🧶Fascinantes #publicités de la Belle Epoque : quelques exemples d'annonces commerciales parues dans la presse populaire en 1909.
On trouve vraiment de tout (et surtout n'importe quoi), dans une esthétique inimitable... ⤵️
Pour les rêveurs ou les studieux tout d'abord, des globes terrestres... 🌍
... des porte-plumes... 🖋️
... des livres aussi, en tous genres 📚
Notamment pour ceux qui trouvent que la cuisinière ne travaille pas assez vite
On trouve aussi des objets à la pointe de la technologie, comme des appareils photo 📸
Des lampes et des ampoules (l'électrification des foyers est encore relativement récente) 💡
Des disques édités par la société Pathé (celle du cinématographe, oui)
Des bicyclettes (c'est l'époque de la démocratisation du cyclisme) 🚴♂️
Ou des machines à coudre dernier cri (les premières datent des années 1860)
Sans oublier une "merveilleuse invention" : la bouteille thermos
Puisqu'on parle de boissons, l'alcool est à l'honneur : le Cinzano, "délicieux tonique apéritif" fait dans la sobriété esthétique... 🥃
Pour les plus sobres, des boissons au chocolat, "aliment reconstitutif", "contre l'anémie et la pauvreté du sang" ☕️
Question santé, les remèdes miracles, produits phares de la publicité depuis ses débuts, sont toujours à l'honneur, contre les rhumatismes par exemple
ou bien contre la toux, grâce aux pastilles Valda (déjà) ou Poncelet
sans parler des maux d'estomac (on se demande quel publicitaire a eu l'idée de ce dessin un peu violent...)
On vous conseille aussi d'inhaler de l'essence algérienne, qui guérit toutes les infections respiratoires
Mais surtout on vous promet de sauver vos cheveux si vous en avez encore, ou de les récupérer si vous les avez perdus : John Craven-Burleigh est là pour vous aider avec son "hair grower" !
Pétrole Hahn aussi promet de sauver votre crinière, grâce à son "régénérateur antiseptique" (ça donne envie)...
Vous pourrez aussi, Mesdames, embellir votre poitrine grâce à des "pilules orientales" remarquables d'efficacité (en deux mois seulement)
Quant à vous, Messieurs, l'électro-vigueur du Dr McLaughlin fera vous les vrais hommes forts et virils que vous rêvez d'être 💪
... car ce procédé "décuple notre résistance et nos forces" (si si, puisqu'on vous le dit)
Car après tout, les hommes forts, c'est ça que veulent les femmes - un bel exemple ici des représentations genrées dans la publicité commerciale...
Mais des seins ou des muscles raffermis ne suffisent pas, il faut aussi savoir garder l'haleine fraîche, grâce au Bénédictin de Soulac, dentifrice made in France qui plus est 🇫🇷 !
➡️Ces publicités sont tirées des titres suivants (où elles paraissent d'ailleurs simultanément) : "Le Matin", "Le Petit Journal", "Le Journal", "Le Petit Parisien", entre janvier et mars 1909. Ces journaux, les plus vendus au début du XXe siècle, sont consultables sur Gallica.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
🧶Ne me remerciez pas, je viens de lire pour vous (de rien) le brillant article du Le Figaro Magazine : "Ils nous font aimer l'histoire". Je résume, parce que ça vaut son pesant de cacahuètes :
Ça commence avec Guillaume Perrault, qui est allé « à la rencontre des conteurs d’histoire les plus talentueux du petit écran et de la radio » (les moins talentueux apprécieront).
Et il l’a fait avec bravoure, « au risque de déranger mandarins de l’université [pif] et idéologues sectaires [paf] jaloux de leur popularité [vlan] et imprégnés d’une vision wokiste ou marxiste de l’histoire ».
Les grands mots tout de suite sont lâchés, ça soulage.
🎂24 février 1848 : proclamation de la deuxième République ! 🇫🇷
Après plusieurs heures d'émeutes et de combats dans la capitale, et alors que l'insurrection se rapproche de son palais des Tuileries, le roi Louis-Philippe, 75 ans, incapable de former un nouveau gouvernement, signe son acte d'abdication.
Il s'enfuit de la capitale en fiacre, pour le palais de Saint-Cloud puis l'Angleterre - exactement comme son cousin Charles X qu'il avait remplacé sur le trône 18 ans plus tôt après la révolution des "Trois Glorieuse" (juillet 1830).
A propos du drame de #saintjeandeluz
La violence n'a jamais été absente de l'école : professeurs et élèves y ont toujours été confrontés, quels que soit le type d'établissement et le milieu social concernés.
Quelques exemples macabres de la deuxième moitié du XIXe siècle. 🧶
1869 : un élève du séminaire de Pont-à-Mousson (Meurthe, auj. Meurthe-et-Moselle) égorge à coup de rasoir l'un de ses condisciples dans son sommeil après avoir mis le feu à une salle d'étude.
1877 : le chef tonnelier du collège Chaptal, à Paris, tue son aide après une rixe durant laquelle celui-ci avait déjà tenté de l'assassiner.
🎄#calendrierdelavent 2022 : chaque jour jusqu'à Noël, une image évoquant la période des fêtes publiée dans le 'Petit Journal' entre les années 1890 et 1920, au moment où cette pratique culturelle hivernale s'ancre dans la société.
0⃣1⃣ Noël en Pologne, 24 déc. 1911
0⃣3⃣ "Par trente degrés en dessous de zéro : l'arbre de Noël de ses amis", 1er janvier 1905
Un arbre de Noël pour l'armée russe durant la guerre contre le Japon. D'après le journal, le sapin viendrait d'Ukraine... #CalendrierdelAvent #PetitJournal
🧶En attendant 20h, voici quelques scènes de vote représentées au XIXe siècle, pour constater l'évolution des conditions concrètes du scrutin, du suffrage censitaire au suffrage universel. ⤵️
1834 : sous la monarchie de Juillet, le suffrage est censitaire, seuls les plus riches votent, et la corruption (décorations, postes...) n'est pas absente des scrutins.
« Récompense honnête aux électeurs obéissants »
Dessin d’Honoré Daumier, dans "La Caricature", 17 juillet 1834.
1848 : sous la IIe République, le suffrage universel masculin est proclamé. Cette fameuse gravure, allégorique, montre l'ouvrier usant pour la première de son droit de vote.
Gravure de M. L. Bosredon, avril 1848.
En matière de représentations du #travail, voici deux belles pyramides sociales de la toute fin du XIXe siècle, montrant des stéréotypes de travailleurs et de travailleuses bien spécifiques : pour l'artisanat/industrie, l'homme est associé à la métallurgie, la femme au textile.
Cela renvoie à une réelle répartition genrée des emplois : il y a 56% de femmes dans le textile au début du XXe siècle, 89% dans l'habillement. Elles représentent plus du tiers de la main d'oeuvre totale, mais moins que cela dans la métallurgie (et moins de 3% dans les mines).
La légende concernant l'ouvrière renvoie d'ailleurs à la diversité des situations d'emploi : "A tous mes travaux je m'applique, / Dans l'atelier ou la fabrique". Rappelons que les établissements de moins de 10 salariés représentent encore vers 1900 la moitié de la main d'oeuvre.