Jacques et moi, étions mariés depuis dix ans. Nous eûmes trois enfants bien portants.
Entre mon mari et moi, ce n'était pas le grand amour.
Nous nous étions mariés pour fonder une famille. Nous reussîmes au delà de toute attente d faire tenir notre foyer.
À l'époque, Jacques avait besoin d'une épouse. La société le trouvait déjà trop " vieux" pour être célibataire. Il m'avait dit
"Carine, je vais avoir quarante ans sans être marié. Tout le monde me regarde déjà bizarrement. Même ma propre mère doute de moi. Je dois me marier. On se connaît depuis des années, pourquoi ne pas m'épouser ? Tu es aussi en retard et apparemment personne dans ta vie ! "
Je ne m'offusquai pas de sa dernière phrase. Nous étions amis depuis longtemps. Il me connaissait bien. Et il avait raison.
J'avais 32 ans. Toutes mes amies étaient déjà mariées et avaient des enfants.
Malgré mon succès professionnel, j'étais toujours perçue dans ma famille comme celle qui avait échoué.
Je devais me marier.
Jacques était mon patron. J'avais été sa secrétaire durant cinq ans.
Nous savions très bien ce que nous voulions mîmes tout sur pieds pour que notre mariage fonctionne.
Nos enfants étaient notre plus belle réalisation. Une revanche sur la vie en somme. Classée comme perdue et inutile, ma famille fut surprise de me voir mariée et mère.
Le respect, le dialogue étaient la base de notre union. Jacques et moi avions tacitement conclu un contrat et devions y tenir.
Jacques était un père aimant, doux, présent.
Être parents sur le tard ne fit pas de nous de mauvais parents, au contraire, nous avions tant d'amour à donner à nos enfants.
Nous voulions le meilleur pour notre famille.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu'à ce jour où je vis mon mari faire son apparition tirant par la main un petit garçon.
Ce dernier était maigre comme un clou, la peau sur les os, les yeux qui lui mangeaient tout le visage.
Malgré moi mon cœur de mère se serra . Il ne devait pas avoir plus de 8ans. Il fixait le sol.
Que s'était-il passé ? Qui était il ?
Jacques également évitait mon regard.
_Jacques ? Que se passe t il ?
Le petit garçon donnait l'impression de pouvoir s'envoler au moindre coup de vent. Jacques aimait venir en aide à tout le monde. C'est ce trait d'empathie que j'avais apprécié chez ce monsieur grand qui semblait intimidant.
_Il s' appelle Loïc. Il vient d'avoir 9ans Carine.
J' attendis la suite qui tardait à venir. Était ce un orphelin que Jacques avait ramassé sur sa route ?
"C'est mon fils !"
Entendis je enfin !.
Je crus avoir mal entendu et qu'il se jouait probablement de moi.
Ce côté taquin et blagueur de mon mari , je ne le lui connaissais pas.
_Jacques !
_Sa mère est venu le laisser au bureau aujourd'hui. Elle dit qu'elle est fatiguée d'en prendre soin.
Parce qu'on prenait soin de ce petit garçon ? Me demandai-je instinctivement.
Jusqu'ici, le concerné n'avait rien dit et avait toujours la tête baissée.
J' eus envie de hurler
Jacques avait un autre enfant ? Un enfant qui avait le même âge que notre fils aîné ?
_ Pardonne moi Carine..pardonne moi...
Il parlait la tête toujours baissée.
Je ne pus rien dire sur le coup. J'avais le choix entre tout casser ou donner à manger à cet enfant.
C'est hilarant lorsque j'y pense aujourd'hui. Je reçois un grand coup et je pense immédiatement à nourrir la "preuve ".
Je soulevai la tête du gamin d'un doigt et lui dis :
"J'ai fait la cuisine. Viens manger"
Mon ton était posé et calme. Jacques crut que j'allais mettre le feu à notre maison. Mon attitude dut lui faire avoir plus que peur.
Je joins le geste à la parole en tirant l'enfant vers moi.
Il tremblait et ne m'avait toujours pas regardée. Il se jeta sur son plat comme une personne égarée au désert ayant découvert un oasis.
Jacques n'avait pas bougé.
