Thread by @BestandjiNaem

1/64 La procédure contre l'islamiste Hassan #Iquioussen passe ce jour devant le Conseil d'État.
Mon thread n'a pas pour objet de justifier le bien-fondé ou non de son expulsion. Il est d'exposer 1 résumé des sources le concernant sur lesquelles je travaille et alerte depuis 2017.

2/64 Dans mon 1er thread, j'ai exposé l'appartenance d'Iquioussen à l'idéologie des Frères musulmans et partagé un florilège de ses déclarations antisémites qu'il dit regretter.

https://twitter.com/BestandjiNaem/status/1556235047493058560

3/64 Dans mon 2ème thread, j'ai exposé son complotisme, son approche politique de l'islam et son homophobie.

https://twitter.com/BestandjiNaem/status/1557417148133384194

4/64 Mon dernier thread se penche sur le coeur de l'obsession islamiste: la femme. Bonne à faire la cuisine, à s'occuper de sa famille, elle est aussi considérée comme 1 objet tentateur à dissimuler sous 1 voile.
Une obsession sexuelle si forte qu'elle en est 1 enjeu identitaire.

5/64 Pour se défendre face aux accusations de discrimination envers les femmes, et envers les homosexuels, #HassanIquioussen déclare être "progressiste, tolérant… tout en respectant nos valeurs familiales".

6/64 Ce discours volontairement flou, typique des Frères musulmans, permet d'entendre tout et son contraire pour montrer une vitrine acceptable et cacher l’arrière-cour.
Dans mon thread précédent, j’ai montré quelle est son "ouverture" et sa "tolérance" vis-à-vis des homosexuels.

7/64 Comme il le dit, sans développer pour ne pas effrayer, son "progressisme" est limité par ses "valeurs familiales" dictées par son interprétation extrémiste de l’islam.

8/64 Pour lui, le "progressisme" et le respect des femmes sont de considérer comme "évident que la femme est plus souvent à la cuisine que l’homme".

9/64 La place de l’homme est "à l’usine, sur son bureau en train de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille". La place de la femme est à la maison pour faire le ménage, à manger et s’occuper des enfants.

10/64 Cette assignation à être 1 femme d’intérieur considère qu’il vaut mieux qu'elle prie chez elle plutôt qu’à la mosquée "pour pouvoir assumer ses devoirs à la maison". Il précise ensuite qu’il faut que la musulmane puisse quand même se rendre à la mosquée de temps en temps...

11/64 Sa conclusion de son "progressisme" : l'homme et la femme, "chacun sa place". Cela l’amène à déplorer que Simone de Beauvoir désire libérer les femmes de leur cuisine et des assignations genrées.
Selon lui, le MLF a été créé par des hommes capitalistes. Pourquoi ?

12/64 Pour développer une société de consommation et pour "soustraire la femme de la tutelle de son père ou de son mari pour qu’elle soit sous la tutelle d’un patron".

13/64 #Iquioussen n’est pas contre le salariat des femmes… mais sous certaines conditions : "si elle s’entend avec son mari pour l’intérêt de la famille pour qu’elle bosse à l’intérieur et à l’extérieur".

14/64 Une autre condition est que la femme, considérée comme un objet sexuel par les islamistes, soit recouverte de la tête aux pieds pour ne pas susciter le désir sexuel des hommes (ce "progressisme" est aujourd’hui défendu par le féminisme intersectionnel).

15/64 Il ne lui vient évidemment pas à l’esprit que l'homme et la femme puissent travailler à l’extérieur et à l'intérieur, partager de façon égale les tâches à la maison. Mais les définitions du "progressisme" et du "respect" version islamiste ne sont pas celles du dictionnaire.

16/64 Ainsi, sa conclusion toute patriarcale de son "progressisme" et du respect des femmes est que "servir leur mari et leurs enfants est une bénédiction".

17/64 Pour #HassanIquioussen, "la société occidentale a tout fait pour que la femme ne joue pas son rôle 1er, fondamental et essentiel qui est d’être une épouse et d’être une mère".

18/64 Selon lui, l’épouse serait "un vêtement" pour le mari. Une considération patriarcale censée être valorisante. Ce "vêtement" doit lui "apporter la paix, la sérénité et la tranquillité. J’veux pas une sorcière à la maison. Quand j’rentre chez moi, elle me prend la tête."

