Thread by @MaximeLaisneyFi

De plus en plus de nos centrales nucléaires présentent des fissures liées au phénomène de corrosion sous contrainte, « c’est-à-dire une corrosion provoquée par l’action conjuguée d’une contrainte mécanique et d’un milieu agressif » ⬇️⬇️

(1/6) #PJLNucleaire

Ce phénomène connu depuis 1984 a touché plusieurs centrales et fait peser un risque sur la sûreté des installations car il menace le bon fonctionnement des dispositifs en cas d'incidents ou d'accidents (surchauffes du cœur).

Cet hiver, cela a mis plus de 20 réacteurs (sur 56) à l'arrêt et menacé notre sécurité d'approvisionnement énergétique. EDF s'est engagé à vérifier 200 soudures, un processus nécessaire mais qui retardera la remise en marche des réacteurs ;

Ainsi, après avoir frôlé le black-out l'hiver dernier, la corrosion sous contrainte, dont les causes sont multiples et difficilement identifiables, fait peser une menace persistante pour l'hiver 2023.

Les nouvelles technologies notamment les EPR ne sont d'ailleurs pas miraculeuses et la probabilité qu'ils soient également touchés dans le futur par la corrosion sous contrainte est forte. L'outil nucléaire est intrinsèquement fragile !

Dans ce contexte, accélérer coûte que coûte la relance du nucléaire est pour le moins irresponsable et inutile pour lutter contre le changement climatique car de nouveaux réacteurs ne seront pas disponibles avant 15 ans au mieux.