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Oct 4 63 tweets 22 min read
De retour au procès de l'attentat de #Nice pour la suite des auditions de parties civiles @CNEWS
A la barre, Christophe. Le 14 juillet 2016, il a perdu son épouse, son père, sa mère, son beau-fils et ses beaux-parents. Les photos de ses 6 proches sont projetées @CNEWS
Christophe évoque chaque membre de sa famille. Véronique, son épouse "le ciment de la famille. A la fois femme, épouse, mère. Le 14 juillet 1996, je l’ai présentée à mes soeurs, 20 ans plus tard je leur ai dit qu’elle était morte" @CNEWS #Nice
"Elle avait deux enfants : Cindy et Mickael (mort le 14 juillet). C’est pas facile d’être un papa dans une famille recomposée. On a partagé des tas de choses… c’était un garçon d’une grande sensibilité, toujours à l’écoute des autres, toujours à rendre service" #Nice
"Quand il est parti, il avait 28 ans. On a fait baptiser l’école primaire du village à son nom. Mes parents, Germain et Gisèle. Des parents aimants, il nous a jamais rien manqué à mes soeurs et moi" #Nice
"Mes beaux parents, en or. Des italiens, très famille, proches de leurs enfants. Tout était prétexte à partager de moments de famille.
On s’entendait tous super bien, on profitait du moment présent. Nos familles étaient très liées.
"Je vous ai présenté ma famille, je vais vous expliquer la journée du 14 juillet. On avait profité de la journée pour inviter tout le monde à la maison. Tout le monde est venu manger à la maison à midi, on le voit sur la photo.
On a décidé d’aller voir le feu d’artifice" #Nice
"On est parti à deux voitures. On a assisté au feu d’artifice, qui était très beau. Comme il faisait un peu frais, on a décidé de repartir tout de suite. On a marché sur le trottoir de la prom" #Nice @CNEWS
"Juste avant le pergola, ma belle mère a souhaité de l’eau, je lui en ai acheté chez le marchand de bonbons. Y’avait énormément de monde, Véro me disait que sa mère était hyper stressée" #Nice
Christophe "Moi j’ai eu le reflexe de me retourner, j’ai vu le camion, j’ai juste eu le temps de me décaler et de voir passer le camion. Et de tous les voir". Il pleure. #Nice
"Après, je suis allée prendre le pouls de tout le monde. J’ai mis mes parents en PLS, les deux seuls qui respiraient ensemble. Mon père avait été expulsé sur le trottoir. A ce moment là, je pensais que ma mère était sauvée. Mon père avait le visage droit tout abîmé" #Nice
"A ce moment, ce qui est hyper difficile, c’est de pas pouvoir être avec tous. On sait pas si on fait assez pour l’un, assez pour l’autre. On veut rester avec eux. J’allais de corps en corps, j’arrêtais pas de leur dire que je les aimais" #Nice
"Durant les minutes qui ont suivi. Après l'horreur de l'acte, on s’aperçoit de l’horreur de l’homme. Les gens qui courent après nous pour prendre des photos plutôt que de nous aider, des enculés qui volent sur les corps. Y’en avait un sur ma mère… l’horreur de l’humanité" #Nice
"Les premières personnes sont arrivées pour m’aider. Des civils et des policiers. Y’en a un je voulais lui prendre son pistolet… je sais pas pourquoi. C’est l’un d’entre eux qui m’a dit que ma mère était partie. Les gens sont venus avec des draps. Et les pompiers sont arrivés"
"C’était interminable, les minutes étaient interminables.
Je savais pas quoi faire. Un pompier m’a dit : va avec ton père, c’est le seul qui est vivant. Mais je m’en voulais de les avoir laissés sur le goudron. On a pris mon père, on l’a mis sur le brancard" #Nice
"J’ai appris que mon père était en urgence dépassée. Je pense qu’au fond de moi j’avais plus ou moins compris.
