Gag lors de l'édition 2001 du GP de Monaco. Poleman et plus sérieux rival de Michael Schumacher dans la lutte pour le titre, David Coulthard (McLaren) est victime d'un souci électronique au départ du tour de chauffe et doit partir du fond de grille. Il entame une remontée mais...
...au 8e tour, tombe sur l'Arrows du modeste débutant brésilien Enrique Bernoldi, pas disposé à lui faire de cadeaux. Coulthard passera la moitié de la course derrière lui, sans jamais trouver l'ouverture.
Au micro de TF1, Pierre Van Vliet demande des sanctions contre Bernoldi, qui ne fait pourtant rien de répréhensible. Jacques Laffite en roue libre incite lui Coulthard à mettre Bernoldi dans le rail et se vante de l'avoir fait à Vittorio Brambilla qui le bouchonnait en 1977.
Anecdote qui provoque un léger flottement à l'antenne, surtout lorsque Jean-Louis Moncet rappelle à Laffite que Brambilla est décédé la veille d'une crise cardiaque. Petit moment de gêne !
Débarrassé de Bernoldi au moment des arrêts aux stands, Coulthard parviendra à sauver les 2 points de la 5e place. Bernoldi finira lui 9e à 2 tours non sans s'être pris une soufflante (totalement injustifiée) de Ron Dennis à l'arrivée. #F1#MonacoGP
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GP de Monaco 1983. Il pleut sur la Principauté. Pas une grosse pluie, juste un petit crachin. Suffisant pour s'interroger sur les pneus à monter. La majorité du plateau choisit la prudence et les pneus pluie. Qualifié 5e Keke Rosberg est le seul ténor à tenter le pari des slicks
Il est imité par son coéquipier Jacques Laffite. Il faut dire que les Williams ont l'avantage d'être équipées par un V8 Ford atmo là où les autres grosses écuries (Ferrari, Renault, Brabham) ont un moteur turbo, dont la brutalité convient moins à un circuit urbain mouillé.
Dès le départ, Rosberg gagne 3 places et se retrouve derrière le leader Prost (Renault), qu'il déborde dans 2e tour. En pneus slicks sur la piste humide, en glisse le long des rails, Rosberg fait le spectacle et s'échappe à coup de 2 ou 3 secondes au tour.
GP de Monaco 1988. Ayrton Senna est en démonstration et à 15 tours de l'arrivée, possède presque 1 minute d'avance sur son coéquipier Alain Prost. A sa décharge, Prost, qui a raté son départ, a passé plus de 50 tours bloqué derrière la Ferrari de Gerhard Berger.
La radio de Senna crépite, et Ron Dennis lui intime l'ordre de lever le pied pour assurer la victoire. Il se retrouve tiraillé entre plusieurs sentiments contradictoires. L'envie de continuer à attaquer, pour enfoncer le clou et humilier Prost. L'envie également d’obéir.
Peu importe, le charme est rompu. Senna était dans une bulle, en totale osmose avec sa voiture. En ralentissant, en ne sachant plus trop quel rythme adopter, il perd ses repères, sa concentration, sa voiture réagit différemment. Ce qui était intuitif ne l'est plus.