Chouette article sur les horloges atomiques qui définissent l'heure officielle. La synchronisation fine passe désormais par des fibres optiques de Renater notamment, et par le Telehouse 2 (Paris). SYRTE est à l'observatoire de Paris (14e). syrte.obspm.fr/spip/presentat…
Du coup je tombe sur ce site géré par l'observatoire heurelegalefrancaise.fr qui fournit une estimation assez précise (à quelques millisecondes près) du décalage entre l'heure de votre ordinateur et l'heure légale.
Les horloges nationales du monde entier forment un réseau synchronisé à quelques dizaines de nanosecondes voire moins, donc si vous avez une bonne précision de calage avec une de ces horloges, vous pouvez faire des estimations très précises de synchronisations d'événements.
#protip ça peut marcher aussi avec un récepteur GNSS (GPS & al) à 15 € avec une sortie "impulsion à la seconde".
Le réseau définissant l'heure officielle est une fédération (come le fediverse) : pour des raisons géopolitiques assez naturelles, aucun pays ne définit l'heure pour le monde entier, il s'agit d'une moyenne entre horloges atomiques nationales réparties sur toute la planète.
Du coup je découvre que Galileo offre maintenant (nouvelle du jour) une précision de 20 cm en horizontal, 40 cm en vertical \o/. Sur les récepteurs qui sont capables de recevoir le signal correspondant, bande E6. presse-citron.net/galileo-ecrase…
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Vous prendrez bien un petit graphique de décélération (freinage d'urgence a priori) d'un train à 200 km/h, cas réel ? X distances (km), Y vitesses (km/h). Relevés du GPS par wifi. Vmax 196,3, freinage d'urgence à V=193,2 km/h, distance d'arrêt 1390 m environ. BB 26000 + 7 corail.
Durée du freinage = 50 secondes.
Le même en temporel (sur une idée de quelqu'un qui a supprimé sa réponse) qui montre bien la linéarité de la perte de vitesse.
On peut y ajouter le sabotage progressif de l'infra de la petite ceinture ferroviaire, par synergie entre la SNCF (que cette infra encombre alors qu'elle peut la revendre pour des €), la ville (qui installe quelques pots de fleurs à la place), et les riverains (nymbisme).
Raccordement de la PC aux voies de Paris-Lyon : supprimé, à celles de Paris-Austerlitz : semble bien mal en point (sous la ZAC 13e, possiblement déposé), point au dessus des voies d'Austerlitz : rupture, voie déposée ; Rosa Parks : rupture, traverse le parvis nord de la gare.
Je teste : le formulaire G30 SNCF pour remboursement intégral d'un billet sur un aller-retour annulé du fait de la grève du 2 décembre. Un modèle de dark patterns. L'interface prétend que le train avait 200 mn de retard (non, il était annulé)...
Plus loin, l'interface me force à déclarer, pour pouvoir valider le formulaire, que je n'ai pas eu de frais et que j'ai voyagé quand même (non).
J'ai fait la réclamation sur l'aller comme sur le retour en demandant un virement, on verra si les informations inexactes données par le site servent à la SNCF pour prétexter un refus partiel de remboursement, ou si c'est géré de manière réglo malgré l'interface trompeuse.
Ce fil est plutôt pas mal mais ce tweet-là est totalement faux. L'affichage du CO2 a été exigée par le décret d'application loi AGEC mais ne repose sur rien d'autre qu'un vague papier de l'Ademe en mode "attributif" => causalité inversée totalement inexistante.
Le modèle attributif c'est : "mon canapé m'a coûté 2000 € et je m'en sers 2 h par jour pendant sa durée de vie de 10 ans, donc il me coûte 0,27 € par heure d'utilisation". Évidemment, si je me dispense de m'asseoir dessus 1h, je ne vais pas récupérer 0,27 € dans ma poche.
Le modèle attributif des CO2eq/Go, c'est pareil. Si je me retiens de transférer des données, le CO2 ne va pas être économisé magiquement. Pourtant, c'est qu'essaient de vous faire croire (et croient sans doute eux-mêmes) les lobbyistes et CM de l'environnement.
Pendant qu'Amazon inventait le cloud, les pouvoirs publics s'obsédaient de monter un moteur de recherche souverain en réponse à Google.
Pendant que ChatGpt et l'IA se préparaient, les pouvoirs publics tentaient de promouvoir un cloud souverain.
On va sûrement entendre désormais des appels à avoir un ChatGpt bien de chez nous. Je me demande quelle sera la prochaine innovation qu'on ne va pas voir venir.
Alors c'est intéressant parce que l'article donne des chiffres de proportion sur la cible visée par l'Allemagne : 80 % d'EnR et 20 % de gaz pour "boucher les trous" de l'intermittence. Et "les calculs sont pas bons" (du tout du tout), Kevin. ⤵️
L'argumentaire antinuke (je ne dirai pas "écolo", ça me fait trop mal aux fesses) est le suivant : "oui on déploie du gaz mais ça ne sera utilisé que très minoritairement pour combler les manques en prod EnR". Donc on voit là que "très minoritairement" = 20 % du volume.
Donc : 80 % du temps l'Allemagne va utiliser des sources EnR, peu carbonées mais nettement plus carbonées que le nucléaire. 13 g/kWh pour l'éolien, 35 g/kWh pour le solaire, 5 g pour le nucléaire, et j'ignore la biomasse par charité. Source app.electricitymaps.com/zone/DE