19/64 Son "progressisme" rétrograde et patriarcal trouve son apothéose dans sa mémorable déclaration qu’il attribue à un hadith: "votre paradis est aux pieds de vos maris". Son explication: "une femme doit tout faire pour plaire à son mari, parce que c'est elle la 1ère gagnante".

20/64 Pour convaincre les femmes de rester assignées au patriarcat, et se dissimuler sous un voile, les islamistes déclarent toujours ne pas parler en leur nom mais seulement citer Dieu.

21/64 Ainsi, la musulmane doit obéissance à son père et à son mari, sauf si cela contrevient à l'obéissance à Dieu, dont ces prêcheurs prétendent être les relais de sa parole.

22/64 Si le mari "ordonne le bien" à sa femme, ne l'écarte pas de la (vision extrémiste de la) religion, ça va. #HassanIquioussen nomme cela avec fierté "la liberté, l’indépendance" de la femme musulmane. Tel est le cadre du patriarcat islamiste.

23/65 Cette prétention à se faire les transmetteurs de la parole de Dieu pour satisfaire leur sexisme, leur patriarcat et apaiser leur obsession sexuelle s’applique bien sûr au "problème" de la mixité. Les islamistes sont contre.

24/65 En tant que Frère musulman, #Iquioussen ne le dit pas aussi ouvertement. Il use de subtilité pour distinguer mixité et promiscuité. La promiscuité selon lui: "une femme à ma droite, une femme à ma gauche. On est collé les uns aux autres. C’est pas bien."

25/65 La mixité selon lui : "si on est dans la même pièce, les femmes derrière les hommes devant, les femmes à droite les hommes à gauche, c’est pas haram." Il peut ainsi affirmer, pour la vitrine, être pour la mixité. Tels sont le "progressisme, l’ouverture" de Iquioussen.

26/65 En cas d’impossibilité de séparation nette entre femmes et hommes, comme dans la rue par exemple, l’islamisme a prévu une séparation à la fois concrète et symbolique: le voile ("hijab" signifie en arabe "quelque chose qui sépare", comme un rideau ou un mur par exemple).

27/65 Cette fausse "obligation religieuse", mais réelle obligation sexiste et patriarcale, n’a pas pour but 1er de protéger la femme. Il a pour but de protéger les hommes islamistes, obsédés sexuels, de la tentation.

28/65 Les hommes ainsi protégés, par l’occultation des objets coupables d'être sexuellement tentateurs, les femmes seront protégées en retour. La rhétorique islamiste d’inversion, aidée par ses éléments de langage, présente cette obligation sexiste & patriarcale comme 1 "liberté"

29/65 Pour #HassanIquioussen, comme pour tous les islamistes, la femme est donc d’abord un objet sexuel, présentée comme un bijou dont la "beauté" (c’est-à-dire l’intégralité de son corps à l’exception du visage et des mains) ne peut être vue que par son mari et sa famille.

30/65 Cette chosification sexuelle fait de la femme une proie convoitée par des "prédateurs", les hommes. Fidèle à la totalité des prescripteurs du voile, voilà comment #Iquioussen tente de convaincre des préadolescentes de se soumettre "librement" à ce sexisme.

31/65 Pour #Iquioussen, "Cacher sa beauté" sous 1 voile c'est être "bien vêtue" & ça "inspire le respect" des hommes, tous "mauvais" & "vicieux".
La rhétorique d'inversion permet aux islamistes de transformer leur manque total de respect envers les femmes en bienfait valorisant.

32/65 Ses propos ne reflètent pas la pensée de tous les musulmans. Seuls les intégristes, par leur obsession sexuelle & leur patriarcat, prescrivent le port du voile.
Avec d’autres islamistes, #HassanIquioussen a fortement contribué au développement du sexisme du voile en France.

33/65 Après avoir endoctriné leurs ouailles, amené des musulmanes à se soumettre au voilement par contrainte psychologique, #Iquioussen et ses collègues fanatiques ont ensuite beau jeu de dénoncer la loi de 2004 (sur les signes religieux à l’école) comme "infâme" et liberticide.

