Manifestement, nous avons atteint le pic de cette vague impulsée par BA.5.
Et s'il peut y avoir des doutes sur le fait que ça baisse vraiment, il suffit de regarder l'indicateur hospitalier : lui vous renseignera fidèlement sur l'évolution épidémique quel que soit le nombre de
Quand l'hôpital commence à se vider, ça baisse. Le seul problème, c'est qu'il nous l'apprend en différé.
Pour le moment, nous en sommes au stade où il ne se remplit plus aussi vite qu'avant. La prochaine étape devrait être un début de
désengorgement.
Sauf que le nouveau venu BQ.1.1 est déjà en pleine expansion, tout prêt à générer sa propre vague avant même que l'actuelle n'ait eu le temps de bien refluer. Résultat, deux vagues risquent de se chevaucher dans un scénario similaire à celui que nous avons connu
fin 2021, quand Omicron a déferlé tel un tsunami avant même que la vague Delta n'ait pu redescendre jusqu'au seuil qu'elle devait atteindre.
Aujourd'hui, on va donc s'intéresser à un gène (autrement dit, à une portion d'ADN) qui se trouve en deux exemplaires sur une paire de chromosomes.
Seulement voilà : si vous me connaissez bien, vous devez savoir que j'ai toujours mis un point d'honneur à faire que mes threads
soient faciles d'accès au plus grand nombre.
Du coup, je me suis dit qu'il faudrait peut-être s'arrêter un instant sur les chromosomes pour vous expliquer de quoi il s'agit, quel est leur lien avec l'ADN.
J'avais donc entrepris de vous rédiger un texte à ce propos,
Tout d'abord, il me faut rappeler ce qu'est la transmission par aérosols d'un virus comme SARS-CoV-2.
Quand vous parlez, criez, chantez, ou même, tout simplement, expirez, vous diffusez des micro-gouttelettes invisibles à l'oeil nu.
Ces micro-gouttelettes sont si minuscules qu'elles ont la propriété de rester en suspension dans l'air, où elles vont flotter pendant plusieurs heures avant de tomber au sol.
Cependant, malgré leur petite taille, ces micro-gouttelettes demeurent encore assez grandes
Je souhaite vous présenter une cible médicamenteuse dont on n'a, à ma connaissance, jamais trop parlé sur le Twitter médical francophone (ce qui nous permettra au passage de revenir en détails sur le virus).
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Dans un souci de ne pas prolonger le suspense, je peux d'ores et déjà vous faire savoir que la fameuse cible n'appartient pas à nos cellules, mais à SARS-CoV-2 lui-même : il s'agit en effet d'une protéase, qui œuvre directement, mais aussi indirectement à la réplication du virus
dans nos cellules.
Cela dit, si j'étais à votre place, j'aimerais bien qu'on me fournisse un minimum de contexte au préalable - sans quoi, il me manquerait un morceau de l'histoire.
Quelles étapes précèdent et engendrent l'apparition de cette protéase dans le cycle infectieux ?
Variole du singe : dans une étude belge sur 224 patients qui ont fréquenté une clinique de santé sexuelle, 4 échantillons sont revenus positifs au test de dépistage.
Sur ces 4 échantillons, 3 patients asymptomatiques dont 2 portaient un virus réplicatif.
Alors il faut préciser, et c'est une limite de l'étude, il faut préciser que les trois patients se sont déclarés eux-mêmes asymptomatiques, et n'ont pas été examinés physiquement le jour où leurs échantillons ont été prélevés. En effet, selon la politique de la clinique : pas de
problème de santé, pas de clinicien.
Il est donc possible que ces patients aient eu des lésions mineures et des symptômes très légers au cours de la phase aigue de l'infection et qu'ils soient passés inaperçus.
Il n'empêche que dans tous les cas, le résultat est identique.
Mais d'abord, si vous le permettez, j'aimerais faire un petit rappel sur les coronavirus humains, qui, je crois, vous rendra la lecture plus confortable - car il est toujours mieux d'avoir des repères, une base à laquelle s'accrocher.
À l'heure actuelle, on dénombre en tout sept coronavirus humains (abréviation : HCoV), que l'on peut classer en deux catégories.
La première, c'est celle des HCoV responsables d'infections respiratoires fréquentes et bénignes (mais pas forcément pour tout le monde),
Et si on revenait plus longuement sur l'effet de lentille gravitationnelle ?
Moi, j'aimerais vous parler des origines de sa découverte, vous présenter en quoi ça consiste, et, bien sûr, aborder la question de son utilité en astronomie.
Commençons par une question très simple – mais dont tout le reste va découler : savez-vous pourquoi la Terre tourne autour du Soleil ?
Sans même vous connaître, et parce que l'école vous a imprégnés de la vision newtonienne de la gravitation, je parie que vous êtes nombreux à croire que la Terre est tout simplement attirée par la force de gravité qu'exerce le Soleil, beaucoup plus massif.