Interrogé sur le risque de contamination avant #FRAARG, le premier geste barrière cité par Aurélien Tchouaméni est le lavage des mains.
Après 3 ans de COVID-19, le staff médical des Bleus ne semble toujours pas connaître le mode de transmission des virus respiratoires.
Le COVID-19, et aussi très probablement la grippe se transmettent par aérosols, qui sont des microgouttelettes respiratoires demeurant en suspension dans l'air.
Le contamination par voie balistique par des gouttelettes plus grosses est également possible.
L'aérosolisation, c'est facile à comprendre.
Alors pourquoi ça ne veut pas rentrer dans la tête des gens, ou pire encore, de médecins ?
Sans doute parce que les gestes barrières adaptés à ce mode de transmission leur paraissent trop contraignants.
Se laver les mains pendant 30 secondes, tout le monde peut le faire et ça ne coûte pas grand-chose.
Mais garder les fenêtres ouvertes en permanence, maintenir une distanciation et porter le masque, tout de suite, c'est plus compliqué.
Alors je sais l'importance de la cohésion de groupe dans une équipe de football.
Se tenir à distance les uns des autres, ça peut poser quelques problèmes.
Les joueurs n'ont pas envie de mettre des barrières entre eux, quelles qu'elles soient.
Mais là, certains risquent de manquer
une finale de Coupe du monde à cause d'un virus qui circule dans leurs rangs.
Juste un petit effort ne saurait nuire. 😬
Sans Rabiot qui était devenu une pièce maîtresse dans l'entrejeu tricolore déjà décimé par les absences, c'est quand même passé hier soir. Mais il ne faudrait
pas non plus que les indisponibilités se multiplient.
Là, a priori, on est sur du : "Je me lave les mains et advienne que pourra".
Avec un peu de chance, ça peut le faire, car toute exposition au virus ne se convertir pas nécessairement en contamination, mais voilà, on va
quand même flipper pendant quelques jours.
Je note au passage que si les Qataris ont tout prévu, ils n'ont pas pensé en revanche au traitement de l'air. 😁
NDLB : On rappellera aussi que le froid ne rend pas directement malade, même s'il pourrait créer des conditions favorables à une infection par des agents pathogènes opportunistes.
Non, une séance de tirs au but n'est pas une loterie comme on l'entend si souvent !
Loin de s'apparenter à un jeu de hasard, son issue dépend au contraire de nombreux facteurs que nous allons énoncer puis décortiquer dans un fil.
C'est parti.
⬇️⬇️⬇️⬇️⬇️
1) La gestion de l'émotionnel
Lors d'une séance de tirs au but - et c'est peut-être encore plus vrai dans une Coupe du monde, parce que le monde entier vous regarde, la pression est énorme sur le tireur. Seul face au gardien, il ne peut plus se cacher : il doit réussir son geste
S'il ne le fait pas, il compromet aussitôt les chances de victoire de toute son équipe. Pire encore, il sera tenu responsable d'une éventuelle défaite par les médias et certains de ses supporters.
À propos de la si controversée dette immunitaire, je crois que la seule question vraiment intéressante est celle-là :
« Est-ce que le fait de ne pas rencontrer un virus pendant plus longtemps que d'habitude s'apparente à sauter un rappel vaccinal ? » 🧶
Parce qu'en général, les défenseurs de la dette immunitaire ne nous disent pas que le système immunitaire se met sur OFF quand on ne tombe pas malade (sauf peut-être les trolls de mauvaise foi).
Ils nous disent juste que des infections régulières à un virus modérément pathogène entretient notre immunité spécifique contre ce dernier. Que ça maintient le niveau d'anticorps à un certain taux pour que la prochaine infection se déroule sans heurt.
Bien sûr, la première réaction consiste à penser qu'on a affaire à des détraqués. C'est une réponse simple et satisfaisante qui aura le mérite de nous faire du bien à l'heure où la France entière est choquée par ce crime abject.
Qu'est-ce qui a motivé ces gens ? Auraient-ils donc si peu d'empathie et de respect pour la jeune victime ? Cette réponse, vous l'aurez compris, ne me convainc qu'à moitié. I
Il y a sans doute une part de vrai, mais on peut certainement formuler d'autres hypothèses.
Manifestement, nous avons atteint le pic de cette vague impulsée par BA.5.
Et s'il peut y avoir des doutes sur le fait que ça baisse vraiment, il suffit de regarder l'indicateur hospitalier : lui vous renseignera fidèlement sur l'évolution épidémique quel que soit le nombre de
Quand l'hôpital commence à se vider, ça baisse. Le seul problème, c'est qu'il nous l'apprend en différé.
Pour le moment, nous en sommes au stade où il ne se remplit plus aussi vite qu'avant. La prochaine étape devrait être un début de
désengorgement.
Sauf que le nouveau venu BQ.1.1 est déjà en pleine expansion, tout prêt à générer sa propre vague avant même que l'actuelle n'ait eu le temps de bien refluer. Résultat, deux vagues risquent de se chevaucher dans un scénario similaire à celui que nous avons connu
Aujourd'hui, on va donc s'intéresser à un gène (autrement dit, à une portion d'ADN) qui se trouve en deux exemplaires sur une paire de chromosomes.
Seulement voilà : si vous me connaissez bien, vous devez savoir que j'ai toujours mis un point d'honneur à faire que mes threads
soient faciles d'accès au plus grand nombre.
Du coup, je me suis dit qu'il faudrait peut-être s'arrêter un instant sur les chromosomes pour vous expliquer de quoi il s'agit, quel est leur lien avec l'ADN.
J'avais donc entrepris de vous rédiger un texte à ce propos,
Tout d'abord, il me faut rappeler ce qu'est la transmission par aérosols d'un virus comme SARS-CoV-2.
Quand vous parlez, criez, chantez, ou même, tout simplement, expirez, vous diffusez des micro-gouttelettes invisibles à l'oeil nu.
Ces micro-gouttelettes sont si minuscules qu'elles ont la propriété de rester en suspension dans l'air, où elles vont flotter pendant plusieurs heures avant de tomber au sol.
Cependant, malgré leur petite taille, ces micro-gouttelettes demeurent encore assez grandes