34/65 La loi de 2004 ne retire pas de liberté aux musulmanes. Elle retire une liberté d’emprise aux prêcheurs islamistes. Et ça, ça ne plaît pas du tout à #HassanIquioussen comme à aucun autre islamiste, des salafistes aux Frères musulmans en passant par les Talibans.

35/65 #Iquioussen est en colère contre la loi de 2004. Elle est un frein au développement de son idéologie et de sa vision "progressiste" des relations femme-homme. Il sait que l'endoctrinement doit commencer tôt. Il appelle alors les musulmans à faire pression sur les députés.

36/65 Son sexisme et sa vision patriarcale de la société sous dôme islamiste, dont le sexisme du voile est à la fois l’outil politique et le symbole matériel, suscitent des oppositions y compris dans le monde musulman.

37/65 Les Frères musulmans, que #Iquioussen nomme "réformateurs" (vers l’archaïsme), vont tout faire pour tirer les musulmans vers leur vision extrémiste de l’islam. Ils nomment cela la "réislamisation" des musulmans. Là encore, le sexisme du voile joue un rôle fondamental.

38/65 #HassanIquioussen n’aime donc pas les musulmans qui refusent la radicalisation de leur religion: "le diable faisait son travail à travers des musulmans qui ont perdu leur âme et qui, dans le monde musulman, vont répandre le MLF."

39/65 Dès les premières offensives politiques de l’islamisme contemporain dans les années 30, des musulmanes ont foulé aux pieds le voile pour afficher leur rejet de ce sexisme promu et imposé par les islamistes. Ça ne plaît pas du tout au "progressisme" de Hassan #Iquioussen.

40/65 Il oppose alors les intégristes dont il fait partie (les "réformateurs") et leurs opposants musulmans qui veulent la séparation du politique et du religieux et une réforme de l’islam non pas vers le passé mais vers le progrès.

41/65 Les 1ers sont du "juste milieu" (cf. mon 1er thread pour comprendre cette expression), c’est-à-dire les Frères musulmans. Les autres sont "des musulmans laïcs, laïcards, qui veulent libérer la femme au nom de la permissivité pour en faire tout sauf une musulmane".

42/65 Pour lui, une "musulmane" est à la maison, obéissante à son père ou son mari et dissimulée sous un voile en présence d’hommes étrangers.

43/65 Les "libéraux laïcards" auraient avancé grâce à l'Occident. Affirmation faite pour les accuser de trahir leur religion au profit de la colonisation. Le prosélytisme islamiste va inverser la tendance à partir des 70's. L’expansion du sexisme du voile en est le thermomètre.

44/65 Le complotisme de #Iquioussen reprend le dessus quand il affirme l'existence d'un complot qui vise à "acculturer" les musulmanes, "de les vider de leur essence islamique" qui n'est autre que l'essence intégriste parce qu'elles refusent la soumission au sexisme du voile.

45/65 Il invite donc les Françaises musulmanes à refuser le progrès des consciences, dont l'émancipation des femmes, qui serait un modèle uniquement occidental. Il prône ainsi un séparatisme identitaire pour maintenir les musulmans au Moyen-Age, ce qu'il appelle "l'islam pur".

46/65 #Iquioussen est un des transmetteurs de la vision politique de l’islam à travers le corps des femmes dont le sexisme du voile est le porte-drapeau : la "musulmane doit pratiquer sa religion partout. Là où elle est, elle doit être et rester musulmane, malgré la pression."

47/65 Sa déclaration ne concerne pas la spiritualité mais la visibilité par le sexisme du voile. Négocier dès qu’il est possible pour faire avancer les normes islamistes. Il marque son hostilité à la laïcité. Il dit la respecter, mais uniquement quand cela favorise son idéologie.

48/65 La pression supposée sur les femmes musulmanes est un classique de la victimisation islamiste, grâce au voile. C’était une des spécialités du CCIF.

49/65 Après avoir convaincu des femmes de se voiler et les utiliser comme cheval de Troie politique en les mettant en avant, les islamistes ont beau jeu de crier à "l’injustice" face à toute opposition.

50/65 Pour faire accepter sa définition islamiste de "la liberté des femmes", #Iquioussen propose une stratégie politique & de communication. Son idée frériste de faire pression sur les médias en inondant les rédactions de mails & de coups de fil a aussi été partagée par le CCIF.

