Après la quête de l’amour des autres, de l’amour de l’autre vient la quête de soi.
Ce chemin intérieur que proposent « à la base » les religions est le chemin entrepris par les adeptes du développement personnel. Le verdict tombe comme une évidence : commencer par s’aimer soi ! Pourquoi ? Comment ?
L’amour de soi est celui qui guérit, qui fait grandir et qui élève. Être en conscience et en capacité de s’aimer soi, d’avoir de l’empathie pour soi, de la bienveillance,
de transformer nos fameux drivers en messages positifs demande de passer de la théorie des livres à la réalité énergétique
S’aimer soi c’est regarder en face nos imperfections, notre vulnérabilité et notre impuissance.
C’est se choisir en premier, comme quand on met le masque à oxygène dans l’avion. C’est dépasser le concept « je suis aimé pour ce que je fais » et adopter le « je suis aimé pour qui je suis. »
Nourrir cet équilibre annihile la dépendance affective, la déception, la désillusion, ôte le poids du jugement de l’autre et adoucit le jugement de soi. C’est aussi avoir la capacité d’ouvrir son coeur pleinement à l’autre, aux autres, au monde.
Le système de la récompense est autosatisfait, l’estime de soi renforcée.
Faire le choix de s’aimer, c’est aller affronter ses démons en profondeur, ce qui est toujours plus intense pour les hypersensibles. En toute honnêteté, c’est aussi profondément morfler !
Que trouve-t-on au bout du chemin ? Je ne sais pas, je n’y suis pas encore.. car ce qui compte, c’est le chemin. Mon chemin m’a amenée à me choisir pour survivre et c’est le meilleur choix que j’ai fait dans ma vie.
Les épreuves sont toujours présentes et c’est en conscience et avec le cœur que je les vis. Un pas après l’autre.
Mon travail m’amène à accompagner des personnes dans leur épanouissement pro et perso, y compris dans la rencontre amoureuse. Je vois tant de souffrance, d’illusion, de reproduction de schémas où « s’aimer soi est un truc psycho à la mode » ou « un truc impossible »
ou encore « c’est pas la question, le problème c’est les autres ». Comme l’explique le fabuleux livre de Don Miguel Ruiz La maîtrise de l’amour (auteur des accords toltèques), nous avons nos blessures à guérir, cela nous appartient et n’est pas de la responsabilité de l’autre.
Je vous propose de faire le choix d’aimer.
Le choix de vous aimer pour qui vous êtes dans votre infinie et parfaite imperfection.
Le choix d’aimer l’autre pour qui il est sans rien attendre en retour…de façon inconditionnelle.
Le choix d’aimer quelqu’un pour faire un bout de chemin ensemble selon vos codes et vos aspirations communes en sortant du carcan sociétal.
Le choix d’aimer la vie qui est complexe, rude, injuste et de l’adoucir grâce à votre cœur.
Les neurosciences nous enseignent que notre pensée est créatrice. Nous vivons ce que nous pensons.
C’est notre plus grand pouvoir et notre plus grande responsabilité.
Remplacer le jugement de nos performances par l’amour de nos faiblesses, voir notre valeur et notre beauté, apaise, guérit et fait du bien au monde.
Hypersensible prends soin de toi « en vrai », en profondeur et offre au monde ton choix d’aimer. Cela rendra encore plus lumineux l’amour autour de toi, car si on y regarde bien, tout est amour…de préférence inconditionnel ! C’est une des clés du bonheur.
D’où viennent ces dragons ? Au cours du processus de création d’une carte de nous-même (le concept de soi), nos systèmes de croyance nous imposent certaines caractéristiques (pensées, comportements, émotions, rôles,…),
en jugeant certains éléments comme positifs et d’autres comme négatifs. Les éléments considérés comme positifs deviennent l’objet d’identification. Ils représentent ce que nous souhaitons être ou devenir et vont ainsi former notre « soi idéalisé » ou notre « ego ».
Les éléments perçus comme négatifs constituent ce que nous ne voulons pas être et vont devenir des « ombres », ou des « dragons ». Carl Jung a qualifié d’ombre ce côté caché de l’être humain susceptible d’apparaître dans les rêves ou d’être projeté sur les autres.
Les démons ou ombres sont des émotions et parties de nous-même dont nous nous sommes déconnectés et auxquelles nous ne voulons faire face.
Des démons qui se manifestent dans les périodes de transitions, dont la présence se manifeste par la peur ou la souffrance et qui s’opposent à notre croissance.
Le rôle du coach est d’aider son client à trouver les ressources nécessaires pour changer son rapport avec ses peurs, et vivre avec une plus profonde connexion et confiance. Cet article, qui s’est inspiré du livre Tsultrim Allione « Nourrir ses démons.
Le trouble dissociatif de l'identité (TDI, anciennement appelé le trouble de la personnalité multiple selon la CIM-10) est un trouble mental défini en 1994 dans le DSM par un ensemble de critères diagnostiques comme un type particulier de trouble dissociatif.
Comment savoir si on a le TDI ?
Les principales caractéristiques sont le sentiment de dépersonnalisation et / ou de déréalisation.
Dépersonnalisation: Se sentir détaché ou à l'extérieur de vous-même; l'impression que vous regardez un film. Déréalisation: Sentiment que le monde n'est pas réel.
Comment tes pulsions guident ton quotidien malgré toi.
Une pulsion, c’est une excitation interne qui déclenche des besoins. En résumé, si tu n’écoutes pas tes besoins (nourriture, affection, confiance en toi, etc.), elles t’enverront des pulsions
(sentiment de faim, s’ennuyer d’un proche, besoin de s’épanouir, etc.) pour te faire comprendre le message.
Selon Freud, il existe 3 types de pulsions auxquelles on devrait être plus attentifs ...
On nous a fait croire que le “grand amour” n’arrivait qu’une fois, généralement avant nos 30 ans. Cependant, on ne nous a pas dit que l’amour n’était pas activé ou qu’il n’arrivait pas à un moment déterminé.
On nous a fait croire que chacun de nous était la moitié de quelqu’un d’autre et que la vie n’avait de sens que lorsqu’on trouvait notre autre moitié.
On ne nous a pas dit que nous naissions entiers et que personne sur Terre ne méritait d’assumer la responsabilité de compléter ce qu’il nous manquait.