En #Amazonie, il y a plus d’eau dans le ciel que sur terre 💦
Les rivières volantes, un phénomène découvert par les scientifiques en 2006, jouent un rôle écologique crucial en redistribuant l’eau sur tout le sous-continent
Les arbres des grandes forêts denses ensemencent le ciel et font circuler l’eau. En Amazonie, les rivières volantes transportent 20.000 milliards de litres d'eau par jour, soit plus que le débit du fleuve Amazone (16.000 milliards de litres).
L’Amazonie ensemence notamment le Sud de l’Amérique du Sud et transforme une zone qui devrait être un désert en terres fertiles : le quadrilatère de la chance.
Syngenta a rebaptisé ce quadrilatère de la chance la « République unie du soja ». Cette déclaration provocatrice et néocolonialiste est devenue une marque de fabrique du projet que les multinationales de l’agrochimie mettent en œuvre en Amérique du Sud. grain.org/article/entrie…
Ces multinationales doivent être expulsées du continent et les terres qu’elles exploitent redistribuées aux communautés autochtones et paysannes qui forment les meilleurs gestionnaires des écosystèmes selon les études récentes. goodplanet.info/2021/03/31/les…
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Le philosophe Benoît Bohy-Bunel publie une critique de la proposition politique néoléniniste de Lordon & Friot, qu’il dépeint comme populiste, autoritaire, nationaliste et travailliste.
D'un côté, 16.000 familles de paysans sans-terre luttant pour la réforme agraire depuis 3 décennies
De l'autre, une milice formée de policiers corrompus et de paramilitaires à la solde de propriétaires terriens brasildefato.com.br/2022/11/28/com…
La justice brésilienne a récemment enquêté sur les milices rurales de l’État du Rondônia (Brésil), en particulier celle de Galo Velho, un propriétaire terrien qui détient une immense exploitation agricole intensive dans cette région du Sud de l’Amazonie brésilienne.
La justice a découvert que cette milice avait un budget annuel de 450 millions de reais (85 millions $) soit 30 fois plus que le budget de la Police du Rondônia. Une trentaine de miliciens ont été arrêté le 17 novembre dernier mais leur chef vit paisiblement à Brasilia.
Face à l’inflation, la gauche berlinoise se fédère autour de l’alliance @_umverteilen et tente de construire un front révolutionnaire anticapitaliste par la convergence des luttes.
@_umverteilen soutient notamment la demande d’application du RIC de 2021 sur l'expropriation des sociétés immobilières privées et la socialisation des logements à Berlin (59.1% pour).
Le gouvernement local (@spdde) s’est prononcé contre et ne compte pas agir en conséquence.
🧶 Réflexions sur le communisme sud-américain à partir de l’article « Races, classes et plateaux andins : les apports du marxiste José Carlos Mariátegui » @mdiplo
Selon le penseur péruvien et marxiste José Carlos Mariátegui, dans les ex-colonies d’Amérique Latine, la compréhension de l’histoire en terme de lutte des classes doit faire droit à la spécificité des sociétés paysannes et autochtones.
Pour Mariátegui, c’est le rapport à la Terre et la division du travail qui conditionnent les positions dans les hiérarchies raciales et qui explique pourquoi les Quechua et les Aymara voient dans le métis et le blanc la figure de l’oppresseur.
L’infime minorité qui détient les moyens de production n’a qu’un seul but (accumuler toujours plus de richesse) et œuvre au sein d’un système global (le capitalisme) qui crée une dynamique implacable à l’origine de la catastrophe sociale, écologique et climatique en cours.
Andreas Malm et Armel Campagne ont proposé la notion de « Capitalocène » pour désigner l’époque qui a débuté il y environ 200 ans au moment de la mise en place du « Capital fossile » : la production de valeur d’échange et la maximisation des profits au moyen de l’énergie fossile.
🧶 Fediverse : une Révolution politico-numérique en marche
Migrer sur #Mastodon, c’est reprendre collectivement le contrôle sur nos données personnelles et sur internet. C’est œuvrer pour un monde libertaire, égalitaire et solidaire.
Les grandes plateformes capitalistes d’aujourd’hui (comme les Gafam) recréent artificiellement un modèle de réseau centralisé par-dessus le web pour se rendre indispensables, forcer les échanges à passer par elles, et ainsi en tirer profit.
À l’inverse de l’architecture de ces plateformes, il existe une architecture totalement décentralisée où chaque personne héberge ses données sur son ordinateur et dispose d’un logiciel pour se connecter au réseau correspondant. C’est le principe des réseaux P2P (comme BitTorrent)