A l'hôpital, ils lui ont mis un bracelet, il est parti en ascenseur, je savais pas que c’était la dernière fois que je le voyais" #Nice @CNEWS
"J’étais comme un zombie. J’errais… quand ma soeur est arrivée, je lui ai dit d’attendre des nouvelles de papa, et je suis redescendu sur la Prom. Quand on est arrivés en bas, tout était verrouillé, ils ont pas voulu me laisser rentrer" #Nice
"Moi je voulais pas qu’ils soient perdus dans la masse, je voulais qu’ils soient identifiés tout de suite.
On est remonté au CHU. Vers 4 ou 5 heures, on m’a annoncé que mon père était mort. J’avais envie de parler à personne… des psychologues passaient à tour de rôle…" #Nice
"Ce qui était très dur, c’était de soutenir les proches… alors que j’allais très mal. Et puis de les regarder dans les yeux, alors qu’il y a que moi qui suis rentré." #Nice
"Au bout de trois jours, je me suis souvenu qu’on avait laissé le chien de mes beaux-parents dans la voiture dans le parking… j'ai appelé les pompiers, on l’a retrouvé vivant, un peu abasourdi. C’est devenu la mascotte, je l’ai pris avec moi" #Nice
Après les enterrements, on a décidé de s’enfermer avec Cindy, mes soeurs, à Frejus, et de plus bouger.
C’est à partir de là que les problèmes ont commencé.
On m’a contacté pour monter l’association “promenade des anges”, je me suis dit que ça allait être salvateur" #Nice
"J’ai fait la première réunion, on est allé voit le président Hollande. Mais je me suis aperçu que je n’étais pas en mesure de porter la souffrance des autres, c’était beaucoup trop tôt" #Nice
"J’avais une obsession : les vidéos qui tournaient en boucle sur internet, et la première commémoration.
Là aussi ça a été un premier revers. On s’aperçoit de l’incompréhension du monde politique, qui confond le réconfort avec la promotion" #Nice
"M. Estrosi qui me court derrière pour être présenté au président Macron et qui deux minutes après se souvient plus de moi. Nicolas Sarkozy qui veut me rencontrer, et quand je dis que je veux pas de journalistes, il annule le rendez vous" #Nice @CNEWS
"La procédure pour le fonds indemnisation aussi a été très longue. On nous demande de dire de 1 à 5 la douleur ressentie. On a envie de leur dire : perds 6 membres de ta famille et tu vas voir ce que tu vas ressentir" #Nice
"L’ultime horreur que j’ai pu vivre, elle date d’il y a 15 jours. Quand j’ai entendu le professeur Quatrehomme parler des autopsies et des prélèvements d’organes, j’ai appris ce jour là que les organes de mon père étaient pas avec lui. Je me suis effondré" #Nice
"J’ai gardé ça jusqu’au week-end, je suis allé le dire à mes deux soeurs. On est retombés dans l’horreur. On n’a jamais été mis au courant, personne ne nous a jamais rien dit" #Nice @CNEWS
Ma vie maintenant… je m’aperçois que ces 6 dernières années, j’ai mis des couches sur l’horreur. Des couches d’amitié, d’amour, de plaisir sur l'horreur. J’ai été suivi par des psy, mais j’ai des difficultés me confier. Ce qui a été très salvateur, c’est le travail" #Nice
"Je suis rentré à la maison, on se retrouve tout seul, c’est compliqué. Je me suis mis à travailler 12 heures par jour pour occuper mon esprit. Je pensais avoir réussi. On a rebâti quelque chose avec mes soeurs, avec Cindy… mais je vois bien qu’il faut encore travailler"
"Je me demande souvent pourquoi je suis revenu seul ce jour là. C’était à moi de partir, avec mon passé militaire, mes erreurs de jeunesse… c’était à moi.
On culpabilise du chagrin qu’on transmet aux autres" #Nice
"Depuis le début du procès, je suis dans la détresse, même si j’avais besoin du procès. Ma place est ici aujourd’hui, je souhaite que les accusés payent à la hauteur de ce qu’on a pu vivre et de ce qu’on vit encore" #Nice
"Hormis mon combat personnel. Il me reste deux combats : le rapatriement des organes de mon père, et de pouvoir suivre le procès. Y’a des questions qui demandent des réponses, peut être pas coupables mais responsables" #Nice
"Je sais pas pourquoi je suis le seul qui me suis retourné. C’était à moi de partir ce jour-là. Si j’étais pas allé chercher la bouteille d’eau… si j’avais vu la petite allée pour traverser et aller de l’autre côté...