_ Je lui ai donné ton repas. Tu dormiras affamé..
Lui jetai je sans attendre sa réponse.
Et c'était tout..je n'avais plus rien à dire à mon mari.
Lorsque mes enfants revinrent de l'école, Fabrice, mon fils aîné demanda pour ses frères. C'était lui le porte-parole.
_C'est qui celui-là maman ?
_ Votre frère !
Dis-je sans détour. Je remettais la nouvelle comme je l'avais reçue.
Ils ouvrirent les yeux.
_Notre frère ? Mais comment ? D'où vient il ? Tu as eu un autre bébé maman ?
Malgré la situation, je faillis éclater de rire. En leur absence, j'avais eu un bébé qui avait grandi en quelques heures.
Je leur répondis posément.
_Demandez à votre père !
Je savais que Jacques ne dira rien.
Je fis de la place pour Loïc sur le lit de Fabrice.
Je lui donnai un grand bain. Cet enfant était plein de poux.
Je jetai les haillons qu'il avait sur le dos. Je lui donnai les vêtements de Fabrice. Il n'avait prononcé aucun mot.
Mes enfants le regardaient , tel un animal de foire.
Ma toute dernière, Gaëlle s' approcha de lui
_Mon nom, c'est Gaëlle, tu ne parles pas ? Moi, j'apprends à parler au jardin d'enfants !
Je souris. Ma fille était ainsi. À 4ans, Gaëlle était une petite fille curieuse et toujours prête à dérider même le glaçon de l'Himalaya.
Le gamin avait toujours la bouche fermée. Je me demandai s'il parlait.
Il dodelinait de la tête. Je le mis au lit. Je dis à Fabrice.
_C'est ton frère. Vous partagerez le même lit
_Jusqu'à quand maman ?
_Bonne question ! Va dormir..demain viendra avec ses réponses !
Je retournai dans notre chambre conjugale. Jacques m'attendait assis sur le lit.
_ Carine, je...
_Il se fait tard. Je vais dormir..bonne nuit Jacques ou plutôt j'espère que les monstres te poursuivront cette nuit. À demain.
Je me couchais le cœur meurtri. Malgré tout ce que j'avais fait, je n'arrivais pas à comprendre.
Cette nuit là, je ne dormis pas.
Je pleurais silencieusement. Je croyais que mon mariage était bâti sur la vérité, je me trompais.
Très tôt le jour suivant, j' apprêtai les enfants pour l'école.
Gaëlle demanda
_ Et lui, il ne va pas à l'école ?
Loïc était assis dans son coin et nous observait.
_Il ira chérie, très bientôt
Gaëlle courut vers lui.
_ Maman dit que tu t appelles Louise ?
_C'est Loïc..
Il parlait pour la première fois.
_Tu ne vas pas à l'école
_ Non !
Il avait l'air très sérieux pour un enfant de son âge . Fabrice lui demanda .
_Tu viendras à l'école avec nous demain Loïc ?
_Je ne pense pas. L'école c'est pour les faibles !
Le petit Franck leva la tête vers moi. Il attendait que j' intervienne. Enfin quelqu'un qui n'aimait pas l'école comme lui.
Je fis sortir les enfants.
_À ce soir, le bus est là...
Jacques dansait sur un pied au salon.
_ Ton petit déjeuner, je le donnerai à Loïc..donc toi, tu n'as rien à manger dans cette maison. À ce soir !
J'étais ferme. Il partit, la queue entre les jambes.
Je restai seule avec le petit qui baissa les yeux.
_ Je suis désolé madame.
entendis je
C'était le garçon. Je me dirigeai vers lui
_ Et pourquoi ?
_D'être là. Je vais retourner dans la rue.
Je sursautai
_ Où est ta mère ?
_ Ma mère ? Je ne sais pas. Elle apparaît et elle disparaît comme elle veut .
Je ne l'ai pas vue depuis des mois jusqu'à ce qu'elle réapparaisse et m'informe que j'irai vivre chez mon père désormais.
Je sais me débrouiller tout seul. Je porte les sacs au marché. Je vais rentrer au travail.
Les larmes se mirent s à couler sur mes joues.
