Le gouvernement souhaite démanteler l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) et le fusionner avec l’ASN (l’Autorité de Sûreté Nucléaire).
➡️ J’étais présent cet après-midi au rassemblement des salariés de l’IRSN contre son démantèlement ✊
Petit fil ⤵️⤵️⤵️
Le démantèlement de l'IRSN et sa fusion avec l'ASN serait une grave erreur. L'IRSN est l'expert en matière de sûreté nucléaire, tandis que l'ASN est chargée de la réglementation. Les deux ont des missions complémentaires et doivent rester distincts.
L'IRSN est chargé d'effectuer des recherches et des études sur la sûreté nucléaire, ainsi que de conseiller les autorités publiques en la matière. Sans l'expertise de l'IRSN, l'ASN ne pourrait pas remplir sa mission de régulateur efficacement.
Le maintien de l'IRSN est crucial pour garantir la transparence et l'objectivité dans la prise de décision en matière de sûreté nucléaire. En fusionnant l'IRSN avec l'ASN, il y aurait un risque de conflit d'intérêts entre la régulation et l'expertise.
De plus, la suppression de l'IRSN pourrait entraîner une perte de compétences et d'expertise en matière de sûreté nucléaire, ainsi que de recherche et développement dans le domaine. Cela aura des conséquences néfastes sur la sûreté des installations nucléaires. #PJLNucleaire
C’est pourquoi, avec le groupe LFI-NUPES, mais également avec les autres groupes de la NUPES, nous voterons contre l’article qui entérine sa suppression.
De plus en plus de nos centrales nucléaires présentent des fissures liées au phénomène de corrosion sous contrainte, « c’est-à-dire une corrosion provoquée par l’action conjuguée d’une contrainte mécanique et d’un milieu agressif » ⬇️⬇️
Ce phénomène connu depuis 1984 a touché plusieurs centrales et fait peser un risque sur la sûreté des installations car il menace le bon fonctionnement des dispositifs en cas d'incidents ou d'accidents (surchauffes du cœur).
Cet hiver, cela a mis plus de 20 réacteurs (sur 56) à l'arrêt et menacé notre sécurité d'approvisionnement énergétique. EDF s'est engagé à vérifier 200 soudures, un processus nécessaire mais qui retardera la remise en marche des réacteurs ;