D’où viennent ces dragons ? Au cours du processus de création d’une carte de nous-même (le concept de soi), nos systèmes de croyance nous imposent certaines caractéristiques (pensées, comportements, émotions, rôles,…),
en jugeant certains éléments comme positifs et d’autres comme négatifs. Les éléments considérés comme positifs deviennent l’objet d’identification. Ils représentent ce que nous souhaitons être ou devenir et vont ainsi former notre « soi idéalisé » ou notre « ego ».
Les éléments perçus comme négatifs constituent ce que nous ne voulons pas être et vont devenir des « ombres », ou des « dragons ». Carl Jung a qualifié d’ombre ce côté caché de l’être humain susceptible d’apparaître dans les rêves ou d’être projeté sur les autres.
Nous sommes souvent inconscient de notre part d’ombre, notre esprit conscient ne pouvant la voir. L’ombre nous incite à trop manger, trop travailler, trop contrôler, insulter une personne, se sacrifier pour les autres, renoncer à nos rêves, faire du sauvetage…etc.
L’ombre d’un individu ou d’un groupe est composée des pensées, émotions, comportements verbaux ou non verbaux, considérés comme inacceptables. L’ombre c’est le soi réprimé, ce que nous souhaitons cacher aux autres.
Lorsque nous n’acceptons pas ces aspects de nous-même, nous leur refusons toute possibilité d’intégration au reste du système, le nôtre ou celui du groupe. Cette perte de relation avec les autres parties du système est source de conflits.
Cette lutte interne mobilise toute notre énergie, celle qui n’est plus disponibles pour réaliser nos projets.
Les dragons pointent leur nez dès lors des périodes de transition, dès que nous souhaitons quitter un état présent insatisfaisant pour aller vers un état désiré.
Le démon représente l’ensemble des résistances et interférences qui s’opposent à la réalisation de nos buts. Les démons nous soumettent à la tentation ou nous nient dans notre position de héros.
Les « démons » représentent une énergie qu’il nous faut apprendre à confronter, accepter et rediriger. Nos démons sont souvent le reflet des peurs générées par des messages inhibiteurs qui s’opposent à notre mission d’humain.
Stephen Gilligan les appelle des messages de « parrainage négatif » : par exemple, « Tu ne devrais pas être là », « Tu ne mérites pas d’exister », « Tu es incapable », « Tu ne seras jamais assez bien », « Tu n’es pas le bienvenu », etc.
Pour faire face à ces démons, nous avons besoin de ressources particulières, des ressources capables d’accueillir, intégrer, connecter, générer quelque chose qui n’existait pas encore
Créer une relation avec nos sentiments difficiles.
Dans la mythologie, le dragon/démon est souvent le gardien d’un trésor secret. Nourrir ses démons présuppose une rencontre ou même une confrontation avec ce qui était dans l’ombre. C’est amener ses démons dans la lumière de son esprit conscient.
Avec cette prise de conscience, nous pouvons réaliser que ces démons ne sont que des constructions du mental, des processus de pensée (les omissions, généralisations, distorsions) qui bloquent le développement d’une conscience claire.
Et dès que nous pouvons reconnaitre la nature illusoire de notre expérience du monde, les démons sont immédiatement libérés. Une fois ramenée à l’esprit conscient, l’ombre libère l’énergie vitale qu’elle emmagasinait
et perd ainsi son pouvoir clandestin de destruction de nos bonnes intentions. Nous commençons à combler le fossé imaginaire séparant le « bien » du « mal ». Nourris, nos démons se transforment en allié.
L’énergie des émotions emprisonnées dans les conflits intérieurs est libérée et se transforme en force protectrice. Nous accédons à notre propre trésor, cette énergie enfin disponible pour la réalisation de notre mission d’humain.
Cette énergie que nous dépensions à éviter ce sentiment difficile, nous permet d’être plus présents à nous-même et aux autres. La lutte que nous menons contre certains aspects de nous-même renforce ces derniers, développent leur puissance et leur niveau de résistance.
Regarder en face son ennemi, puis l’accueillir comme un hôte de marque pour le nourrir constitue un changement de paradigme, le passage de la domination à l’intégration.
Nourrir ses dragons est une métaphore d’un nouveau mode de relation entre nous même et un sentiment difficile
Nourrir ses dragons, c’est comme accueillir son ennemi. Accueillir ou nourrir ses dragons, c’est apprendre à créer une relation positive avec nos sentiments difficiles. C’est celui qui accueille qui a besoin de ressources. Car il s’agit d’accueillir avec amour et compassion.
