Thread-15 détenues de la prison de Katchoï ont fait une grève de la faim pendant 7 jours pour protester contre leur détention arbitraire. Dans quelles conditions sont-elles détenues ? L’eau de la prison n’est pas potable. Le peu de nourriture qui est distribué est immangeable 1/4
Les détenues soufrant de maladie chronique et grave ne bénéficient d’aucun soin et de suivi médical. A cause de la surpopulation de la prison et les mauvaises conditions hygiéniques les épidémies font rage. Beaucoup de détenues sont en détention provisoire depuis des mois. 2/4
Certaines ont reçu des convocations à des procès en visio au sein de la prison sans aucune notification de l’accusation. Les avocats ne sont pas admis dans les procès en visio. 5 ans de prison de deux ans de bannissement est la peine courante prononcée suite 3/4
à ces simulacres de procès expéditif sous la juridiction du juge de la mort, Moussa Asef Al-hosseini, qui a signé les peines de morts de #MohammadMehdiKarami et #SeyedMohammadHosseini. Les détenues et leur proches sont sous pression pour ne pas faire appel du verdict. 4/4
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Le quotidien @EtemadOnline a fait une ITW avec la mère de Amir-Hossein Rahimi adolescent de 15 ans emprisonné depuis plus deux mois, voici quelques extraits : « le matins il allait à l’école et l’AM il travaillait dans une agence immobilière, le jour de son arrestation 1/6
il m’a appelé depuis l’agence, il m’a dit maman, il y a des manifs ici, viens me chercher. Je suis allé le chercher, il avait acheté une glace et avançait pour me retrouver. Les agents étaient partout. Ils l’ont arrêté. Il a tenté de fuir, on lui a tiré dessus avec des plombs 2/6
pendant une semaine, nous étions sans nouvelle de lui. Je l’ai vu récemment au parloir, il a toujours des plombs dans la tête et le corps. Les blessures peuvent s’infecter à tout moment. L’avocat commis d’office ne fait rien pour nous. Au téléphone il m’a dis j’ai beaucoup 3/6
#ArmitaAbbasi a été violée à plusieurs reprises après son arrestation. Selon l’enquête de @CNN le 17 octobre elle a été transférée par les forces de sécurité à l’hôpital imam Ali à Karaj. Elle souffrait d’hémorragie du rectum causée par des viols répétés et violents. Elle avait…
Le crâne rasé et n’arrêtait pas de trembler tant elle était sous le choc. Dans un premier temps pour dissimuler le viol, les forces de sécurité demandent au personnel soignant d’écrire dans son dossier qu’elle a été violée avant son arrestation.
Après 24h à l’hôpital elle est renvoyée en prison. Suite à son passage à l’hôpital le procureur de la région de Karaj a fait un communiqué de presse, en accusant Armita d’être une leader des manifestations à Karaj et d’avoir fabriqué des