**Tweet éphémère**
Aujourd'hui grosse séance, grosse victoire, rien n'est moins sûr. Ce n'est pas le sentiment.
Je me suis enfin, après 4ans de thérapie, avoué avoir été dissociée pendant près de 3 ans après avoir subi les violences de mon conjoint.
La fameuse gifle au début..
Une victoire cet aveu? Peut être pas, peut être que si, en tout cas la promesse envers moi même de faire la lumière de J1 à aujourd'hui pour vivre avec.
Personne, même ma thérapeute n'avait les détails. Aujourd'hui ils sont sortis, autour de la discussion sur la peur qu'autrui peut provoquer en nous.
J'ai encore peur de lui, probablement à jamais, j'ai peur de tomber sous l'emprise de qqun d'autres constamment... L'hypervigilance, l'hypercontrôle et ce mot : la dissociation comme seule solution pour survivre.
On s'en sort, amochée, salement, mais on s'en sort avec du temps et le bon accompagnement.
Oyé les twitos Santé
Le système de santé s’effronde, c’est un fait.
Grève, coups de gueule télévisés, collectifs, rien n'y fait.
Ma légimité proche de zéro se permet de rassembler nos ID
Le(long) 🧵 juste ici 1/n⤵️ @Sante_Gouv@BrigBourguignon
L’attractivité ? le Ségur était step 1, mais ça demande à être poursuivi, entendu auprès de nos directions puis de + en +haut : l’ambition de remettre DU LIEN avec les DG/DRH/DAM/DSSI en passant les portes des services (azy j’donne le code). 2/n
Ensuite la formation professionnelle, entre le prix et le montant par agent (150€/an mais redistribué selon les attributions), c’pas gagné, pourtant on est grave en demande. Pas prête de faire les DU douleur, Soins Pall, Hypnoanalgésie, y’a un truc à faire nan ? 3/n
Fin Mars 2020, le service se remplit à toute vitesse et il y'a ce patient, un peu plus de 70 ans, un seul poumon dû à d'autres pathologies touchés par le covid comme sa femme hospitalisée en face.
Ce matin là, il sait que c'est le dernier jour.
Je trouve un moyen pour qu'il parle à son épouse, "plus de 40 ans qu'ils s'aiment" comme il me le souffle.
Je n'ai pas vraiment le temps pour ça mais je le prend. C'est important pour lui, ce le sera sûrement pour elle.
Elle lui dit de se battre, il le lui promet. Il n'est pas du tout confortable, cherche son air.
La décision est prise, je lui explique tout et je débute la sédation terminale. Il me remercie.