Au #procèsNice, on entend Elvire Arrigi, qui en juillet 2016 dirigeait l’unité police des victimes de catastrophe
"Notre mission est d’associer un nom à chaque corps sans vie après une catastrophe qu’elle soit naturelle ou de nature terroriste ou accidentelle" @CNEWS
@CNEWS "La mission commence à la découverte d’un corps et s’achève quand on a informé la famille. Notre mission n’est en aucun cas de rechercher les causes de la mort, ni la logistique de la restitution des corps. Elle ne concerne pas non plus les blessés" #procèsNice
@CNEWS "Nous sommes chargés de remettre de l’ordre et de la raison là où l’attentat a semé le chaos et la terreur.
Cela se fait grâce à de la méthode et de la technicité" #procèsNice
@CNEWS "Le principe même d’une tuerie de masse est de créer le chaos. Chercher une jeune fille avec un tatouage sur la cheville au milieu de trois personnes victimes d’un accident de la route n'a rien à voir avec le fait de la chercher au milieu de 80 personnes" #procèsNice
@CNEWS "Un tatouage étoile à la cheville est assez banal. Le sac à main d’une victime peut avoir été projeté près d’une autre victime. Il est donc dangereux d’attribuer un nom à un corps sur la base d’une pièce d’identité" #procèsNice
@CNEWS "En plus les familles sont en état de choc, elles ne sont pas toujours aptes à reconnaître leur proche. Certaines se trompent comme on l’a constaté en novembre 2015. Il existe des méthodes scientifiques simples et rapides, la responsabilité ne doit pas reposer sur les familles"
@CNEWS Les premiers membres de l'unité d'identification des victimes sont arrivés sur la promenade des Anglais vers 6h du matin "la plupart des corps étaient toujours sur place" #procèsNice
@CNEWS Depuis 1h30, la policière fait un exposé extrêmement précis, clinique, du travail d'identification judiciaire. A la toute fin de son exposé, sa voix se brise au souvenir de ce garçon américain, Brody, et des échanges avec la mère de celui-ci pour pouvoir l'identifier #procèsNice
@CNEWS Me Chemla interpelle Elvire Arrighi sur les délais trop longs pour certaines familles informées le 17 juillet seulement. Elle maintient que tout a été fait pour aller le plus vite possible sans pour autant faire d'erreurs (comme il y en avait eu pour les victimes du 13 novembre)
@CNEWS Avant de rendre sa décision au sujet de la diffusion des images de l'attentat, le président demande aux parties (qui ont pu voir la vidéo hier en fin de journée) si elles ont des choses à ajouter #procèsNice
@CNEWS Plusieurs avocats de PC relaient le souhait de leurs clients de voir la vidéo projetée, "oui c'est de la souffrance qui va être rajoutée à de la souffrance, mais c'est nécessaire car, au moment de ce fracas, elles ne savent plus ce qui s'est passé" explique Me Mouhou #procèsNice
@CNEWS Le parquet antiterroriste ne s'oppose pas à la diffusion des images et explique que le dispositif de sécurité sera renforcé pour éviter toute captation d'images #procèsNice
@CNEWS Suspension d'audience. On peut espérer une réponse sur cette question à la reprise à 13h30 #procèsNice
@CNEWS Le président indique qu'il a décidé de projeter à l'audience les images de vidéosurveillance de l'attentat #procèsNice
@CNEWS Il rejette la demande de huis-clos. La diffusion aura lieu demain, jeudi, en fin de matinée. #procèsNice@CNEWS
@CNEWS Le président "il s’agit d’images extrêmement violentes, il n’y aucune obligation à regarder ces images. Les personnes qui hésitent, je leur conseille de ne pas le faire. Les mineurs ne pourront pas y assister, et les personnes fragiles devraient être accompagnées" #procèsNice
@CNEWS "La diffusion de ces images ne doit pas gêner la poursuite de l’audience. Si on se sent mal, on peut sortir à tout moment. Aucune captation d’image ne doit intervenir. Chacun devra garder son téléphone dans sa poche, et je demande un service d’ordre conséquent pour s’en assure"
@CNEWS Le docteur Quatrehomme, chef de l'institut médico-légal de Nice est maitenant entendu "les premières victimes décédées sont arrivées dans la nuit.
