ne forme pas assez d’élèves ou pas au besoin des entreprises. Pourtant la demande des entreprises est forte sur notre territoire. Deux chefs d’entreprises questionnent la qualité de la formation et réclament plus d’adéquation avec la réalité des besoins.
Un chef d’entreprise dans la cartonnage explique qu’il constate de graves manques sur des savoirs de base. Même dans la maintenance, il faut savoir compter !!! L’attractivité des métiers de base est dévalorisée, on pousse la qualification.
Un chef d’entreprise de services immobiliers de 35 personnes ne trouve pas de commerciaux. Il prend des alternants BTS ou écoles de commerce pour les former et les employer. Il a embauché tous ses alternants jusqu’ici.
Un chef d’entreprise de Barbery (CMC) a créé avec deux autres entreprises (Safran et Poquelin) une école de production à Compiègne avec le soutien de l’agglomération et de l’Etat pour couvrir ses besoins d’opérateurs avec deux sections usinage et chaudronnerie niveau CAP
#LT le constat est que les jeunes à 15 ans ont un niveau parfois faible mais avec une pédagogie adaptée on peut les faire progresser. Le chef d’entreprise explique qu’il faut investir pour la formation des jeunes mais sans compter sur un retour sur investissement immédiat.
Le proviseur du lycée Marie Curie n’a que des filières industrielles dans son lycée. Il a aussi un GRETA et un CFA privé dans le domaine aéroportuaire. La région a investi dans le plateau technique du lycée et il se démène pour aller chercher des élèves dans les collèges.
Le dispositif prochorientation.fr de la région @hautsdefrance permettrait depuis deux ans aux entreprises de devenir ambassadeurs de leurs métiers. Qui le connaît ? Qui l’anime ?
Un chef d’entreprises demande ce que Territoires d’industrie va apporter qui n’existe pas déjà ! Au-delà du blabla, quelles actions concrètes pour les entreprises ?
Bref, assez de discours, vite un second quinquennat pour enfin réindustrialiser le Sud de l’Oise comme les autres territoires industriels fb.watch/c1ROJNKVA-/
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