Le mouvement social pour des élections anticipées et une nouvelle Constitution reprend de l’ampleur.
« La toma de Lima » (19 janvier)
La nuit tombe sur Lima mais les manifestations continuent.
La Plaza San Martin, située près des lieux de pouvoir (sièges du gouvernement et du parlement), est littéralement en feu. Un incendie s’est déclaré dans un bâtiment adjacent. twitter.com/i/web/status/1…
L’incendie n’a pas été revendiqué. La droite accuse les manifestants, qui rappellent qu’en 2000, le président Alberto Fujimori avait ordonné l'incendie de la Banco de la Nación, où 6 personnes avaient péri, pour criminaliser les manifestations de l’époque. larepublica.pe/politica/53470…
Une barrière policière se dresse à l’entrée de Miraflores, le quartier le plus riche de Lima, pour empêcher les manifestants d’y entrer.
La mobilisation sociale révèle une frontière de classe extrêmement tangible.
La #TomaDeLima (la prise de Lima) rassemble des dizaines de milliers de manifestants venus de tout le pays qui réclament la démission de la Présidente @DinaErcilia et une Révolution sociale anticoloniale et démocratique
Bilan provisoire de la lutte du peuple péruvien pour la conquête de son autodétermination et la démocratie :
45 personnes assassinées par des tirs directs de la police et des milliers de blessés, dont plusieurs éborgnés, depuis le 7 décembre dernier.
Dans un message à la Nation, la Présidente a réaffirmé qu’elle ne démissionnerait pas et a provoqué les manifestants en demandant qui les finançait et pourquoi ils abandonnaient leur travail et leur famille pour aller protester dans les rues sans avoir de revendications sociales.
La mobilisation sociale va en effet bien au delà des revendications socdem habituelles, c’est un mouvement révolutionnaire qui axe son combat sur la souveraineté populaire, l’autodétermination et la démocratie et qui prend racine dans les milieux ouvriers, paysans et autochtones.
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🧵 #ÉtatsUnis | Les populations précaires du sud d'Atlanta protestent contre le projet de la Ville de raser leur forêt publique pour ériger #CopCity, un gigantesque camp de formation et d’entraînement de la Police.
#Contexte | L'idée de construire #CopCity est apparue après les protestations populaires de 2020 qui faisaient suite aux meurtres de George Floyd, Breonna Taylor, et, à Atlanta, de Rayshard Brooks, tués par la Police.
Ces événements ont remis sur le devant de la scène médiatique le projet libertaire et décolonial d’abolir la police et de développer la démocratie, les services publics et des formes alternatives de sécurité publique basées sur l’autogestion et la non-violence/coercition.
🧵 @bmngabirano1, de @Afsafrica, la plus grande association africaine qui représente plus de 200 millions de paysans et d’autochtones, appelle à la transition agro-écologique à l’échelle du continent et propose 5 grandes mesures pour l’entamer dès maintenant
1. Avec l’aide des sociétés civiles africaine, faire pression sur les gouvernements africains pour mettre en place des politiques publiques favorisant le système alimentaire agro-écologique, basé sur les petits producteurs locaux, dans le respect de leurs traditions.
2. Sortir du modèle de la « Révolution verte » imposé par la @WorldBank et basé sur la privatisation du vivant et le modèle agro-chimique qui réduit la souveraineté alimentaire, la valeur nutritionnelle des aliments et la résilience à la crise climatique. afriquexxi.info/Fronde-paysann…
🧵 #Brésil | La forêt primaire de Paru (État du Pará), où se trouve l’arbre le plus haut d'Amazonie (88 mètres), est menacée par la déforestation causée par les industries du bois et de l’élevage et par l’orpaillage illégal.
L’arbre le plus haut d’Amazonie, un Dinizia excelsa, a mis plus de 400 ans pour atteindre cette taille. Il est capable de stocker la même quantité de carbone que 500 arbres plus petits stockeraient dans une forêt secondaire.
Ces grands arbres sont en train de disparaître à cause des coupes directes (pour leur bois ou la terre qu’ils occupent), de la fragmentation des forêts (plus la forêt est petite, plus les grands arbres sont fragiles face aux tempêtes, à la foudre), et du réchauffement climatique.
Apartheid vaccinal, libération de moustiques GM, cheval de Troie de l’agrochimie en Afrique, concentration du pouvoir et des richesses aux mains de quelques uns… La @gatesfoundation peut elle être décolonisée ?
Dans le domaine de la Santé, et bien que son site Web soit orné de photos de Bill & Melinda avec des populations pauvres et racisées, la @gatesfoundation dirige massivement ses dollars vers des institutions basées dans les pays du Nord.
L’UE, les États européens et l'industrie des combustibles fossiles accélèrent le chaos climatique avec l’arnaque de l’hydrogène vert, produit à 99% par des combustibles fossiles extraits notamment en Afrique.
La décolonisation est une lutte menée partout dans le monde pour la restitution de leurs terres et de leur capacité d’auto-détermination aux survivants de la (néo)colonisation, cette entreprise écocidaire, ethnocidaire et génocidaire qui a permis la globalisation du capitalisme.
Le décolonialisme rassemble des courants de pensée issus des SHS qui analysent les structures de pouvoir et les rapports de domination opérant à l’échelle globale, tout en tâchant d’intégrer à leur démarche les personnes et les pensées rendues invisibles par la (néo)colonisation.