- vous ne pouviez pas savoir" répète son avocat
Témoignage très fort de Juliette, 22 ans, qui en avait 16 le 14 juillet 2016. Elle était venue voir le feu d'artifice avec sa mère et sa soeur de 10 ans. #Nice
"Pour moi le 14 juillet, c’est la définition même de l’injustice. Personne n’a choisi de vivre ce qui nous a été imposé ce jour-là. Un être humain nous a imposé cela, et malheureusement il est mort, il pourra jamais souffrir autant que ce qu’il nous a fait souffrir" #Nice
" Trois minutes de ma vie sont aujourd'hui omniprésentes dans toute ma vie, impossibles à oublier.
Pendant 5 ans, j’ai essayé de le refouler. Avant cet attentat j'étais très sociable, très heureuse, j'avais beaucoup d’amis" #Nice
"Avant cet attentat j'étais très sociable, très heureuse, j'avais beaucoup d’amis. J’étais très proche de ma famille, j’étais humaniste et utopiste, persuadée que je pouvais sauver le monde avec de belles idées, j’en suis un peu revenue" #Nice
"J’avais foi en l’être humain, c’est plus le cas…
je me lançais dans énormément de choses, j’étais optimiste, je pensais que j’étais capable de tout" #Nice
"Ma mère m’a dit de pas regarder, mais j’ai regardé. J'ai vu une femme à vélo qui s’est fait exploser, un enfant percuté... je pensais pas que 20 secondes pouvaient avoir autant d’impact dans une vie" #Nice
"L’année de première au lycée a été assez compliquée. J’ai passé l’année à donner le change. Je m’enfermais dans les toilettes pour pleurer. J’avais l’impression d’avoir personne à qui parler, parce que qui peut comprendre ? quelqu’un qui n’a pas vécu ça ne peut pas comprendre"
Juliette "Les exercices attentat c’était une torture, les gens de mon âge se rendent pas compte de la gravité… les Allah Akbar criés pour rire dans le couloir, les “trop bien on rate une heure de cours”. Mais je voulais y assister pour m’entraîner au cas où y’ait un attentat"
"Le procès fait revivre certaines choses. L’attentat se manifeste même quand j’en ai pas envie. Je n'ai toujours pas mon permis. J'ai très peur quand je suis au volant j’ai l’impression de porter une kalach. J’ai l’impression qu’à chaque faux mouvement je peux répandre la mort"
"Je suis incapable de rentrer dans un endroit sans regarder les sorties de secours. Ici je sais où elles sont. J’ai toujours l’impression qu’on est des cibles". #Nice
"Je suis traumatisée par le bruit des sirènes. J’ai des crises d’angoisse, dans le métro j’ai cru que j’allais mourir parce que le métro s’est arrêté après un incident technique" #Nice
Juliette, 22 ans "Je fais toujours attention à ne pas avoir trop d’affaires car je ne veux pas être ralentie si je dois courir? J'ai toujours mon portable, de la batterie, mon navigo, je fais attention à la manière dont je suis habillée je dois pouvoir m’échapper facilement"
"A chaque fois que je suis avec des gens que j’aime j’ai toujours l’impression que ça peut s’arrêter d’un coup
J’ai peur d’être responsable de la mort de mes proches, j’ai toujours l’impression qu’il va de nouveau y avoir un attentat et que j’y serai"
"J’ai l’impression qu’on m’a volé mon adolescence
Il me restait du temps avant de comprendre qu’on pouvait mourir à tout instant. Je me sens impuissante face à ma soeur, je suis persuadée que quelque chose s’est brisé en elle" #Nice
"Aujourd’hui je ressens une haine indescriptible. De la haine envers moi même aussi, je me dégoûte de m’être enfuie de pas être allée aider. Je sais que même s’il y a un prochain attentat je chercherais à sauver ma peau et j’ai honte" #Nice
"Pendant six ans ce que j’ai détesté, c'est devoir justifier que j’étais victime parce que j’ai pas perdu quelqu’un parce que j’ai pas été blessée, de devoir faire une gradation dans la peine. Je déteste ne pas savoir si c’est moi qui ai un problème ou si c’est l’attentat"
"J’en ai marre de ne pas profiter de ma vie, j’ai plus envie de porter cet attentat, mais j’ai besoin qu’on reconnaisse mon statut de victime, que l’Etat reconnaisse que j’ai souffert" #Nice
"Et ce qui me fait souffrir, c’est de voir l’état dans lequel est ma soeur, elle en a pas conscience mais avant l’attentat c’était la joie de vivre, aujourd'hui elle exprime plus rien, elle est complètement renfermée sur elle même, elle sursaute dès qu’on la touche" #Nice
Juliette "J’ai l’impression que j’ai perdu ma soeur le 14 juillet.