Matin vendredi 15 juillet, c’est une scène de guerre avec de nombreux linceuls noirs alignés" #procèsNice
@CNEWS Dr Quatrehomme "Une image irréelle, qui parait impossible, et qu’on ne peut pas oublier. Nous commençons à organiser cet immense chaos. Habituellement, nous sommes une dizaine, nous sommes maintenant une centaine. Des légistes de toute la France ont proposé leur aide"
@CNEWS Le légiste explique que seules 14 victimes ont été autopsiées. Les autopsies n'ayant lieu que dans trois cas :
- cause du décès pas totalement évidente
- quand patient pris en charge médicalement, même très peu de temps
- existence d'une suspicion de projection balistique
@CNEWS Dr Quatrehomme "Dès que l’identité formelle était validée, le recueil des familles a été organisé. C’était indispensable. Il a fallu organiser un planning des visites, les limiter dans le temps pour permettre à toutes les familles de venir se recueillir" #procèsNice
@CNEWS "Nous avons fait face à un énorme problème : la majorité des corps étaient abimés, certains sévèrement. Il fallait restaurer les corps avant toute présentation aux familles" #procèsNice
@CNEWS "Il était malheureusement impossible d’obtenir une restauration satisfaisante du visage et des mains pour certaines victimes. J’ai décidé que la présentation se ferait derrière une vitre, avec un éclairage particulier. Les familles étaient accompagnées pour se recueillir"
@CNEWS Le Dr Quatrehomme explique que des prélèvements d'organes ont eu lieu sur toutes les personnes autopsiées "il est très fréquent que des expertises et des contre-expertises soient demandées ensuite. Il faut être prudent car nous ne pouvons pas faire de prélèvements ultérieurs"
@CNEWS "Les prélèvements sont toujours mis sous scellés judiciaires. Dans le cas présent, j’avais pris la décision d’appliquer un protocole complet pour qu’il n’y ait pas de problèmes ensuite. Je ne savais pas combien il y aurait d’autopsies à réaliser" #procèsNice
@CNEWS Le Dr Quatrehomme indique que "3 familles ont demandé la restitution des prélèvements par la suite". Une quelques jours après, et deux autres plusieurs années après. #procèsNice
@CNEWS Les prélèvements des 11 autres victimes qui n'ont pas été réclamés par les familles sont toujours sous scellés et conservés à l'institut médico-légal #procèsNice
@CNEWS Interrogé par le parquet antiterroriste, le légiste précise que lors d'une autopsie on prélève le coeur, le cerveau et les poumons en intégralité, pour les autres organes, ce sont des petits morceaux qui sont prélevés #procèsNice
@CNEWS Le PNAT tente d'obtenir des réponses aux questions que se posent certaines parties civiles, très heurtées par les prélèvements d'organes sans avoir été informées. "Nous intervenons sur réquisition judiciaire, et sommes tenus au secret, nous ne pouvons rien dire aux familles"
@CNEWS Le légiste est longuement interrogé par l'avocate Virginie Le Roy sur le choix fait d'autopsier certaines victimes, notamment le petit Yanis, 4 ans #procèsNice
@CNEWS Le médecin explique qu'il y avait des doutes quant à la cause certaine de la mort du petit garçon, ce que le scanner et l'examen médico légal n'avaient pas permis d'établir #procèsNice
@CNEWS Sa réponse ne satisfait pas l'avocate. Pour résumer, elle ne comprend pas pourquoi il fallait aller chercher plus loin la cause de la mort alors qu'on savait que le petit garçon souffrait de polytraumatismes après avoir été percuté par le camion... #procèsNice
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Reprise du #procèsNice avec en fin de matinée le visionnage de la vidéosurveillance de l'attentat. Avant cela, deux pédopsychiatres sont attendus à la barre @CNEWS
Le président indique qu'au moment de la diffusion de la vidéo, tous les téléphones doivent être rangés, et les ordinateurs portables fermés, y compris ceux des journalistes #procèsNice
La professeur de psychiatrie de l'enfant à l'hôpital de Lenval à Nice, Florance Askenazy, s'avance à la barre #procèsNice
Au procès #attentatNice, on entendu Franck Terrier, l'homme au scooter qui a tenté d'arrêter le camion @CNEWS
Franck Terrier, 55 ans, est nerveux. Le président lui demande de raconter ce qui s'est passé "Ce soir là on voulait aller manger une glace dans le vieux Nice, on roule vers le vieux Nice. Un camion nous double par la droite sur le trottoir. Je décide de le prendre en chasse"
"Nous sommes en scooter. Ma femme crie tellement que je la dépose. Je décide de poursuivre le camion jusqu’à son arrêt. J’arrive à accéder à la cabine et je me bats avec le terroriste, voilà c’est tout" #procèsNice
Au conseil d’Etat pour le recours du ministère de l’intérieur contre la décision du tribunal administratif de Paris qui a suspendu l’arrêté d’expulsion de l’imam #Iquioussen@CNEWS
La représentante du ministère de l'Intérieur prend la parole "nous pensons que c’est un prédicateur charismatique qui a su acquérir une légitimité au sein d’un très large auditoire" #Iquioussen
"et qui depuis des années répand des idées insidieuses qui n’en sont pas moins des provocations à la haine, à la discrimation, à la violence" #Iquioussen
Ouverture du procès de la street medic accusée notamment d’avoir porté deux coups sur le casque d’un pompier en marge des manifestations du 1er mai. La prévenue est absente. Ses avocates font une demande de renvoi #cnews
Les avocates de la #streetmedic expliquent qu elle a comparu lundi dans un procès en tant que victime d’une tentative de meurtre de la part de son frère. Le frère a été condamné à trois ans de prison @CNEWS
« Cette audience a eu des répercussions psychologiques très importantes. Elle s’est rendue aux urgences psychiatriques, elle fait des crises d’angoisse et d’insomnie » poursuivent les avocates #streetmedic@CNEWS
La salle d'audience est pleine, les rangs de la partie civile sont particulièrement remplis pour assister aux derniers mots de #Lelandais et au départ de la Cour dans la salle de délibéré dont elle ne sortira que quand les jurés se seront mis d'accord sur le verdict.
"Dignité, vérité, justice. Que doit-on attendre d’un procès si ce n’est qu’il se déroule de façon digne, qu’on arrive à la vérité et que justice soit rendue. Vous arrivez aux termes de vos débats" #Lelandais#Maelys@CNEWS