Demain, je ferai grève. Non pas pour défendre mon corps ou ma supposée rente, mais mon métier et la conviction qu’il nécessite des moyens et des compétences spécifiques pour être exercé de façon satisfaisante pour l’Etat et les citoyens #diplo2métier 1/
En 15 ans et 7 postes, j’ai travaillé en interministériel, avec et pour les ministères sectoriels, sur le climat, le numérique, l’immigration, l’industrie, la recherche, la défense, la lutte contre le terrorisme, le spatial, la coopération judiciaire, l’environnement… 2/
Depuis mon entrée au MEAE, j’ai pratiqué différents métiers dans différentes filières (bilatéral, multilatéral, consulaire, juridique, politique, presse), dans de grands ou moins grands postes, sur 3 continents, avec des équipes toujours multiculturelles et interministérielles 3/
Cette diversité, loin de l’entre-soi, est une chance et un enrichissement à titre personnel. Elle est surtout ce qui m’a formée à une approche transversale et multidisciplinaire, indispensable pour expliquer et défendre à l’étranger les intérêts et les priorités de la France 4/
Je ne sais pas tout sur tout, mais grâce à ce parcours, je vois les enjeux de politique étrangère et intérieure pour la France quand on parle CO2 dans l’aviation, droits d’auteur sur les plateformes, Brexit ou encore reconnaissance des qualifications professionnelles. 5/
Chaque poste, chaque expérience du parcours professionnel d’un diplomate construit méthodiquement l’édifice des compétences et du réseau international sur lesquels il peut s’appuyer pour remplir efficacement sa mission 6/
Tout en restant ouverte aux talents extérieurs comme elle l’est déjà, la diplomatie🇫🇷 doit pouvoir continuer à s’appuyer principalement sur des agents de toute catégorie disposant de compétences spécifiques acquises à long terme par la pratique& l’expérience internationales. Fin/
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