Hop, un peu de critique méchante ce matin, pour réveiller tout le monde. Aujourd'hui, ZDnet pour leur article « Low code/no code : la réponse à la pénurie de développeurs ? » zdnet.fr/actualites/low… 1/7
« L’approche no code est très efficace pour pallier le manque de développeurs » C'est sûr que si on manque de programmeurs, ne pas programmer est une solution. 2/7
« par exemple en adressant les débutants » Les IA ne savent toujours pas traduire l'anglais correctement. 3/7
« Gartner est formel : en 2025, 7 applications sur 10 seront construites à l’aide de technologies low code, voire no code. » Effectivement, si McKinsey (pardon, Gartner) le dit, c'est certainement vrai. 4/7
« Le no code permet par assemblage d’éléments visuels de créer des formulaires ou des tableaux de bord complexes, » Dans les années 1960, COBOL était déjà promu avec l'argument « il va permettre aux managers de développer eux-mêmes, sans dépendre des méchants informaticiens » 5/7
« Le langage C, avec sa trentaine de mots clés, est dans l’absolu facile à maîtriser. » La difficulté d'un langage de programmation mesurée par le nombre de mots-clés, je n'avais pas encore vu. 6/7
Bref, pour résumer, les médias comme ZDnet n'informent pas, ils servent une vague soupe qui donne l'impression au décideur pressé qui les lit qu'il a compris quelque chose. 7/7
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Les problèmes posés par la numérisation obligatoire des services publics sont désormais bien documentés (par exemple, au dernier ParisWeb paris-web.fr/2022/conferenc…) 1/4
Mais ils sont souvent réduits au cas des gens peu formés sur le numérique, ou ayant peu de moyens financiers. 2/4
On cite plus rarement le problème causé par les nombreuses bogues qui jonchent le parcours utilisateur.
Des énormités de #cybersécuritay dans @UFCquechoisir, pour le test des caméras de surveillance. Pour un journal qui prétend faire des tests
détaillés, c'est pas beau, et ça ne va pas aider à la formation du public en sécurité. 1/4
La plus énorme : « les caméras sont suffisamment sécurisées pour éviter […] ou qu'un pirate en prenne le contrôle » Comment peut-on écrire des choses pareilles alors que c'est tous les jours qu'est publiée une faille énorme dans un de ces objets connectés bas de gamme ? 2/4
Mais aussi le conseil d'envoyer les images dans le « cloud » (rappel : terme marketing mensonger) sans dire *un* mot des questions de vie privée. Allez-y, envoyer les vidéos de l'intérieur de votre foyer à un fournisseur étatsunien sans protection des données personnelles ! 3/4
Les faux de la gendarmerie « Des photos dénudées que vous envoyez aux mineurs et vice-versa ont été interceptées par notre cyber Gendarme » se perfectionnent : plus de fôtes, un numéro de dossier (OP/ATTN-10/21), un From: direction@gendarmerie.defense.gouv.fr
Après, l'adresse donnée dans le corps du message gâche un peu tout :
Monsieur. Hugo ARER
Commissaire Divisionnaire
Email: jurgen.stock@diplomats.com
Autre signal d'alerte, l'« argument médias » : « Vos coordonnées ainsi que votre portrait photo seront transmis à tous les organismes de protection de l'enfant ainsi qu'aux Médias de masse »
Ces gens qui veulent empêcher les visiteurs d'un site Web de voir le source HTML, qui sont-ils, quel est leur problème ? bugs.chromium.org/p/chromium/iss…
« With Schools using Google Forms as a testing platform, students are able to use this shortcut to search through the source of the page, and determine the correct answers. » Il ne faudrait pas s'interroger sur les pratiques pédagogiques et les techniques d'évaluation, plutôt ?
Moi, je mettrais plutôt une bonne note au hackeur en herbe qui a eu cette idée de regarder le source…
Premier à parler, @remasse (@AFNIC ) qui va exposer les grands principes.
Résolution #DNS (« ça doit marcher 100 % du temps ») puis cycle de vie du nom de domaine (pensez au renouvellement) pour lequel, dans un .fr, on doit passer par un BE (Bureau d'Enregistrement).
Une récente annonce gouvernementale sur la censure de l'Internet a entrainé le flot habituel de tweets « ah, ah, quels incompétents au gouvernement, ils n'y connaissent vraiment rien. » #DoH 1/5
Ces réactions relèvent de deux erreurs : d'abord, croire que l'adversaire est bête. C'est parfois vrai, mais c'est souvent dangereux de s'illusionner ainsi. 2/5