Le #gel n'a épargné la nuit dernière que certaines régions littorales (Méditerranée et Bretagne surtout), l'agglomération parisienne et l'axe Rhône-Saône.
Localement, de fortes gelées jusqu'en Normandie, dans le sud-ouest et l'arrière pays provençal.
De nombreux records mensuels déjà ce matin, en particulier dans le sud-ouest, battant des records parfois établis l'an dernier ...(liste non exhaustive)
Montauban -2,7°C (-2,1°C l'an dernier)
Albi -3,6°C (-2,9°C en 1984)
Vendays Montalivet -3,7°C (-3,2°C l'an dernier).
De très fortes gelées dès la moyenne montagne, notamment sur les secteurs enneigés. A Ristolas dans l'est du #Queyras, -15,5°C ce matin, record mensuel (depuis 2005) battu de 2,6°C (-12,9°C en 2010), et cinquième valeur la plus basse de la saison !
En plaine, les gelées seront généralement encore plus fortes demain, en particulier de la Charente à la Lorraine (-5°C fréquents, localement -8°C en Haute-Marne).
Au nord de la Loire, net redoux mardi, gelées encore généralisées au sud, localement fortes en Gascogne.
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La France vient de vivre un épisode de #froid tardif exceptionnel, inédit au XXIe siècle en avril et digne des épisodes les plus intenses de la deuxième moitié du XXe. Il fait suite à trois semaines précédentes très douces.
📈Indicateur thermique national, 11 mars au 4 avril🧵
L'indicateur de température moyenne, calculé depuis 1947 à partir de 30 stations représentatives du climat français, est resté pendant trois jours, du 1er au 3 avril, au-dessous de 5°C.
C'est inédit. En 1975, il y avait eu 4 jours dans le mois, avec 2 jours consécutifs maximum.
Le minimum a été atteint le 3 avril, avec une valeur de 4,03°C. Il s'agit de la 9ème valeur la plus basse pour un mois d'avril, et la plus basse depuis le record du 12 avril 1986 (2,31°C).
Un épisode méditerranéen durable va se mettre en place en fin de semaine. Des cumuls de #pluie abondants (mais bienvenus) sont à attendre de la Catalogne aux Cévennes et l'ouest du Languedoc, localement plus de 300 mm en 5 ou 6 jours.
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Le déterministe IFS s'inscrit parfaitement dans sa prévision d'ensemble (PE). L'occurrence de forts cumuls sur les secteurs précités est quasi-certaine.
L'incertitude réside dans la localisation des maxima, plutôt Haut Languedoc sur IFS, mais nord Catalogne non exclue sur la PE.
Cet épisode se déroulerait en trois phases, avec des pics d'activité samedi 12 matin, dans la nuit de lundi 14 à mardi 15 et (probablement) jeudi 17.
Diagramme d'ensemble à Ripoll, deuxième graphique.
Mise à jour. Ce 7 mars correspond au creux de température de la petite période fraîche actuelle (-3 à -4°C/normales). Situation supra-synoptique inchangée, prévision humide plutôt restreinte aux régions habituellement arrosées dans la situation de type blocage scandinave.
Cette situation de type blocage scandinave se visualise avec la constitution d'un bloc omega, centrée sur la Baltique. En fin de semaine, le flux de sud de plus en plus cyclonique tend à gagner par l'ouest.
Animation moyenne ensemble et écart-type Z500 EPS 00
D'ici vendredi, l'incertitude réside dans l'extension vers l'est des ondes atlantiques atténuées qui butent sur le blocage anticyclonique, et donneront un peu d'eau, notamment sur Cévennes. Ensuite, c'est surtout dans le détail synoptique en fin de semaine.
Le mois de juillet 2021 en France n'est pas du tout représentatif de celui vécu à l'échelle de l'Europe. La raison : des gouttes froides récurrentes, occasionnant un temps souvent gris et pluvieux. L'anomalie négative de Z500 épouse la forme de l'Hexagone.
La France se situe au milieu de la seule anomalie négative notable de température au sud-ouest du continent, quand tout le reste du continent vivait un mois de juillet plus chaud que la normale (+3 à +4°C d'anomalie du sud de la Finlande au nord de l'Ukraine).
Avec une configuration météorologique la plus propice à des anomalies froides de température dans l'ensemble des latitudes moyennes de l'Hémisphère Nord, on arrive péniblement à une anomalie de -0,1°C à l'échelle du pays par rapport aux moyennes 1981/2010.
Juillet 2021 se termine en France avec une température moyenne de 20,7°C, soit une anomalie de -0,1°C par rapport aux moyennes 1981-2010.
C'est le mois de juillet le moins chaud depuis 2014.
Pas d'excès thermique très marqué dans un sens comme dans l'autre, l'anomalie thermique quotidienne absolue la plus forte est de +3,2°C le 19 juillet, contre -2,7°C le 13 juillet.
Dans le détail, juillet 2021 plus chaud que la normale près de la Manche et de la Méditerranée. Anomalie chaude la plus marquée : Ajaccio, +1,8°C.
Plutôt inférieur aux normales ailleurs. Anomalie froide la plus marquée : Ambérieu, -1,3°C.
15,4°C en température maximale provisoire seulement à Tarbes ce 31 juillet !
Il s'agit dans certains secteurs du sud-ouest de la température maximale la plus basse en juillet depuis les années 1970.
C'est finalement les stations en Gascogne, entre Landes, Gers, Lot et Garonne et Tarn et Garonne qui ont le plus souvent battu des records.
À Créon Armagnac (ouverte en 2004), avec 15,8°C aujourd'hui l'ancien record (18,4°C le 1er juillet 2017) est battu de 2,6°C.
Les plus anciennes stations à établir un record mensuel ont été établies en 1985, toutes deux dans le Gers :
14,9°C à Peyrusse Grande (ancien 15,6°C le 2 juillet 1997)
16,5°C à Auch (ancien 16,8°C le 7 juillet 1996).