On ne s'en sortira pas tant qu'on aura pas démystifier, « démythifier », déconstruit, déstructuré, la plus haute institution de cette Nation, celle qui détient tous les vrais pouvoirs : le Président de la République.
Il faut lui arracher tous ses oripeaux défraîchis par la volonté de changement émis par le peuple, lui ôter ses ornements d'excès et d'abus de pouvoirs, en toute impunité, que NOUS lui avons accordés, et redonner le pouvoir au peuple, à travers les municipalités, les communes,
l'assemblée nationale, en permanence contrôlés par les citoyens. Il nous faut lui imposer une position et une stature de hauteur, de symbole, puisqu’au fond ce n’est que ce qu’il doit être, un symbole respectueux et respecté, comme le sont notre drapeau et nos emblèmes nationaux.
On ne peut pas continuer avec cette conception (« pour assurer une stabilité 🤪 ») archaïque, dépassée, du petit roitelet, chef de village, qui règne sur ses administrés, nous, pauvres gueux, selon son bon vouloir et distribue des baronnies à ses plus fidèles et vils alliés.
Il faut arriver à un changement structurel de notre système de gouvernance, une refonte totale de nos institutions et de notre Constitution, et assurer une totale séparation des pouvoirs avec une justice 100% indépendante, un législatif fort mais responsable devant les citoyens,
un exécutif issu de la majorité parlementaire et responsable devant celle-ci et un Chef de l’Etat qui donnera les grandes orientations, jouera le rôle d’arbitre pour certaines questions, mais ne peut influer à tout-va sur la vie (et le sort) des citoyens.
Quel que puisse être le Président que nous élirons, tant que le système de détention du pouvoir en place restera tel, rien ne changera.
Tous ceux que nous avons élus sont arrivés avec de bonnes intentions, au fond.
« With great power comes the absolute certainty that you'll turn into a right cunt... »
« ...all the power does is just amp up all that shit that's already inside... »
The Boys, season 3, episode 5.
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Le Sénégal est une République (laïque, je le rappelle), avec, effectivement de manière abstraite un nécessaire respect dû aux Institutions, qui sont, en principe, impersonnelles et impersonnalisables.
Ce sont, toujours en principe, des symboles, ce qui explique qu’on peut invoquer la nécessité citoyenne et républicaine de leur respect.
MAIS, cependant, néanmoins, il est fortement ancré dans NOTRE culture, NOS mentalités, NOTRE ADN, la personnification extrême et absolue de l’autorité et de la détention du pouvoir.
Eux tous, sans exception, ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez fixés sur les échéances électorales immédiates et cette vaine vanité de ce pouvoir si temporel et éphémère.
Le mal de ce pays est à sa racine, au plus profond des fondements de ce qui a créé, constitué le Sénégal et la manière dont notre pays est gouverné (régime).
Il faut rebasculer en régime parlementaire, déconnecter, empêcher complètement l'exécutif de la capacité à s'octroyer tous les droits et tous les pouvoirs (et donc tous les abus) et avoir un premier ministre issu de la majorité parlementaire et responsable devant l'assemblée.
L'engagement communautaire est participatif, bénévole. XAM SA WAREEF est convaincu qu’il est de la responsabilité de tout citoyen concerné par le bien-être des populations avec lesquelles il vit, de contribuer à l'amélioration de leurs conditions de vie et à leur épanouissement.
Au-delà de l'accompagnement sous forme de mécénat de sociétés Sénégalaises ou de multinationales ayant une forte politique RSE et qui ont aidé l'association Xam Sa Wareef (@sawareef) à atteindre ses objectifs,
NOUS croyons fermement, et ce depuis notre création en 2021, et à l'instar d'autres associations, que nos actions ont plus d'impact et de valeur lorsqu'elles sont réalisées grâce à l'implication de simples citoyens #Sénégal.ais, VOUS.
La ''prise de parole'' bancale, inopportune, mal préparée, mal organisée (et j'en passe), de M. Babacar Ngom soulève un des principaux problèmes du Sénégal :
Le foncier en milieu rural.
Au Sénégal, deux régimes fonciers règlementent le droit de propriété : le régime de l’immatriculation et celui du domaine national (qui est majoritairement en milieu rural)
En 2017, pour une population de plus de 15 millions de sénégalais, seuls 152 000 TF avaient été délivrés.
L'Etat peut disposer du domaine national à sa guise, selon son bon vouloir, et, de manière discrétionnaire (discriminatoire ? arbitraire ? inéquitable ?) l'attribuer à qui bon lui semble, le plus souvent pour servir ses propres intérêts et non ceux des populations.
Mon opinion sur les drogues (dures, douces, peu importe) :
Je ne blâme jamais quelqu’un qui est addicted à une quelconque drogue (plus précisément je ne juge jamais quelqu’un sur sa manière de mener sa vie, encore une fois).
Chacun est maitre de son destin, de ses choix. « Lou way def bopam », comme on dit).
J’ai dans mon entourage immédiat des amis, parents, qui se droguent. C’est leur vie, pas la mienne, et je considère qu’ils sont maitres (ou esclaves) de leurs vies, de leurs choix, voulus ou non.