⬇️ 1/ Si j'ai bien compris l'esprit du temps. Pour ne pas passer pour activiste trans radicale, il faudrait :
- Ne pas demander l'égalité des droits.
- Se taire face à la transphobie et tendre l'autre joue, y compris quand on nous tue.
2/ - Accepter de rester à la marge, voire hors de l'emploi, de la santé, du logement, etc.
- Laisser la désinformation se répandre.
- Laisser des ouvrage d'opinions se faire passer pour de la science et s'imposer sans aucune contradiction de la part des concerné-es.
3/ - Laisser se répandre l'idée qu'on doit interdire les transitions jusqu'à 25 ans, voir 30 ans, et que cela n'aura aucune incidence sur le taux de suicides.
- Laisser croire que des personnes n'ayant jamais suivi des personnes trans, sont de facto des expertes en publiant.
4/ - Ne pas s'esclaffer devant des tribunes signées par des psys et des vétérinaires, et des dentistes...
- Laisser des personnes mener des croisades sur la base de faits divers montrées comme des faits fréquents et associés à la transitude, même quand ils ne le sont pas.
5/ - Laisser se créer et se répandre le mythe du "transactivisme", d'un "lobby trans", d'une "idéologie transgenredériste", d'un financement par les multimilliardaire de ce monde, dans la volonté d'effacer les femmes, les hommes et les enfants.
- Accepter la re-pathologisation.
6/ - Accepter des parcours psychiatrques renforcés jusqu'à l'absurde, quand bien même d'autres confrères ont démontré cette absurdité menant à la maltraitance, à l'acharnement et à des thérapies de conversion.
- Accepter de parler avec l'extrême droite, les masculinistes & cie.
7/ - Ne pas lutter quand ces mêmes reculs deviennent la porte d'entrée pour remettre en question les droits des femmes.
- Nous laisser insulter, injurier, battre, tuer.
- Nous laisser effacer comme si nous n'étions que des déchets, des restes...
8/ Bref, une bonne personne trans, doit se laisser faire et tout accepter.
Nous imposer l'inacceptable serait donc le prix à payer ?
Désormais, lutter pour des droits et contre la discrimination est un crime ?
Est-ce bien là, le message que vous souhaitez envoyer ?
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"Il est nécessaire d'avoir votre accord écrit pour utiliser une image où vous êtes reconnaissable (diffusion, publication, reproduction ou commercialisation).
L'image peut être une photo ou une vidéo. (...)
2/5 "Je refuse l'utilisation de mon image, comme la loi m'y autorise. Je n'ai signé aucun document accordant ce droit,"
3/6 La loi : "Toute publication de l’image d'une personne suppose, en principe, une autorisation préalable de la part de l'intéressé ou de son représentant légal."
⬇️ Je partage une partie de la note d'intention du "doc" dans lequel j'ai été piégée par @Amelie_Menu_ pour @Omerta_officiel
Pour les personnes que je tag, il s'agit de vous prévenir. Il est question ici d'un documentaire pour lequel nous avons été un certain à avoir été piégé-es sur la base de fausses informations. D'autres personnes sont sollicitées actuellement. Danger !
Les anti-trans n'ont aucune limite pour nous disqualifier dans des documents construits sans éthique, sans respect de la personne et sur la base de mensonges. J'ai gardé les copies des échanges et @aczielinska de même. Je pense que cela pourrait intéresser la @DILCRAH.
Des courriers comme celui-ci, j'en reçois pas mal, j'ai pas soupçonné. @carolinemecary, je n'ai signé aucune autorisation, ai-je un recours ?
Le "projet" m'a été présenté comme un documentaire indépendant sur les questions trans & le backlash actuel. Je pensais donc participer à un sujet sur l'épidémie de transphobie. Je devais voir le montage, ça n'a pas été le cas. Je n'ai pas signé d'autorisation de droit à l'image
Je met de côté la note d'intention pour une éventuelle procédure. Il y a les noms qui mettent en confiance et les noms de possibles personnes à piéger.
Je confirme que la Dilcrah n'a jamais proposé officiellement des membres de la petite sirène au sein de son CS. Un membre a émis (maladroitement) cette idée et c'est la raison de mon tweet à l'origine + enquête de Mediapart + présence de Masson a une évaluation.
Je ne désire pas plus mettre la Dilcrah dans l'embarras que de laisser la sirène s'approcher de trop près. En ruinant mes liens institutionnels, je souhaitai prévenir ce risque.
Passer par les réseaux n'était peut-être pas la meilleure des stratégies, mais c'était la seule à ma portée sur l'instant. Je devrai assumer le positif comme le négatif.
Merci à vous toustes. Vous m'avez protégée en faisant face aux insultes.
Thread : pourquoi je quitte le Conseil scientifique de la Dilcrah.
Une enquête de Mediapart a mis à jour certains dysfonctionnements du Conseil Scientifique. Moi et certain.es collègues avions noté quelques réticences envers les questions LGBT (pour faire court).
Une collègue a demandé des éclaircissements sur l'appartenance du président du CS dans le comité scientifique de l'observatoire de la petite sirène. Un membre influent du CS nous a mis en cause ne trouvant rien de radical sur l'ods.
Mieux, on nous propose même d'intégrer deux personnes du l'observatoire de la petite sirène pour amener du "débat". Ce serait comme accepter des gens de "Reconquête" pour le débat au sein de la Dilcrah. Un non sens non !