_ Loïc, je ne sais pas qui tu es. Ton père t'a emmené ici. Tu restes là. Tu n'iras nulle part pour le moment. Je suis sûre que ta maman avait une bonne raison pour te confier à ton père. Ce n'est pas de ta faute. Tu restes là !
J'avais décidé.
Pour la première fois depuis le début, je pleurais pour autre chose.
Des heures plus tard, Sara, mon amie s'écria alors que je venais d tout lui expliquer.
_Non Carine..je ne peux pas tolérer pareil affront. Vivre avec le fruit de l'infidélité de mon mari chez moi. Faut même pas y réfléchir. Je le mets dehors.
Je n'accepte pas les foutaises.
Je regardai mon amie.
_Mais c'est un enfant ! Et il vit dans la rue !
_ Et alors ? Tu es très tolérante. Demain il t'apportera un second et après un troisième.
Tu te retrouveras avec un tas de mioches..ils ont des mères pourtant.
Qu'il les laisse là-bas. Il a commencé sans moi, il termine sans moi..
_Sara, tu ne comprends pas
_Je comprends très bien que ton infidèle de mari veut te rouler dans sa bêtise
_C'est un enfant !
_Est ce le tien ?
_ Il reste un enfant tout de même !
_ Carine, tu me déçois beaucoup. Tu as toujours tout accepté et voilà les retombées. Ton bon cœur va te conduire à ta perte. Si c'était moi, ce qu'il n'a même pas dormi chez moi .
Accepte cet enfant et Jacques fera ce qu'il veut de toi . Tu as déjà entendu ça où ? Ou tu veux devenir mère Thérèsa ?
Je savais que mon amie avait raison. Aucune femme n'aurait accepté pareille trahison.
Mais je pensais à mes enfants. Je me disais que j'aurais aimé que quelqu'un prenne soin d'eux si je venais à disparaître.
Ce n'était pas la même chose mais je ne pouvais m'empêcher d'y penser encore et encore.
Je n'étais pas si bonne. J'avais mes défauts. Mais un enfant devait vivre dans une maison, pas dans la rue. J'avais assez d'espace chez moi. Et puis, J'allais exiger que Jacques retrouve la mère pour lui remettre son fils.
Les jours qui suivirent furent très difficiles . J'étais partagée entre l'envie de chasser Loïc et celle plus forte de lui venir en aide.
On me disait que ça ne se faisait pas. Je n'avais aucune obligation envers le fils de mon mari.
Jacques ne me parlait plus. Je devais prendre une décision.
Loïc était de plus en plus renfermé. Seule Gaëlle le faisait parler.
Que devais-je faire ?
J décid de le garder. Oui je le fis.
Je fus taxée de faible et de femme manipulée. Je devais le faire. J'avais décidé qu'entre Jacques et moi, C'était terminé.
J' exigeaide lui qu'il me donne l'acte de naissance de Loïc.
Je me suis rendis compte qu'il avait reconnu son fils naturel à sa naissance.
Cette révélation finit à me clouer le cœur.
Je pris soin d'inscrire Loïc à l'école. Je lui annonçai un matin qu'il ira à l'école comme ses frères. Ce n'était pas négociable.
Loïc semblait toujours convaincu que je le mettrais à la porte. Ce n'était pas mon but.
J'étais décidé à prendre soin de lui même s'il était le fils de mon mari. .
Des années plus tard, j'avais réussi à établir un équilibre dans ma maison.
Rien ne fut plus jamais entre Jacques et moi . Désormais, nous vivions comme des étrangers. Je n'arrivais pas à pardonner et à oublier. Pourtant, je prenais soin de Loïc sans animosité.
Je lui donnais la même éducation qu'à mes enfants. Je lui accordais de mon temps. Je lui donnais à manger. Je l emmemais chez le médecin lorsqu'il était malade.. Je m'occupais de lui comme une mère l'aurait fait .
Loïc commença à se détendre, à parler, à s'ouvrir, à s'épanouir. Il s attendait depuis le début que je le mette dehors. Lorsqu'il comprit que ce n'était pas mon intention, il redevint un enfant. Je prenais soin de lui.
