Un sujet brûlant traverse les communes !
Nous en parlons peu, et pourtant la manière d'y répondre pourrait changer nos paysages : alors que leur fréquentation diminue, le futur des édifices religieux (à la charge des mairies) doit être repensé. Mini thread 🧵 #LundiTerritoires
Contexte : En 🇫🇷, les 35 000 communes sont propriétaires d'environ 40 000 lieux affectés aux cultes, principalement des églises catholiques et quelques synagogues rurales. 500 de ces lieux sont déjà fermés ! 5000 autres pourraient l'être dans les années à venir.
Or ces bâtiments appartiennent à l'identité paysagère, architecturale, historique d'un territoire. Croyant ou non, ces lieux sont des repères pour les gens et le théâtre de nombreuses sociabilités. Comment sauver ces édifices à l'heure où les finances des communes sont comptées ?
1) D'abord en recensant davantage les besoins et l'état des édifices religieux. Le dernier recensement remonte aux années 1980 !
Le @Senat appuie une mission d'information et une enquête d'envergure dans ce sens. Une bonne nouvelle, affaire à suivre 💪 lemonde.fr/societe/articl…
2) En libérant nos imaginaires. Les édifices religieux pourraient maintenant avoir des fonctions plurielles !
A l'heure où toute les communes doivent réinventer le lien à l'autre, les églises, synagogues et mosquées pourraient participer à ce renouveau.
Ces lieux pourraient accueillir des activités éducatives, culturelles, touristiques, sociales, caritatives. Cela suppose aussi un consensus avec les curés auxquels sont affectés les lieux de culte. Une manière également de cultiver le lien entre les différents acteurs d'un lieu.
📷📷 1) Chapelle de Sainte-Marie-des-Chazes, Haute Loire. 2) Eglise de Brélèvenez, Lannion 3) Eglise du Menoux, Indre 4) Synagogue d'Ingwiller, Alsace.
Fin du thread 🧵
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Certains territoires ont beaucoup, d'autres non.
L'été est l'occasion de redistribuer !
Thread des lieux cachés qui méritent une étape lors de vos vacances 🧵
C'est un petit geste qui mettra du baume au❤️aux habitant-es. Et peut-être y trouverez vous la quête d'une autre vie !
Villedieu-les-poêles fut un village sonore. Les artisans y tapaient le cuivre. Dans le bourg s’entendaient les tintements des casseroles en train de se faire. La dinanderie a disparu mais reste l’âme d’un pays : celle du cœur du bocage Normand. Là-bas, on voit le hérisson passer.
La Grand Combe a connu un grand malheur : l’épopée minière qui a laissé des blessures. La ville se réinvente néanmoins. Des parcs et jardins à la place des immeubles. Le cirque et l’art à la place des crassiers. C’est aussi la porte d’entrée des éternels villages cévenols.
[La société jardinière - Thread]
Ma thèse se termine. Au croisement de l'anthropologie et de la géographie, je suis parti à la rencontre des jardiniers d'une ville 🇫🇷 en crise. Les résultats clés sont motivants : ils permettent de penser une véritable écologie de la précarité.
Un personnage central d'abord, m'a accompagné pendant les 5 ans nécessaires à cette recherche : les Cévennes. Un territoire charismatique, grandiose, pluriel comme l'a si bien écrit Stevenson, mais qui est aussi traversé par des cicatrices profondes héritées de l'histoire.
L'exode rural a trahi les châtaigneraies : 95% des terrasses cévenoles sont aujourd'hui à l'abandon. Les industries, qui ont également caractérisés l'apogée du territoire et de sa capitale, Alès, ont lentement disparu. Partout s'observent les fantômes d'un monde ouvrier défait.
[La société jardinière]
Je commence une série de photos (un thread à dérouler) pour faire connaitre les résultats d'une recherche débutée il y a trois années 🙂 Une invitation pour vous faire découvrir les liens entre nature et culture qui s'inventent dans les jardins urbains.
A l'image des jardins familiaux de Nîmes, dans les villes des citadins se réapproprient les espaces pour y porter des projets agricoles. Les jardins prennent de multiples formes ils sont un dialogue entre humains et non humains, entre ville et terre, entre urbanité et ruralité.
Morte la culture ouvrière ? Si les anciens quartiers ouvriers sont fragmentés dans un urbanisme diffus, des reliques se cachent. Dans les anciens jardins ouvriers l'esthétisme est emprunt de symboles de la culture populaire. Le jardin est une production de l'histoire et de soi 🔥