Vous avez remarqué que, souvent, quand des violences sexistes et sexuelles sont dénoncées, certaines personnes s’empressent de s’en prendre aux femmes et surtout aux féministes de l’entourage des agresseurs… Interrogez les agresseurs plutôt que les femmes ! 1/
Angèle lorsque son frère Roméo Elvis a été accusé d’agression sexuelle en 2020 : #BalanceTonFrère avait été lancé pour attaquer la chanteuse qui avait “osé” avoir des prises de positions féministes en public.
Pourquoi serait-elle responsable des actes de son frère ? 2/
Audrey Pulvar, lorsque son père, Marc Pulvar, fut accusé d’inceste et de pédocriminalité, alors même qu’elle a apporté un soutien public aux victimes. Femme actuelle ose le titre : «Audrey Pulvar : son père accusé de pédophilie, elle savait depuis 20 ans». 3/
Plus récemment, alors que plusieurs hommes politiques de différents partis ont été accusés de violences sexistes et sexuelles, c’est encore aux féministes de leurs partis que l’on a demandé des explications. 4/
Quotidien a ainsi demandé à Clémentine Autain ce qu’elle pensait du soutien apporté par Jean-Luc Mélenchon à Adrien Quatennens, plutôt qu’aux autres hommes du parti présents à cette conférence de presse. 5/
Le nom de Sandrine Rousseau est, lui, systématiquement invoqué lorsque des violences sexistes et sexuelles de la part d’hommes politiques sont révélées. 6/
L’article du Canard Enchaîné sur la main courante contre Adrien Quatennens concluait “Et Sandrine Rousseau va sûrement applaudir”, l’impliquant ainsi dans cette affaire et participant à son cyberharcèlement pour ses prises de position féministes. 7/
Les féministes ne sont pas responsables des violences commises par d’autres. Lorsqu’elles sont mises au courant de violences par les victimes, elles ne peuvent pas agir à leur place sans respecter leur consentement.
Les seuls coupables ce sont les agresseurs ! 8/
Les personnes qui demandent des comptes aux féministes n’en ont rien à faire des victimes ni des violences sexistes et sexuelles. Elles participent à l’impunité des agresseurs en détournant la conversation. Elles font partie du problème ! 9/10
RDV le 19 novembre 2022, à Paris et partout en France, pour manifester contre les violences sexistes et sexuelles, contre l'impunité des agresseurs, contre le manque de protection des victimes.
✊ Rassemblement pour réclamer une éducation à la vie affective et sexuelle de qualité à l’école, au collège et au lycée
Samedi 8 octobre, 14h, à Paris, Place Jacques Bainville, Paris 7ème
Vous vous souvenez de vos séances d’éducation à la vie affective et sexuelle (EVAS) à l’école, au collège et au lycée ?
Non ?
Nous non plus !
Pourtant, depuis 2001, au moins trois séances d’EVAS par an sont obligatoires à l’école, au collège et au lycée.
Dans notre enquête #SexEducationNationale, nous avons montré que la loi n’est pas appliquée et que les élèves reçoivent en moyenne 13 % des séances qui leur sont dues.
A l’approche de la Journée Internationale des Filles, nous nous rassemblerons pour faire valoir nos droits.
Merci à Police Nationale 63 de contribuer au combat féministe en fournissant un exemple limpide du caractère patriarcal et misogyne de la police. THREAD ⬇️
• Invisibilisation des femmes dans l'Histoire
• Négation des combats des femmes pour leur liberté
• Sexisme décomplexé des réseaux sociaux de la police sous un ministre de l'intérieur misogyne.
C'était pour illustrer la grande cause nationale peut-être ?
Juste pour votre information, Jules Ferry pensait que "les races supérieures ont un droit sur les races inférieures".
Les membres du @gouvernementFR se félicitent de leur bilan quinquennal sur les droits des femmes. À ce niveau-là, ce n'est plus du déni, c'est de l'indécence. THREAD ⬇️
Durant ce quinquennat, plus de 600 femmes ont été assassinées au sein du couple parce qu’elles étaient des femmes. En 2019, 65 % des femmes victimes de féminicides conjugaux avaient porté plainte avant d’être assassinées. Ces femmes auraient pu être sauvées.
Mais il aurait fallu pour cela une volonté politique ambitieuse pour les protéger ! Actuellement, les dispositifs mis en place ne sont pas suffisants. Dans le cas des violences au sein du couple :
#NousToutes a décidé de suspendre le relai du décompte des féminicides conjugaux. Nous vous expliquons pourquoi. ⬇️
Le 3 janvier 2022, des propos transphobes ont été tenus par un collectif comptabilisant les féminicides conjugaux. Ces propos sont oppressifs, et par ailleurs illégaux. Depuis, une vague de propos transphobes s’exprime librement sur les réseaux sociaux.
Cette violence impacte directement la vie des personnes trans qui subissent la transphobie au quotidien. La lutte contre la transphobie fait partie intégrante du féminisme car elle découle d’une société patriarcale qui établit des normes et des hiérarchies de genre.
Sur les réseaux sociaux, la mère d'Anna-Chloe, réclame justice en publiant les images de sa fille avec le visage défiguré.
Le 15 décembre 2021, Anna-Chloe a été transportée à l’hôpital et subi une intervention chirurgicale de 2 heures.
Depuis la rentrée scolaire, l'élève en 6ème est la cible de violences racistes. Verbales et physiques.
«sale n*gre» «grosse baleine noire »
L’établissement le savait et aucune mesure n’a été mise en place pour la protéger. La mère d'Anna-Chloe avait pourtant demandé plusieurs fois à rencontrer les responsables d'établissement.