Vu l'incompréhension sur l'usage des antibiotiques que suscite le reportage d'Hugo Clement il me semble important d'expliquer comment se fait la prise de décision amenant a un traitement en élevage et quelle mesures sont prises ensuite, pour cela je vais partir du dernier
traitement effectué chez moi.
En élevage de lapins il y a des journées intense comme l'IA, les mise-bas ou la vente, le reste du temps on surveille l'état sanitaire.
Sur un élevage cunicole la mortalité normal se situe entre 15 et 20% en fonction des saisons sur l'ensemble de la
Bande soit de la naissance a la vente, la plus grosse partie de la mortalité a lieu entre la mise bas et le sevrage, pour les mères la mortalité est plus faible est a lieu au moment de la mise-bas et peu après l'IA principalement, sur la plateforme de finition il y a souvent un
pic au moment de la transition aliment sevrage/finition cela est du a un changement dans l'ingestion des lapins qui augmente souvent fortement leur quantité d'aliment ingérer. Les cause de mortalité sont nombreuses, problème de mise-bas, virus, bactéries, malformation ou accident
Mon travail d'éleveur est donc de faire que mes animaux arrivent a la vente dans le meilleur état de forme possible avec la plus faible mortalité possible, pour cela j'utilise de nombreux outils, la prophylaxie qui consiste a mettre en oeuvre des pratiques d'hygiène et d'élevage
qui réduisent les risques sanitaires (dératisation, désinsectisation, vaccination, lavage désinfection, limitation du passage dans l'élevage et la gestion de l'alimentation/eau/ambiance du bâtiment, j'en ai parlé de ici ainsi que @DrToudou
, malheureusement des fois tout ça ne suffit pas, ça m'est arrivé en début d'année on va donc voir comment la décision de
faire un traitement antibiotique a été prise et ce qu'il a fallu faire ensuite.
En début d'année j'ai eu une bande un peu difficile, la mortalité était toujours dans la limite haute j'ai pratiqué des autopsies régulière mais sans avoir d'élément probant le rationnement était
Efficace mais la mortalité ne baissait pas suffisamment et au moment de la transition aliment sevrage/finition ça a dérapé, la mortalité a fortement augmenté d'un coup et là les autopsie ont été parlante c'est de l'entrocolite, je contacte donc mon
Vétérinaire référent qui bien qu'en repos me répond et comme il n'est pas loin de chez moi passe récupérer des lapins mort du jour pour faire des analyse au laboratoire vétérinaire et définir le meilleur traitement possible (un grand merci a lui qui m'a épargné deux heures de
trajet), les antibiogramme sont fait très vite et on peut choisir l'antibiotique le plus adapté, le mode d'administration et la durée du traitement.
L'antibiotique choisi a un temps d'attente de 5 jours, c'est le temps qu'il faut pour qu'il n'y ai plus de trace de produits dans
la viande on ne peut pas commercialisé les animaux durant ce délai, la méthode d'administration sera l'eau de boisson pour traiter les animaux malades, ceux en cour de contamination et protéger le reste du lot, la durée sera de 5 jours a bien respecter pour limiter au maximum les
Effets de résistance, il restait encore 15 jours entre la fin du traitement et la vente du lot.
On étudie ensuite ce qu'il faudra faire après la vente, on décide donc de faire un lavage avec un détergent un peu plus agressif, un lavage/désinfection des rampes et bac d'eau plus
poussé, si le problème subsiste a la bande suivante il faudra envisager un traitement de la maternité qui sera le foyer de la contamination.
La bande a bien répondu au traitement, j'ai gardé le protocole lavage désinfection sur deux ou trois bandes supplémentaires et comme le
problème a disparu je suis revenue au protocole de base.
Le traitement a été consigné dans le registre d'élevage informatisé il a été aussi marqué sur la fiche ICA celle-ci sera transmise a l'abattoir et et aux service vétérinaire de la DDPP mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/expl…
Ces vétérinaire travail pour l'état et surveillent que les animaux abattu respectent les normes sanitaires, ils ont le pouvoir de refusé le ramassage d'un lot si la fiche ICA n'est pas disponible et de saisir les animaux non conforme (trop petit, malade, blessé) ces animaux
seront abattu mais partiront pour l'equarissage, ils peuvent aussi faire des analyse pour voir si il y'a des traces d'antibiotiques ou de produits interdits, ensuite ce sont les services de la DGCCRF qui peuvent faire des prélèvements en magasin et des analyses de contrôle qui
peuvent aller jusqu'au rappel du lot, en cas de problème l'éleveur et son vétérinaire conseil peuvent être condamné.
Nous sommes responsabilisé sur
Les risques de l'antibioresistance qui nous concerne tous en tant que citoyens, cela représente un risque pour nos animaux mais
Aussi pour nos animaux mais aussi pour nos familles et pour nous.
J'espère avoir et compréhensible et assez complet, si vous avez des questions n'hésitez pas à les posé j'essaierai d'y répondre du mieux possible.
Merci aux #FrAgTw qui m'ont relus ❤️ sur le groupe 5 .
les antibiotiques restent actuellement toujours en deuxième intention thérapeutique, les efforts fait par toutes les filière portent leurs fruits et ce malgré tout les mensonges des desinformateurs militants, c'est ça qui compte
twitter.com/hugoclement/st… le journaliste @hugoclement a fait un reportage avec un éleveur de lapins qui déclare que les lapins sont fragiles et qu'ils sont en permanence sous traitement antibiotique pour les protéger des microbes, je vais essayer de revenir sur cette affirmation
un microbe c'est quoi ? Si on suit la définition de wikipédia ce sont des organismes unicellulaires capable de se reproduire seul, dans le langage courant c'est l'ensemble de ce qui nous rend malade les virus et les bactéries, après 3 an de COVID il est
assez évident pour tout le monde qu'on ne donne pas d'antibiotique pour soigner un virus, pour lutter contre on utilise les vaccins, en lapins il y a deux vaccins, contre la mixomatose et contre la VHD et son variant.
Comment ça ce passe pour les antibiotiques en élevage ?
Question a @B_Rouille_Idele@Franc_Aller@AEffondrement@Cetho_line et tout ceux que ça intéresse, pourquoi quand on parle émissions de ges de l'élevage ne parle t'on pas de l'ensemble de la biomasse vu que si on enlève les vaches d'un côté ça va être compensée par des animaux
sauvage de l'autre ? Autres questions pourquoi les émissions liées aux fumier sont elles imputées a l'élevage vu que ça sert à faire pousser les cultures ?
aujourd'hui on parle de comment pinpin nous habille depuis tant de temps.
Comme on l’a vu neandertal consommait déjà du lapin en – 350 000 a n è mais on a decouvert recemment des indices qui portent à croire qu’il faisait aussi commerce des peaux depuis – 70 000 a n è
homo-sapiens utilise les même techniques.
Ensuite je ne trouve pas trop de trace de l’utilisation des peaux jusqu’au 15ème siècle ou les fourrures sont utilisées pour s’essuyer les mains au moment du repas chez les familles de la noblesse.
#LesLapinsEtNous
Episode VII
Retour vers le futur III
Du XXème au XXIème siècle
si au début du XXème siècle la représentation du lapin reste classique la grande guerre modifie la donne, les caricature sont plus présentes et noter jeannot paricipe aussi a l'effort de guerre tout en accompagnant les soldat au front, sous formes de peau mais aussi en propagande
le lapin symbolise les soldats enterrés dans leurs tranchées avec son quotidien mais il sert aussi a ce moquer de l'enemis