Il était intelligent, très intelligent. C'est lui qui expliquait ses cours à Gaëlle. Franck se retournait vers lui pour un problème et Fabrice aimait bien lui confier ses secrets. Sa mère ? Je ne l'avais jamais vue. Elle n'était jamais réapparue.
Notre vie continua ainsi jusqu'à ce que les enfants grandirent.
Loïc devait avoir 20ans lorsqu'il obtint son baccalauréat. Il était si content. J'étais fière de lui.
Nous étions tous là ce jour où il récut son parchemin à l'Université.
Il m'avait dédié son mémoire. Il avait juste écrit:
" À Carine, ma mère ! "
J'étais très émue.
Mes enfants devinrent ce que j'aurais souhaité. Des hommes battants et meilleurs. Loïc partit un jour pour l'étranger. Il venait d'obtenir une bourse d'étude.
Je pleurais à l' aéroport. Il me prit dans ses bras en murmurant.
_Je reviendrais très bientôt ma petite maman, je reviendrais..Prends soin de toi.
Je versais toutes les larmes de mon corps. Heureusement, Fabrice était là. Il me retint.
J' attendis durant de nombreuses années le retour de Loic.
Gaëlle se mariait et elle vint me dire.
_ Maman, tous mes frères doivent être présents. J'espère que Loïc sera là.
Loïc étudiait depuis des années déjà. Il m' appelait tous les jours. Il me disait que tout allait bien pour lui et qu'il sera là bientôt.
J'avais fini par pardonner à Jacques. Je ne voulais plus comprendre ses raisons. Le temps était passé.
De l'eau avait coulé sous le pont. Je voulais avancer. Porter ce fardeau dans mon coeur ne me permettait pas d'avancer.
Deux jours avant le mariage de Gaëlle, je devais fêter mon soixante cinquième anniversaire. Le temps était passé si vite.
Je rentrai chez moi ce jour là. J' ouvris la porte et une lumière jaillit.
_ Joyeux anniversaire Carine, Maman !
Tout le monde était là, ma famille, mes amis.
Un jeune homme se détacha de la foule, un micro en main.
La musique commença à jouer en fond sonore
_Je suis là ce jour pour rendre grâce à une dame, à une grande dame. Une femme extraordinaire qui mérite tout, le monde et ses habitants..
cette femme au grand coeur m'a donné la vie à 9ans. Je serai mort sans elle..elle a été plus qu'une mère.
Elle est ma mère. Elle m'a embrassé le front pour me souhaiter bonne nuit. Elle a soufflé sur ma plaie lorsque je me suis écorché le genou.
Elle était au premier banc lors de tous mes diplômes. Elle m'a aussi tiré les oreilles le jour où j'ai dit un gros mot. Que serai je devenu sans toi maman !
Loïc !
Je pleurais. La salle criait. Il vint me prendre dans ses bras et me fit tournoyer.
Je touchais sa tête, ses yeux pour être sûre qu'il était là
_Je t'avais dit que je reviendrais maman un jour. Je suis là. Joyeux anniversaire de vie.
Il m' offrit une grosse voiture avec un chauffeur. Je devais désormais me reposer, avait-il dit. Il gagnait bien sa vie et devait prendre soin de moi.
Ce fut lui qui conduisit Gaëlle à l'autel. Fabrice et Franck étaient à ses côtés.
Je regardais mes quatre enfants, je pleurais de joie. Jacques me serra la main.
_ Je suis désolé Carine !
_ Tu le répètes depuis près de 25ans déjà Jacques ! Tu n'es pas fatigué ?
_Je sais. Je ne sais pas ce qui m'avait pris. Cetait un accident !
_ Non Jacques ! Un enfant n'est pas un accident. C'est un don du ciel.
_Je t'ai trompée et je le regrette !
_Tout est pardonné Jacques. Chaque acte, chaque action que nous posons a une raison bien claire.
Parfois, il vaut mieux ne pas chercher à tout comprendre et c'est ce que j'ai fait. Nous allons terminer nos vieux jours autour de nos enfants. Le passé est mort et enterré. Ce qu'il faut, c'est regarder vers le futur.
Jacques sourit .
Il nous avait fallu plus de 25ans, un quart de siècle pour parler, enfin.
Gaëlle se maria.
Loïc m'offrit une grande et belle maison à mon anniversaire suivant.
