#QuizzMitterrandien
Merci à tous:
- aux provocateurs 😊 selon qui #FrançoisMitterrand a passé la guerre au café avec Sartre, à donner des leçons au monde entier sans bouger du Quartier latin. FAUX!
- à ceux qui l’ont imaginé prof de latin cool à Henri IV: FAUX c’est Pompidou.1/4
-aux 34% qui l’ont vu prêter serment au Maréchal : FAUX, seuls les hauts fonctionnaires prêtaient serment : inspecteurs des finances (Couve de Murville, Chaban), auditeur au CE (Debré).
FM occupa en 1942 un emploi subalterne à Vichy qui ne nécessitait pas de prêter serment.2/4
- La bonne réponse était : prisonnier (21/6/40-11/12/41) et résistant (43/44).
On peut ajouter qu’il fut soldat de la « drôle de guerre » du 1/9/39 au 9/5/40 et sergent lors de la campagne de France, 10/5/40 au 14/6/40 (combats et blessure) avec citation et croix de guerre. 3/4
À lundi prochain !
Relisez vos biographies. On repartira des origines! 4/4
#CeJourLà 5/3/1941, première tentative d’évasion de #FrançoisMitterrand.
Prisonnier nº 21716 depuis le 21 juin 1940, il est au commando 1515 à Schaala en Thuringe, dans un groupe appelé « les intellectuels », avec le jésuite Alphonse Delobre, le notaire Jean Beunas, 1/13⤵️
Jean Munier, Bernard Finifter, Xavier Leclerc et autres amis pour la vie.
Malgré la fraternité qui règne dans la chambrée, il ne pense qu’à s’évader, pour retrouver Marie-Louise et parce que, écrit-il, « je ne supportais pas d’être contraint par des forces aveugles ». 2/13⤵️
Il prévient Marie-Louise en termes codés:
« J’ai une lettre de Fatoune (Pourquoi Fatoune? C’est leur secret) : il ne se plaît guère chez son patron actuel et songe à le quitter. Il voudrait aller en face de chez Édith» (15/12/40).
Édith, belle-sœur de FM, était en Suisse. 3/13⤵️
#CeJourLà dimanche 3 mars 1940
Les familles célèbrent les fiançailles de #FrançoisMitterrand et #MarieLouiseTerrasse, 5 av. d’Orléans (du Général Leclerc) à Paris 14e.
Les fiancés passent quelques jours à Jarnac, avant le retour de François vers la « drôle de guerre ». 1/8⤵️
Après le coup de foudre du 22/1/1938, François voue un amour définitif à sa « Béatrice » (voir ses lettres). Celle-ci est plus hésitante mais elle est fière de cet amour et se laisse convaincre, comme son neveu le raconte. On a les deux points de vue, comme dans un roman 2/8⤵️
Pendant les combats, la blessure et la captivité, cet amour le soutient : « Comme je m’accrochais à toi ! Pour toi, pour nous, je ne voulais pas mourir. La vie, c’était toi, avec ton amour, ta beauté … » (20/6/41). « Je te cherche et t’attends sans cesse… (11/6/41). 3/8⤵️
#LeCoupDÉtatPermanent 5 🧵
Apostrophes 😉(suite). @bernardpivot1 - Vous y allez fort, #FrançoisMitterrand : De Gaulle, un dictateur?
FM- Ni Hitler, ni Franco, plutôt Napoléon III avec les vertus bourgeoises de Louis-Philippe. Mais le gaullisme peut engendrer la dictature.1/10⤵️
BP- Tout de même! De Gaulle, tel le loup caché « sous sa peau de mouton de président du Conseil »qui, tel le jeune Horace, liquide un par un ses poursuivants - Salan rappelé, Soustelle éliminé - comme vous y allez!
FM- Vous voulez savoir ce que je pense de De Gaulle ? 2/10⤵️ twitter.com/i/web/status/1…
BP- On vous écoute.
FM- Je l’admire, je le respecte et je le prendrai pour modèle.
BP- Mais enfin, #FrançoisMitterrand vous éreintez le Général à chaque page de ce pamphlet.
FM- « La liberté (moi) peut regarder la gloire en face (lui) ».Et l’admirer, même avec agressivité: 3/10⤵️
#LeCoupDÉtatPermanent 🧵 2. Si
Apostrophes avait existé 😉 @bernardpivot1 - Alors #FrançoisMitterrand, dites-nous dans quel état d’esprit vous avez écrit ce livre.
FM - J’étais partagé.
BP - Comme d’habitude!
FM - Sombre à cause du retour du général de Gaulle, et heureux
1/5⤵️
de mes projets d’avenir.
BP- Professionnels ou privés?
FM - Les deux. Liés. Des conquêtes.
BP - Le pouvoir, l’amour, on sait. Vous décrivez De Gaulle comme « un héros ambitieux et chagrin » Vous lui en vouliez tant?
FM - J’avais du respect pour lui, pas pour ses alliés. 2/5⤵️
BP- Qui étaient?
FM- Le nationalisme, l’armée, le colonialisme. Et l’usurpation. « En mai 1958, comme en juillet 1830, elle (la jeunesse) avait cru faire une révolution alors qu’elle avait simplement prêté la main à une conjuration… » 3/5⤵️
« Je forme une entreprise qui n'eut jamais d'exemple, et dont l'exécution n'aura point d'imitateur. » JJR.
Non, je plaisante, j’ai seulement entrepris la lecture des œuvres complètes de #FrançoisMitterrand et j’attaque « Le Coup d’État permanent » : je vous tiens au courant.1/3⤵️
Dès le début, une mine de sujets de thèmes latins. Il y a du Tacite dans l’air. Sur la IVe République : « Stable dans ses desseins, dans ses équipes et dans son comportement, la politique française ne sut pas l’être à l’endroit où l’on aurait aimé qu’elle le fût: à sa tête »2/3⤵️
Passé l’effort de lire une introduction indispensable et qu’il faudra relire à la fin, il n’y a plus qu’à se laisser porter, en s’appuyant sur les notes - sans s’y noyer. L’art oratoire, la culture et l’audace de #FrançoisMitterrand, nous allons, nous aussi, y avoir accès, 3/3 ⤵️
@LaureAdler#LAnnéeDesAdieux 1995. 🧵 Une enquête incroyable, une chronique sans émotion, un témoignage inestimable.
Conseillère à l’Élysée jusqu’en 1993, @LaureAdler a continué à fréquenter ce palais pour des entretiens hebdomadaires avec #FrançoisMitterrand 1/12 ⤵️
de janvier 94 à mars 95. Incroyable ! Chaque vendredi à 11 h du matin, elle parle de tout et de rien en grignotant, avec « Mitterrand », ainsi désigné. Elle le suit partout où il la convie : déjeuners, déplacements, voyages officiels. Il se rend disponible pour elle. 2/12⤵️
Entre temps, elle flâne à l’Élysée, on la trouve au secrétariat particulier, à la cantine, dans les bureaux, de préférence proches de celui de #FrançoisMitterrand. Du cuisinier à l’huissier, de l’infirmière au secrétaire général, tout le monde lui parle, elle sait tout.3/12 ⤵️