J'ai fini #Stray : c'était fameux. Un jeu fascinant. Bien sûr, on peut pinailler, mais j'ai été charmé jusqu'au bout par l'ambiance et l'atmosphère pesante comme une brise teintée d'asphalte et de néons un soir d'été. Et par la bande-son obsédante, entre Portal 2 et The Ascent.👇
Le grincheux de passage regrettera quelques "non c'est pas possible" un peu claqués parfois, quelques séquences d'infiltration un peu crispantes (mais courtes), une trogne du chat un poil (ha !) étrange - en tout cas son regard ne me revient pas - mais c'est bien peu. Parce que-
... pour le reste, c'est bien dosé : on évite "le niveau de trop", on évite la difficulté exagérée qui n'aurait pas de sens dans un jeu pareil, on va à l'essentiel : traîner ses patounes dans un monde fascinant à tous les niveaux.
Les lumières et couleurs sont somptueuses, les personnages attachants, la musique joue sur plusieurs registres avec doigté (du Portal 2 je l'ai dit, mais aussi du Ascent, Blade Runner, voire Hollow Knight). J'ai eu envie d'avaler ces synthés sautillants. Tout comme de manger ce
léger brouillard, sucer ces néons jusqu'au sang, me rouler dans ces coussins brodés et tapis de mezzanines étudiantes cozy as fuck.
Au milieu des jeux épiques, frénétiques, gueulards, pétaradants, la rondeur mélancolique de #Stray m'a fait un bien fou. Merci BlueTwelve Studio.
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Dans un accès de délire fiévreux, j'ai réessayé Actraiser : Renaissance, le remake du mythique jeu Super Nintendo.
Bon. Ben c'était cool.
Faisons le point :
Déjà : Yūzō Koshiro.
Et même : réorchestrations de Yūzō Koshiro.
Si vous n'avez pas déjà arraché vos vêtements et commencé à courir tout nu dans la rue, épargnez-vous la suite de cette critique, nous n'avons rien à nous dire.
Techniquement : inhabituel, mais pourquoi pas. J'ai bien aimé ce style "3D mappée avec des assets pixel art, vive les 32 bits". Avec un mélange d'artworks pas piqués des hannetons. Une DA over the top : c'est ce qu'on veut.