« #MAUS , le roman graphique qui m’a fait pleurer. »
Bonne lecture 📚
[DISCLAIMER] 🚨
MAUS parle de sujets extrêmement sensibles, tels que la barbarie humaine, la torture, le génocide.
À ne pas mettre en toutes les mains.
🚨
Pour mon 1er thread Twitter parlant de comics et de livres graphiques, j’aurai voulu vous faire découvrir ou redécouvrir #MAUS de Art Spiegelman, un roman graphique en deux parties, sorties en 1986 et 1991.
[De quoi ça parle MAUS?]
#MAUS nous raconte le sort d’un homme, et des juifs entre 1930 et 1940, de l’invasion des forces allemandes en Pologne, des pogroms et de la Shoah, raconté sous la forme de plusieurs entretiens entre un père et son fils.
[Le père et le fils]
#MAUS parle de la relation d’un père, Vladek, respcapé des camps de la mort, et de son fils Art, l’auteur du livre.
La relation est compliquée entre les deux tant le vécu qui sépare les deux hommes est distant.
Nous verrons plus tard pourquoi.
[Anthropomorphisme]
La particularité de #MAUS, celle qui saute au yeux directement sur la couverture, c’est la représentation des personnes dans ce livre : ce sont des animaux.
Chaque « classe » possède son animal.
Celle que l’on verra le plus ce sont les souris : les juifs.
La représentations des catégories de classes est telle que :
- Juifs : souris
- Citoyens Allemands : Cochons
- Nazis : Chats
- Français : Grenouilles
- Américains : Chiens
Certains particularités sont parfois observées : des souris avec des masques de cochons.
[PARTIE 1 : Vladek, Anja, la guerre et les camps de travail]
La première partie du livre nous expose la vie de Vladek, juif, débrouillard, d’Anja sa femme et de Richieu, leur 1er fils.
Vladek est gérant d’usine et son affaire tourne bien jusqu’a l’arrivée de la guerre.
Dans cette partie on y verra l’arrivée de l’idéologie nazie, comment cela à affecté le travail et la vie commune chez les juif de Pologne.
Ensuite, Vladek ira en guerre, dés 1939 et se fera capturer, puis envoyer dans un camp de travail.
Durant toute la première partie, nous verrons comment Vladek réussit à se débrouiller pour survivre dans un camp de travail nazi. Il réussira à s’enfuir de ce camp et à retourner chez lui, en ville.
Du chapitre 3 jusqu’au 6, nous verrons Vladek et sa famille survivre dans une Pologne tombée au mains des nazis.
Entre alliances et trahison, Vladek et Anja feront leur chemin jusqu’au jour ou, voulant quitter le pays, ils se feront dénoncer.
Fin de la première partie.
[PARTIE 2 : l’horreur des camps]
La partie 2 de #MAUS se concentrera plus sur les camps de la mort, le traitement infligé aux juifs, les combines et alliances de Vladek pour vivre un jour de plus, jusqu’a la libération.
Dans cette partie nous y verront ce que le nazisme à fait de pire, humainement parlant.
Les dessins montrent d’ailleurs la cruelle réalité, dépeinte par des souris ou non.
Mais on y verra aussi beaucoup d’humanité !
Une partie très difficile à lire.
[Vladek et Art, famille compliquée]
Comme dit plus haut, Vladek et Art on du mal à s’entendre.
Cela est du au fait que Vladek, durant sa survie, à dû « économiser » le peu de biens matériel qu’il avait pour survivre, et vit toujours comme s’il était encore aux camps.
C’est une situation qui ne plait pas à Art, se voyant imposer un mode de vie, qui aura peine à côtoyer son père tant celui-ci est « un cliché du vieux juif, pingre.»
Art vit aussi dans l’ombre de son grand frère Richieu, le plus aimé aux yeux de son père, et voudrait en sortir.
[Art, l’écrivain]
L’auteur du livre confiera, lui aussi, ses démons et ses peurs.
L’échec commercial, le style graphique, l’histoire trop sombre, le sujet grave ?
Art doute, et nous le fait ressentir à travers son personnage.
MAUS c’est le récit de sa vie, mais plus encore.
[L’ART DE MAUS]
Le roman graphique, sous la houlette d’Art et de sa femme Françoise M, nous livre un dessin en noir et blanc, avec quelques nuances de gris, représentant mieux le coté sombre de l’époque des camps.
Aucune couleur n’y est représentée sur les 296 pages.
[POURQUOI LIRE MAUS?]
MAUS est un livre qui donne conscience, qui frappe, qui fait réfléchir au contexte de l’époque, à l’horreur humaine, qui fait relativiser.
Ce n’est pas une bonne aventure, c’est un récit glaçant et bien réel.
Un livre à lire une fois dans sa vie d’adulte.
[Crédit] :
- #MAUS par Art Spiegelman, les deux parties en édition complète sont disponible aux éditions Flammarion.
- MAUS à obtenu le prix PULITZER en 1992.
🚨ERRATUM🚨
Je viens de voir qu’il y avait une erreur concernant la date à laquelle se passe les évènements : en effet l’action se situe en 1930 et 1944* (et non 1940, les camps n’existant pas à cette date)
My bad 🤓
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Bon :
Review vite fait de #Punisher Force of Nature (one shot)
C’est court, ca casse pas 3 pattes à un canard, on voit peu Frank, mais ce peu de présence révèle en lui encore plus de menace !
Un Frank patient, qui laisse faire les choses.
Concernant le dessin on à un Micheal Lacombe que je ne connaissais pas mais qui a un style appréciable, et Steph Peru a la couleur qui … bon c’est très mat quoi !
L’histoire est somme toute assez basique : Frank traque 3 type liés au trafic pour les tuer sauf que cette fois c’est pas lui qui va les tuer mais bien eux même (la force de la nature) après 31 jours passés à errer en mer suite au fait que Frank fasse couleur leur bateau.
En fait, j'ai l'impression que la run d'Aaron sur #Punisher essaie de racheter le personnage auprès d'un nouveau public, en se calant sur une sorte de rédemption du personnage.
Un délire "no more war, mais on te rend ta famille"
Et ca passe pas du tout. Jusque la en tout cas
Et je trouve ca si triste pour le personnage de Maria et des enfants de les réduire à ca, plutot qu'à l'état de Martyr, d'âmes pures parties trop tôt, de gens innocents qui étaient une "porte de sortie" pour Frank même si c'était pas ce qu'il voulait !
"Ressuciter" la famille de Frank, dans leur état, c'est pas bien du tout, certes ca casse le code du personnage qui semble vouloir en finir avec sa guerre, mais c'est justement la la SUBSTANCE du personnage, la guerre n'est jamais finie !
Arès dans cette run, c'est nous !