Thread by @damienmaudt

#Carelide : drame humain, drame sanitaire.

Avec les salariés, nous avons écrit une question pour @RolandLescure et @FrcsBraun. ⤵️

Damien Maudet et les salariés de Carelide interpellent le min en charge de l’industrie Roland Lescure et le ministre de la santé François Braun au sujet du redressement judiciaire de l’entreprise nordiste Carelide, unique fabricant français de poche de perfusion de Paracétamol.

Alors que les Français constatent que les pharmacies manquent de Paracétamol comme d’Amoxicilline, le Gouvernement se veut rassurant. Traitant les plus inquiets de paranoïaques, et expliquant à quel point la stratégie de relocalisation des médicaments était splendide.

Il semblerait pourtant que la stratégie de relocalisation ait du plomb dans l’aile.

Ils prévoient de relocaliser une partie de la production. Et « en même temps », dans le Nord, l’usine #Carelide, seule entreprise à produire du Paracétamol 100% français est en redressement judiciaire, et risque donc de fermer ses portes.

Un drame social : 550 salariés seraient sr le carreau et pr notre souveraineté sanitaire : selon le Gouv, « Carelide est l'unique acteur français sr le marché des poches de perfusion et participe ainsi à l'indépendance du pays sur les médicaments à Intérêt Thérapeutique Majeur. »

En 2020, l’Etat a même contribué à la moitié du plan d’investissement de l’entreprise. A l’époque, le responsable du site plaidait : « Si, demain Carelide disparait, l’Etat n’a plus de laboratoire 100% français pour le paracétamol. »

Si cette usine est si unique, cmt peut-elle être en difficulté économique ? A cause de la hausse des coûts des matières. Mais surtout, les hôpitaux français n’achètent que 30% de leurs stocks en France. Ils se fournissent majoritairement chez les concurrents allemands.

Comment vouloir rapatrier des industries, si même nos services publics ne consomment pas Français et mettent en danger notre souveraineté ?

Aujourd’hui, il y a urgence à garder l’usine, ses salariés, leurs savoir-faire.

Messieurs les ministres, l’Etat doit intervenir et permettre un plan de continuation. Mais il faut aussi protéger nos industries du dumping. La commande publique doit être d’intérêt général.