La seule chose qui a pris fin en 2022, c'est la volonté politique de faire quelque chose au sujet du Covid. Certainement pas le Covid lui-même, qui se porte comme un charme et finira encore sur le trône des maladies infectieuses les plus meurtrières pour le genre humain...
... pour la troisième année d'affilée.
Près de 40 000 morts (comptés) sur les 12 derniers mois en France, ce qui en fait l'une des principales causes de mort. Si ça vous intéresse ?
Madame plaidera peut-être la maladresse/rapidité de formulation, mais cette confusion entre fin des interventions et fin du Covid semble courante. Le désintérêt médiatique/politique total pour l'épidémie depuis le passage de la vague BA.1...
... ne signifie hélas pas qu'il ne se passe plus rien. Loin de là. Les pathogènes adorent qu'on les néglige, ça leur permet de se répandre tranquillement...
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Étude sur les dégâts provoqués par les infections Covid répétées : « Par rapport à une absence de réinfection, une réinfection contribuait à des risques supplémentaires de mort, d'hospitalisation et de séquelles…
… incluant des problèmes pulmonaires, cardiovasculaires, hématologiques, gastro-intestinaux, rénaux, neurologiques, musculosquelettiques, de santé mentale, du diabète. Les risques étaient manifestes quel que soit le statut vaccinal.
Les risques étaient les plus prononcés lors de la phase aiguë mais persistaient durant la phase post-aiguë à 6 mois. Par rapport aux contrôles non-infectés, les risques cumulés et le fardeau des infections répétées augmentaient selon le nombre d'infections. (…)
Carte du taux d'incidence Covid par département du 1er au 7 novembre 2022.
La France était à 257 jeudi dernier [sous-estimation en raison des remontées perturbées sur SI-DEP], aujourd'hui elle est à 248.
Le taux d'incidence par âge (le plongeon = perturbations du fait du blocage d'une partie des remontées + jour férié).
[S44-2022] La semaine dernière, les cas détectés étaient en baisse (-17%), les passages aux urgences étaient en baisse (-23%) et les admissions à l'hôpital étaient en baisse (-23%).
Un cas de B.1.351 ("variant sud-africain"), quasiment éteint depuis le balayage Delta de l'été 2021, a été détecté au Kenya fin septembre 2022 avec 22 mutations supplémentaires.
"Ce résultat suggère que certains des variants préoccupants précédents, non détectés pendant des mois, pourraient toujours être en circulation en communauté, quoique à des fréquences basses"
"Les taux de dépistage en déclin augmentent la chance que ces variants ne soient pas détectés du fait des petits nombres de la surveillance routine"
« Cette circulation active de virus grippaux en Bretagne survient particulièrement tôt dans la saison, et de surcroît en période de congés scolaires, généralement caractérisée par une baisse de l’activité grippale. (...) Il est donc possible que...
... la rentrée scolaire favorise une accélération de la circulation des virus grippaux dans d’autres régions dans les semaines à venir. »
"A titre de comparaison, depuis la mise en place en 2015-16 du dispositif de détermination des niveaux d’alerte grippe au niveau régional, les passages en phase pré-épidémique les plus précoces n’étaient survenus qu’à partir de la S48 en métropole (fin novembre-début décembre)."