51/65 Sa stratégie de communication passe aussi par la visibilité du sexisme du voile, principale arme politique de l’islamisme. Comme tous les prêcheurs intégristes, #HassanIquioussen invite les musulmanes voilées à être "les ambassadrices de l’islam, des avocates de l’islam".

52/65 Argument classique de l’islamisme: la dévalorisation de la femme en tant qu’objet sexuel dissimulé sous 1 voile est présentée comme une fierté identitaire, la défenseure d’une idéologie totalitaire "voulue par Dieu". Une défense qui favoriserait sa future place au paradis.

53/65 L’école est bien sûr une cible privilégiée. Comme toujours, Iquioussen ne propose pas de se confronter frontalement aux lois et règlements. Au contraire, il propose de s’en servir pour les retourner afin "d’autoriser le bien et interdire le mal".

54/65 Voici par exemple, comment selon lui, une mère, musulmane voilée, réussit à retourner l’opinion d’une école pour faire préférer la fête de l’Aïd (religieuse) à celle de Noël (profane).

55/65 C’est la même chose pour les piscines municipales. Face au "problème" de la mixité, il propose un rapport de force dans des négociations pour obtenir des horaires séparés car, selon lui, "les piscines c’est une décision politique".

56/65 Le rejet actuel de ce type de demandes amène les militantes islamistes de terrain à passer par une étape intermédiaire: le #burqini. Mais, au sein de l'association Alliance citoyenne, elles n’oublient pas les conseils politiques et langagiers de #HassanIquioussen:

57/65 Alliance citoyenne applique les éléments de langage d'Hassan Iquioussen inspirés des Frères musulmans. Elle les inclut dans sa méthode Alinsky pour ses actions de terrain.
Comme lui & la totalité des islamistes, l'asso "est tout à fait ok avec les créneaux pour les femmes".

58/65 L’influence de l’islamisme politique, notamment à travers #Iquioussen, agit jusqu’à certains élus dont le maire de Grenoble. Il entretient une nostalgie rétrograde vis-à-vis des femmes. 1 terrain favorable pour être sensible au discours sexiste et patriarcal de l'islamisme.

59/65 Par sa reprise d'1 partie de la rhétorique de l’islamisme pour défendre & autoriser le sexisme du voilement des femmes dans les piscines, E. #Piolle est devenu 1 partenaire inespéré de l’islamisme politique. Des islamistes d'Alliance citoyenne le considèrent comme 1 "allié"

60/65 Pour comprendre la dérive pro-islamiste d'Éric #Piolle à travers sa complaisance envers le sexisme du voile et son autorisation du #burqini, voici 2 de mes articles :
naembestandji.fr/dossiers/burqi…

naembestandji.fr/dossiers/burqi…

61/65 Le maire de Grenoble valide ainsi la pertinence des islamistes à avoir choisi le voile comme cheval de Troie et principal outil politique. Le travail prosélyte de Hassan Iquioussen et de ses collègues voit à travers Éric Piolle le résultat concret d'une étape intermédiaire.

62/65 Que #HassanIquioussen soit expulsé ou pas, le mal est déjà fait. Il diffuse depuis près de 30 ans en France son idéologie totalitaire. Au point que l’interprétation extrémiste de l’islam, dont il est avec d’autres le promoteur, est à présent perçue comme l’islam tout court.

63/65 Une partie de la gauche s’est ralliée à cette imposition théologique pour aider les islamistes à y assigner tous les musulmans. De LFI à Piolle en passant par Plenel & les féministes intersectionnelles, la réussite politique de prédicateurs tels qu'Iquioussen est éclatante.

64/65 "Les déclarations qui lui sont reprochées sont anciennes" martèle son avocate. Or, ses conférences sont toujours en ligne sur sa chaîne YouTube. Le problème n’est donc pas l’ancienneté ou non de ses propos mais leur diffusion, leur maintien et leurs conséquences.

65/65 Mais la lutte idéologique, au sein de l’islam comme à l’extérieur, n’est pas terminée. Rien n’est perdu. Qu'Iquioussen soit expulsé ou pas, les islamistes & leurs alliés nous trouveront toujours sur leur route.
Pour l'égalité des sexes, pour la laïcité, pour la République.