Je ne sais pas si un jour ça sera derrière nous, mais j’ai peur de pas pouvoir oublier la haine, de toujours vivre avec, parce que le camion ne m’a pas tuée mais j’ai l’impression qu’il a écrasé mon humanité"
Avant la suspension nous avons entendu le témoignage de Joanna, la mère d’Anaya, 10 ans aujourd’hui. Sa lettre a été lue à l’audience #Nice
Lucie s'avance à la barre. "Le 14 juillet 2016, j'avais 14 ans" #Nice
Lucie n'est pas blessée dans l'attentat, mais le camion est passé tout près d'elle "J’ai vu des gens se faire écraser, j’ai vu un petit garçon passer sous le camion, j’ai entendu le bruit des corps qui tapaient, c’était affreux" #Nice
"On avait peur qu’il y ait un surattentat, on sonnait chez les gens, mais ils ne nous ouvraient pas. Un couple de retraité nous a accuellies. On a fait l’erreur d’ouvrir le volet, et là on a vu d’en haut… c’était indescriptible, c’était vraiment une scène de guerre" #Nice
"Je me suis murée dans le silence pendant un an et 7 mois. Je me suis plongée dans mes études au lycée hôtelier, je me suis plongée dans la cuisine. Et puis en 2018, j’ai commencé à faire des crises de panique" #Nice
"Je me sentais coupable d’avoir survécu, j’étais très sensible au bruit, la nuit je ne dormais pas, j’étais très irritable. J’ai commencé un an de suivi à l’hôpital de Lenval. J’ai fait un très gros travail sur moi et grâce à la psy, j’ai pu remettre les pieds sur la Prom" #Nice
"Aujourd'hui, ça va mieux, mais j’ai dû recommencer mon suivi psychologique. Je ne dors pas très bien, et j’ai tendance à un peu trop boire. Je ne me sentais pas légitime (comme victime) parce que j’ai perdu personne"
Point planning d'audience : l'ex-femme du terroriste ne sera pas entendue le 27 octobre. Elle n'est pas en état selon les psychiatres qui l'ont examinée. Le président décide de passer outre ce témoignage qui aurait pu éclairer sur la personnalité de Mohamed Laouej-Bouhlel #Nice
Beaucoup de parties civiles qui ont été "seulement" témoins de l'attentat de #Nice font part de la difficulté d'assumer le statut de victime. On entend souvent "Je ne me sens pas légitime".
Et puis il y a ceux comme Henri qui n'est pas reconnu comme victime par ses proches. Son fils, sa fille, qui étaient pourtant avec lui le 14 juillet, et lui ont demandé ce qu'il allait "foutre à Paris au procès" alors qu'il raconte ses larmes quotidiennes #Nice
Henri "Il faut se justifier des plaies encore ouvertes à l’intérieur. Si ce procès peut mettre en lumière ce statut de victime invisible, ça serait bien. Depuis 6 ans, je ne vis pas bien, je dors pas bien
si en plus je dois justifier mon statut, ça devient un peu fatigant" #Nice

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