On peut par exemple prendre l’exemple de la mère qui tient son bébé dans ses bras pour accueillir ses pleurs et ses douleurs. La mère représente le soi conscient, une présence à soi qui n’est pas prisonnière de l’émotion difficile, et le bébé représente le sentiment difficile,
la pensée limitante qui nous habite. Une émotion difficile est comme un enfant effrayé. Elle a besoin d’être accueillie. Un accueil qui permet aux sentiments, tout comme l’enfant, de passer d’un état de séparation/contraction à un état de connexion/relaxation.
On ne cherche pas à se débarrasser des sentiments difficiles, on entre en relation avec eux d’une manière qui leur permet de se transformer.
Par hyper-sexualisation, on entend le fait de mettre tout ou une bonne partie de l’attention sur les attributs et valeurs sexuels, en déléguant à l’arrière-plan d’autres qualités qu’un individu (en particulier les femmes) possède.
Bien que l’hyper-sexualisation en tant que phénomène ne soit pas nouvelle, le débat qui existe autour d’elle, ainsi que l’utilisation de ce terme, sont plus récents.
Pour comprendre le phénomène, il faut remonter d’abord aux années 60 et, puis aux années 80. Dans les années 1960, ce qu’on a appelé le mouvement de “révolution sexuelle” est né en Occident.
L’énergie sexuelle est selon Freud de base de nos existences : elle est d’abord l’énergie en jeu dans la rencontre des gamètes parentaux qui formera notre corps et donc notre vitalité.
Elle n’est pas en premier lieu l’énergie sexuelle génitale : notre orientation sexuelle génitale ne surgit que plus tard dans notre développement. Cette énergie sexuelle cellulaire est donc bisexuelle.
L’orientation sexuelle intervient seulement plus tard tant au niveau de l’épigenèse fœtale qu’au niveau du développement psychologique. C’est là aussi que s’origine la confusion des pulsions sexuelles qui sont de façon ambivalentes des pulsion de vie et des pulsions de mort.
La dysphorie post-coïtale, également appelée tristesse post-coïtale ou blues post-sexe désigne les sentiments de tristesse ou d'anxiété, les comportements de pleurs,
ou d'agitation, d'irritabilité voire d'agressivité qui peuvent atteindre une personne pendant une durée comprise entre cinq minutes et deux heures après un rapport sexuel consenti.
Dysphorie post-coïtale : des origines physiologiques et psychologiques
Nos pensées sont affectées par tout
et n'importe quoi la nourriture que nous mangeons, les livres que nous lisons, les divertissements que nous regardons, la compagnie des personnes que nous gardons,
l'endroit où nous vivons.
Tout ce qu'on canalise, créer notre réalité.
Soyez ultra protecteur de ce que
vous laissez entrer dans votre esprit.
Rappelez-vous que ce que vous pensez à une grande influence sur votre avenir.
Parfois, même quelques pensées mal
alignées peuvent détruire votre fréquence et retarder votre évolution.
Combien de jours sont perdus parce
qu'une pensée/expérience/sentiment égaré se manifeste dans notre mental.
Apprendre à remarquer que les pensées ne sont que des pensées et les laisser partir lorsqu'elles ne sont pas utiles est un super pouvoir.
“Si nous souhaitons voir la lumière, nous devons d’abord nous immergé dans nos profondeurs les plus obscurs.”
Aller au-delà de votre côté obscur nécessite du temps, mais c’est le prix à payer pour mettre fin à vos souffrance et faire la paix avec elle.
Souvent, les monstres qui nous gouvernent ne sont rien de plus que des peurs nous demandant de l’aide …
“Il n’est pas possible d’éveiller la conscience sans douleur. Les individus sont capables de faire n’importe quoi, aussi absurde que cela puisse paraître, pour éviter de faire face à leur propre âme.
Les démons ou ombres sont des émotions et parties de nous-même dont nous nous sommes déconnectés et auxquelles nous ne voulons faire face.
Des démons qui se manifestent dans les périodes de transitions, dont la présence se manifeste par la peur ou la souffrance et qui s’opposent à notre croissance.
Le rôle du coach est d’aider son client à trouver les ressources nécessaires pour changer son rapport avec ses peurs, et vivre avec une plus profonde connexion et confiance. Cet article, qui s’est inspiré du livre Tsultrim Allione « Nourrir ses démons.