Il m' envoya une invitation.
" À la femme de ma vie, allons faire le tour du monde."
J'éclatai de rire.
_Je suis mariée.
_Ça ne fait rien. Je te prends ton mari et toi.
_Tu es impossible.
_Je t'aime ma petite maman.
_Je t'aime aussi Loic.
Je ne sus jamais qui était sa mère.
Comme un fantôme, elle avait disparu. Loïc ne chercha jamais à la retrouver malgré mon insistance.
Bizarrement, je n'avais pas cessé de remercier cette inconnue pour le fils qu'elle m'avait donné !
Je m'appelle Hans. J'avais treize ans lorsque j'eus mon enfant.
Je ne le savais pas.
Mon histoire est incroyable. Lisez moi jusqu'au bout.
J'étais fils unique. Je grandis dans une famille très riche où ma mère me passait presque tous mes caprices.
Après une hystérectomie, elle ne pouvait plus avoir d'enfants.
Elle concentra alors sur moi tout l'amour qu'elle aurait pu donner à d'autres enfants.
Mon père lui fit savoir que ceci allait un jour se retourner contre elle.
Ma mère m'aimait trop pour l'écouter.
J'avais dix ans lorsque je commençai à faire les quatre cents coups. J'étais alors au collège.
J' appelai Steve pour lui fixer un rendez vous.
Ensuite, je passai un coup de fil à ma mère en pleurant.
Tout était fin prêt .
Mon père avait un voyage prévu pour ses affaires. Ce jour là, j'étais seule à la maison.
Je pus réajuster le programme de l'infirmière. Elle ne venait que quatre jours par semaine.
Steve fut le premier à se pointer.
Directement, il me posa la question fatidique :
___ Que se passe t'il Mara ? Qu'est-ce que je fais là ?
___ Oh rien de grave...je devais te parler.. entre...
Il secoua la tête comme un chien voulant se débarrasser de ses puces et se dirigea vers le salon.
Je souriais malicieusement. Il ne le savait pas encore mais il était l'acteur principal de mon film.
Lisa,c'est mon nom. Lisez mon histoire mais ne me condamnez pas s'il vous plaît.
Je vécus une vie de misère.
Mes parents devaient se battre pour joindre les deux bouts. Nous étions huit enfants à la maison.
Difficile dans ces conditions d'avoir une intimité et une vie à soi. Je compris très tôt que je devais choisir ma voie toute seule.
Je ne fis pas de longues études.
Mais je savais me battre pour vivre .
J'avais commencé le commerce tout doucement et à 26ans, j'avais déjà avoir d'argent pour prendre soin de moi et de mes parents. Mais j'en voulais plus.
Jusqu'à cette rencontre fatale, je n'aurais jamais imaginé que je me mettrais dans une situation pitoyable pour l'obtenir.
il y'a des gens qui entrent dans notre vie en apportant avec eux leur cœur comme seul bagage.🌹
Ils te donnent tout.
Ils perdent un peu plus chaque jour ce qu'ils t'offrent.💖
Ils se délestent d'eux mêmes pour te faire briller.
Ils te poussent devant et restent dans l'ombre.
Ce n'est pas qu'ils sont faibles.
Ce n'est pas qu'ils n'ont pas trouvé mieux.
Ce n'est pas qu'ils ne peuvent pas te quitter. C'est tout simplement parce qu'ils donnent.L'amour, c'est donner, encore et encore... 😌
C'est une forme d'amour pure qu'on ne reconnaît jamais, qu'on rejette.
J'ai 30ans, je vis les dernières heures de ma vie. Comme tous les jeunes, j'aspirais au meilleur pour ma vie.
Né dans une famille catholique et pratiquante, j'ai connu les dix commandements dès mon plus jeune âge. J'allais à l'église tous les dimanches avec mes parents et mes frères. Deuxième dans une fratrie de cinq enfants, je connus tôt le sens de la responsabilité.
J'avais une foi profonde.
Je voulus devenir prêtre, ma mère y opposa un veto. Elle voulait une autre vie pour moi.
Elle voulait que je forme ma famille plus tard. Je me contentai donc de servir le seigneur et de vivre ma foi.