J’étais ce matin à l’Hôpital Sainte-Musse pour présenter mes vœux à la communauté hospitalière de notre @CHToulonLaSeyne, qui regroupe les sites de #Toulon, #LaSeyneSurMer et #LaGarde, et du Centre Hospitalier d’#Hyères.
C’est avec joie que nous avons renoué avec cette traditionnelle cérémonie des vœux après 2 années de suspension en raison de la crise sanitaire sans précédent du Covid-19 qui a bouleversé toute la planète.
A cette occasion, j’ai salué l’engagement, la solidarité et le dévouement de chaque instant de la communauté hospitalière, dans des conditions difficiles marquées par la circulation toujours active du SARS-CoV-2 et désormais par les épidémies de grippe et de bronchiolite.
L’Hôpital Sainte-Musse ce sont 750 lits, 4000 personnels et près de 400 médecins. Ils travaillent sans relâche, avec un état d’esprit remarquable, et permettent ainsi à notre hôpital d’offrir à nos malades un service public de qualité.
Ce que souhaite aujourd’hui cette communauté hospitalière ce sont avant tout des moyens nécessaires à l’exercice de leurs missions dans de bonnes conditions.
J’ai rappelé à cet effet que je suis vraiment heureux d’avoir été entendu, à force de conviction et de volonté, par le Premier Ministre, Jean Castex, en 2021, sur le problème de l’emprunt toxique contracté lors de la construction de l’Hôpital Sainte Musse.
Il a pris en compte mes demandes et a débloqué une enveloppe de 59,5 m€ pour le CHITS dans le cadre du Ségur de la Santé, afin d’apurer cet emprunt toxique qui pesait sur l’avenir de l’Hôpital.
J’ai également rappelé ce matin que je suis devenu Président du CA de notre Hôpital en mai 1997 à la demande du personnel et que je me suis alors battu contre ceux qui privilégiaient la réhabilitation du vétuste Hôpital Font Pré plutôt que la construction d’un hôpital neuf.
La construction de notre hôpital Sainte-Musse, je m’y suis investi dès 1999, avec l’aide des soignants, contre la décision de Bernard Kouchner, le Ministre de la Santé de l’époque, qui préférait une réhabilitation de Font-Pré.
Élu Maire de Toulon en 2001, puis nommé au Gouvernement en 2002, j’ai obtenu finalement la construction du nouvel hôpital Sainte-Musse, inauguré en novembre 2011, grâce au soutien décisif du Président Chirac et de son Ministre de la Santé d’alors Jean-François Mattei.
Aussi, vous ne m’en voudrez pas lorsque je dis, du fond du cœur, que je suis sincèrement fier que le CHITS joue aujourd’hui un rôle déterminant dans la prise en charge de la santé en région Sud.
Hélas ces réussites ne doivent pas masquer les problèmes et les difficultés dans notre hôpital comme dans tous les hôpitaux publics de France. Les crises successives mettent régulièrement l’hôpital sous tension, sans que cela soit possible d’anticiper et de programmer ces crises.
A cela s’ajoute la tension dans le service des urgences qui est amené à pallier la médecine de ville, faute de praticiens disponibles, dans les grandes villes, dans les quartiers, comme dans les campagnes, dans toutes les communes de France.
Dans un hôpital public, les solutions globales sont de la responsabilité de l’Etat et c’est un plan national qui doit permettre au Service de Santé de sortir de cette crise qui le pénalise durement depuis des années.
Permettez-moi, à ce sujet, de partager avec vous l’immense émotion que j’ai ressentie, le soir du 31 décembre 2022 ; lorsque, en compagnie de Monsieur le Préfet, je suis venu saluer les personnels de garde ce soir-là.
En effet, le médecin qui nous a reçus nous a confié, avec ses mots sortis d’un cœur qui était à bout, à quel point elle souffrait de n’avoir pas assez de temps, pas assez de soignants pour se consacrer à ses malades.
Elle nous a clairement expliqué qu’elle faisait son possible pour les soigner avec efficacité, mais que le rythme et le nombre de malades ne lui permettaient pas de leur consacrer plus d’attention et plus d’humanité que le strict nécessaire.
Elle soigne des corps sans pouvoir soigner les cœurs et c’est pour elle une vraie souffrance. Son récit a été un moment vrai, et poignant que nous devons tous prendre en compte.
Il faut rappeler que le service des Urgences ne peut bien fonctionner que si les autres services fonctionnent bien, à l’hôpital comme dans les autres services publics, seul le travail collectif permet de remplir au mieux les missions de service public qui nous sont confiées.
C’est dans cet esprit que l’ensemble de la communauté médicale travaille et il convient de saluer la grande réactivité & le professionnalisme des équipes en toutes circonstances y compris lorsque l’Hôpital est très fortement sollicité et que les moyens ne sont pas au rendez-vous.
C’est grâce aux valeurs morales des femmes et des hommes qui toujours et surtout travaillent pour l’Hôpital public que le système fonctionne.
Je leur ai indiqué avec humilité, admiration et reconnaissance, que je me sentais comme l’un des leurs, non pas avec leurs compétences, je n’en ai bien sûr pas la prétention mais avec l’esprit, le cœur et le dévouement dont ils font preuve pour les malades.
Après les avoir remerciés et leur avoir présenté mes vœux, je leur ai demandé de garder le moral et que 2023 leur apporte l’énergie nécessaire pour continuer à mener leur mission au service des patients avec la ténacité qui les caractérise.
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𝗠𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗦𝗲́𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗖𝗶𝘃𝗶𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗥𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗠𝗮𝗷𝗲𝘂𝗿𝘀
Le Président de la République m’a confié en octobre dernier une mission interministérielle sur la modernisation de la #SécuritéCivile et la lutte contre les #RisquesMajeurs.
Après avoir constitué mon équipe au Ministère de l’Intérieur, j’ai été reçu ce mercredi 11 janvier à l’Élysée afin de faire un point d’étape sur cette mission.
Une vaste consultation sur l’ensemble de la France a été lancée auprès des élus, Parlementaires, Présidents de Région, de Départements et Maires, mais aussi des SDIS (Services Départementaux d'Incendie et de Secours) et des différents acteurs de la @SecCivileFrance.